Si son histoire d’amour à venir est à l’image de la campagne publicitaire hypersexy dont il est l’égérie - un hommage au cinéma de la Nouvelle Vague, diffusée pour la première fois à la télévision le dimanche 1er septembre au soir -, elle sera assurément passionnée. À l’écran, Robert Pattinson semble dévorer la sublime FrancoAméricaine Camille Rowe Pourcheresse. « Au moment où tout le monde visionnait les rushes de la scène du baiser, j’étais déjà embarrassé. Et soudain, Camille s’exclame : “Oh là là !” Je l’ai regardée et je lui ai demandée : “Tu te moques de moi ?”. Je croyais que les Anglais faisaient des “Oh là là !” pour parodier les Français. Je n’imaginais pas que les Françaises le disaient pour de bon. Là, j’ai pris conscience que j’aimerais bien avoir une petite amie française, avec tous ses clichés » , susurre Pattinson devant un café, au Beverly Hills Hotel, à Los Angeles.
Cette nouvelle campagne est primordiale pour Christian Dior Parfums dont l’objectif affiché est le succès international - c’est-à-dire des ventes annuelles atteignant au moins 300 millions d’euros - de la fragrance Dior Homme. « Ce parfum est porteur de lectures multiples, c’est un jus aux mille visages », souligne François Demachy, créateur de cet accord viril et sensuel, un iris masculin mêlé de cuir, de bois, d’ambre et d’épices.
Dans ce clip en noir et blanc, ultrarapide, néanmoins intimiste, Pattinson, l’Anglais tranquille, plusieurs fois élu « homme le plus sexy au monde », semble follement épris de Pourcheresse. Il apparaît dans une maison délabrée du quartier du Bronx, à New York, alangui dans une baignoire en fonte, il tend une cigarette à Camille qui enfile un débardeur sur ses sous-vêtements. Ce sont deux amants en cavale. Lui incarne le fantasme du gars ultrasensuel, et elle, la beauté française au charme boudeur.
Des icônes françaises
D’un bout à l’autre, le film distille une ambiance euphorisante : le couple s’invite dans un mariage au dernier étage d’un gratte-ciel Art déco, roule en BMW décapotable sur une plage im
mense… « Le premier jour de tournage a été délicat. Je conduisais une BMW à plus de 100 km/h, parce que le sable était mou. Finalement, je me suis retrouvé dans l’eau… avec une caméra à l’intérieur de la voiture !, explique Pattinson en riant. Heureusement, les gens de chez Dior ont été très compréhensifs. » En authentique fils d’Albion, Robert a beau être multimillionnaire, il demeure très économe, surtout quand il s’agit d’acheter ses propres voitures. « Le premier modèle que je me suis offert était une BMW 325i, quand j’ai appris à conduire en Californie. C’était au moment de la sortie de Twilight. Je l’ai achetée sur Internet, à un acteur. Évidemment, j’ai essayé de marchander. Alors, il a brandi l’écran d’un ordinateur portable et m’a dit : “Hé, regardez, vous êtes numéro trois sur IMDB (site dédié au cinéma, NDLR) !” Mais j’ai quand même insisté pour payer 1 000 dollars et non pas 1200 » , confirme l’ex-vampire sensible.
Depuis, l’homme n’est pas devenu dépensier, loin s’en faut. Malgré ses trois succès au box-office, qui ont rapporté aux studios 1,17 milliard de dollars ces trois dernières années, il se déplace à Hollywood à bord d’un pick-up Silverado d’une valeur de 1 500 dollars, acheté lui aussi sur le Web. « J’aime les pick-up d’occasion, on peut transporter beaucoup de monde et personne n’ose m’approcher de trop près. Parfois, les paparazzis me poursuivent. Avec une belle voiture, ils pourraient me bloquer. Mais quand ils voient ma Silverado, ils savent que je peux leur rentrer dedans ! », s’esclaffe-t-il. Et de continuer : « Cela peut paraître curieux, mais je déteste être pris en photo et être suivi. Alors, je vais uniquement là où je sais que ça n’arrivera pas, même si ça se limite à cinq endroits à L.A. », explique Pattinson qui, le soir de la présentation de la publicité, était au Chateau Marmont où une vingtaine de jolies filles usaient la moquette à force d’allées et venues pour tenter de capter son regard.
Depuis, l’homme n’est pas devenu dépensier, loin s’en faut. Malgré ses trois succès au box-office, qui ont rapporté aux studios 1,17 milliard de dollars ces trois dernières années, il se déplace à Hollywood à bord d’un pick-up Silverado d’une valeur de 1 500 dollars, acheté lui aussi sur le Web. « J’aime les pick-up d’occasion, on peut transporter beaucoup de monde et personne n’ose m’approcher de trop près. Parfois, les paparazzis me poursuivent. Avec une belle voiture, ils pourraient me bloquer. Mais quand ils voient ma Silverado, ils savent que je peux leur rentrer dedans ! », s’esclaffe-t-il. Et de continuer : « Cela peut paraître curieux, mais je déteste être pris en photo et être suivi. Alors, je vais uniquement là où je sais que ça n’arrivera pas, même si ça se limite à cinq endroits à L.A. », explique Pattinson qui, le soir de la présentation de la publicité, était au Chateau Marmont où une vingtaine de jolies filles usaient la moquette à force d’allées et venues pour tenter de capter son regard.
« Une idée très rock’n’roll »
Après quelques digressions, Pattinson revient à ses passions du moment : les Françaises. « Elles sont stupéfiantes. Quand vous arrivez à Paris, cela saute aux yeux. Je crois que Paris et New York sont les deux villes au monde où les femmes sont beaucoup plus belles qu’ailleurs. Elles sont plus sûres d’elles, du point de vue de leur personnalité, mais également de leur physique. Elles sont élégantes et possèdent une grâce naturelle » , s’emballe Pattinson. Ses icônes masculines sont françaises, elles aussi : « Belmondo a été très important pour moi quand j’étais gamin et j’adore la façon dont Jean-Luc Godard s’habille et dont il porte ses lunettes de soleil » , dit-il avant d’avouer qu’il vient d’arracher une photo du cinéaste suisse dans un magazine pour demander à une styliste de lui trouver les mêmes.
Pattinson avait refusé plusieurs grosses campagnes publicitaires. S’il a accepté celle de Dior Homme qui pourrait lui rapporter plus de 10 millions de dollars, c’est à condition de pouvoir choisir le réalisateur, Romain Gavras, surtout connu pour ses vidéos controversées pour des groupes comme M.I.A. Par ailleurs, il sait gré à la marque de l’avoir choisi comme égérie en acceptant la photographe Nan Goldin, et avoue que cette collaboration avec Dior fait partie d’une stratégie visant à redéfinir son image d’acteur.
Dans chaque scène, Robert Pattinson est habillé et parfumé, naturellement, en Dior Homme. « Le parfum seul n’existe pas. Il prend vie sur la peau d’une personne. Comme le vêtement » , commente François Demachy. L’ensemble du tournage a eu lieu à New York, de Far Rockaway Beach jusqu’aux toits de Tudor City, en passant par les cuisines et la salle de bal du Waldorf Astoria. En bande-son, le célèbre Whole Lotta Love de Led Zeppelin, le groupe s’étant réuni pour assister à une projection spéciale de la publicité avant d’autoriser l’utilisation de la chanson. « Nous sommes extrêmement fiers que Led Zeppelin nous ait permis d’utiliser sa musique. Ils n’avaient jamais fait de pub avant, précise avec enthousiasme Claude Martinez, PDG des Parfums Christian Dior. Le résultat est à la fois puissant et intime, très différent des publicités classiques. Le scénario n’a ni début ni fin, c’est plus une question de sensation du moment, une idée très rock’n’roll. Cela va donner une nouvelle vie à Dior Homme » , ajoute-t-il. Sachant que Parfums Christian Dior représente environ deux tiers du chiffre d’affaires de la division Beauté et Parfums, il s’agit bien d’une campagne publicitaire clé pour la marque.
source @FeistyAngel34
Auteur : Ptiteaurel
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