mercredi 1 octobre 2014

Ajout de plus de critiques & de tweets - Critiques & Réactions sur 'Still Alice' au Festival du Film de Toronto


•• Hitfix: TORONTO – Julianne Moore a déjà eu une sacré année. En mai, elle en a surpris plus d'un en décrochant le prix de la meilleure actrice au Festival de Cannes avec "Maps to the Stars" de David Cronenberg. Lundi soir, "Still Alice" a fait ses débuts au Festival de Toronto de 2014 et il pourrait comporter l'une des plus belles performances de sa carrière déjà illustre.

Entre les mains des mauvais réalisateurs, "Alice" aurait pu être excessivement mélodramatique et jonché de moments à l'eau de rose destinés à forcer une fin heureuse. Richard Glatzer et Wash Westmoreland n'ont pas laissé cela se produire. Le duo derrière l'encensé par la critique "Echo Park, L.A." laisse le récit d'Alice se dérouler avec autant de retenu que possible. Il n'y a pas de crises de nerfs incroyables. Il n'y a pas de disputes sur l'auto-conscience. Au lieu de cela, l'accent est mis sur la représentation déchirante de Moore d'une femme perdant lentement sa concentration, sa mémoire et, dans une certaine mesure, elle-même.

Glatzer et Westmoreland ont déposé un casting accompli autour de Moore pour jouer la famille d'Alice dont Alec Baldwin, Kate Bosworth, Kristen Stewart et Hunter Parrish. Stewart, en tant que plus jeune fille d'Alice, est le membre de la famille qui semble être le plus être affectée par la détérioration de sa mère (et gagne le plus de temps à l'écran), mais tous les acteurs savent clairement qu'ils sont là pour soutenir Moore. C'est l'histoire d'Alice et de personne d'autre.

En passant, le directeur de la photographie Denis Lenoir évite le brillant d'Hollywood et à la place compose un aspect délicat et naturel. Ilan Eshkeri ("Victoria : Les Jeunes Années d'une reine") mérite une mention spéciale pour sa belle bande-son qui permet également d'éviter de tirer inutilement les cordes sensibles du public.

•• Variety: Quand des films traitent de la maladie d'Alzheimer, ils l'abordent presque tous du point de vue des membres de la famille qui sont douloureusement oubliés alors que leurs proches perdent leurs souvenirs. "Still Alice" montre le processus du point de vue de la victime, et tout à coup la maladie n'est seulement quelque chose de triste qui arrive à d'autres personnes, mais une maladie à laquelle on peut s'identifier de première main. Julianne Moore nous guide à travers la tragédie de comment ça doit être de disparaître devant ses propres yeux, accomplissant l'une de ses performances les plus puissantes en minimisant le scénario - une approche discrète qui devrait bien servir ce digne film indépendant pour une sortie limitée.

Basé sur le roman de la neuroscientifique Lisa Genova, "Still Alice" donne un nouveau sens à l'expression, "ça arrive aux meilleurs d'entre nous." [..] Pour la par ailleurs en bonne santé Alice, il n'y a aucune bonne raison pour laquelle la maladie d'Alzheimer devait frapper maintenant, près de 15 ans avant qu'elle ne survienne habituellement, bien que, comme son médecin le souligne, la maladie peut en fait être difficile à diagnostiquer chez les gens intelligents, car ils sont capables de concevoir des solutions de contournement élaborées qui masquent le problème. Le livre de Genova est particulièrement proche de la réalité pour les réalisateurs époux-et-mari Richard Glatzer et Wash Westmoreland ("Quinceanera"), puisque Glatzer souffre de la maladie de Charcot (ALS) - une autre maladie dégénérative qui attaque systématiquement le sens de soi.

Au début, c'est juste un mot manquant au milieu de l'une des conférences de langues d'Alice. Mais la situation devient effrayante quand elle perd toute notion de l'endroit où elle est pendant son jogging quotidien. Vu que la maladie d'Alice implique la perte de mémoire à court terme, un certain nombre de tests auxquels elle fait face sont des tests que le public peut refaire, avec le résultat inévitable que nous commençons à réfléchir aux trous dans notre mémoire. Oublier des choses n'est pas rare même chez les adultes en parfaite santé, rendant facile le fait de s'identifier à Moore, qui joue ses préoccupations initiales avec pas mal de désinvolture.

Ce n'est que lorsqu'Alice apprend que la maladie est héréditaire que la gravité de sa situation se met en place: Comme si ce n'était pas assez grave qu'elle puisse finir par cesser de reconnaître ses propres enfants, Alice pourrait également être responsable de leur avoir transmis la maladie. C'est une tragédie, pure et simple, et pourtant le duo de réalisateurs refuse de pomper dans la situation de la famille pour des larmes faciles. Au lieu de cela, l'idée est de nous mettre dans la tête d'Alice. Nous vivons la désorientation comme elle le vit, suggérée par une faible profondeur du champ où les choses floues montrées semblent être simplement au-delà sa compréhension.

Le diagnostic d'Alice appelle à une forme de deuil, au cours duquel elle essaye d'accepter le fait que la vie telle qu'elle existait auparavant est maintenant terminée. Elle parle au président du département de l'Université de Columbia, où elle enseignait, de son Alzheimer et est rapidement démis de son poste. Elle se perd dans sa propre maison et est facilement débordée quand elle en sort. Bien que son mari John (Alec Balwin) cherche à être un soutien, il refuse de laisser sa maladie faire dérailler sa propre vie professionnelle. Alice le supplie de prendre une année sabbatique afin qu'ils puissent être ensemble avant qu'elle ne parte trop loin pour vivre sa propre vie, visitant des maisons de retraite et faisant des plans d'urgence (une bouteille de somnifères planqués au fond d'un tiroir de la commode) pour le jour où elle ne pourra plus répondre à une série de questions personnelles sur sa vie.

Le couple de réalisateurs a dû traverser quelque chose de très similaire quand la maladie de Charcot (ALS) de Glatzer est tombée, le forçant à accepter que son corps était devenu son plus grand ennemi. La paire a apportée ce lien personnel au processus d'écriture, mettant plus l'accent sur les émotions d'Alice que sur celles des divers membres de sa famille - bien que Stewart, dont le personnage intervient comme aidant à un moment donné, obtient plusieurs scènes intimes et fortes avec Moore. Les réalisateurs ont pris la décision délibérée de garder les choses calme, engageant pour la bande son un compositeur britannique qui ne vous dit pas comment vous sentir, mais plutôt comment elle se sent: perdu, émotive et anxieuse la plupart du temps.

Clairement, Glatzer n'a pas encore renoncé, et Alice non plus, malgré sa dégénérescence relativement rapide. C'est une chose terrible à regarder, la lumière de la reconnaissance s'amenuiser dans ses yeux, pour voir le maître de conférences affirmé et confiant qu'elle était tout récemment réduite à la femme nerveuse et effrayée que nous voyons livrer un dernier discours à un meeting d'une association luttant contre Alzheimer. Après l'atonie raide de "The Last of Robin Hood," les réalisateurs ont fait une récupération quasi-totale, filmant les choses de manière à ce que l'activité soit constante au-delà du cadre de l'image, donnant l'impression que la vie des personnages continuent quand ils ne sont pas devant la caméra, même alors qu'Alice semble se fermer. Tout juste comme ses enfants qui recherchent des signes, de plus en plus faibles, de leur mère derrière ces yeux, nous nous penchons pour regarder Moore l'actrice devenir invisible dans sa propre peau.

•• The Hollywood Reporter: Avec près de cinq millions d'Américains (et 36 millions dans le monde) vivant avec la maladie d'Alzheimer, le compatissant mais âprement honnête Still Alice va toucher de nombreuses personnes. Le prix que prend la maladie dans la vie d'un professeur de langues est superbement détaillé par Julianne Moore dans une performance digne des meilleures performances d'une carrière, allant tout droit dans l'effroi de la maladie et à son pouvoir d'effacer des certitudes personnelles et l'identité. Écrit et réalisé par Richard Glatzer et Wash Westmoreland, le scénario est fidèle au roman best-seller de Lisa Genova qui a sa propre base de fans.

Plutôt que de se focaliser sur l'effet destructeur de la maladie sur les relations, le drama plonge profondément dans la façon dont une femme vit le fait que sa propre condition se détériore, mettant vraiment l'accent sur ​​le visage et les réactions de Moore, sa vulnérabilité vs sa force. Ce témoignage de l'intérieur serait un défi de taille pour n'importe quel acteur, à relever sans avoir recours à la sentimentalité ou de tomber dans l'évidence, mais elle ne perd jamais même pendant une seconde le contrôle du film, avec le soutien de poids de Kristen Stewart, Alec Baldwin, Kate Bosworth et Hunter Parrish comme membres de la famille. L'implication de l'Association Alzheimer et des producteurs exécutifs tels que Christine Vachon, Maria Shriver et Trudie Styler offrent une aide en plus, bien que le bouche à oreille devrait fournir la plus forte motivation pour le public méfiants de ce sujet.

Malgré deux heures de durée, le drama est rapide et bouge, peut-être parce que le spectateur appréhende la progression de la maladie et souhaite que temps s'arrête pour la pauvre Alice. Mais il ne s'arrête pas, et étape par étape, elle descend dans l'échelle cognitive, ne souffrant pas autant que ça alors qu'elle se bat pour rester réative. Dans une scène hors concours, elle tombe sur des directives de suicide qu'elle s'est laissée pour elle-même sur son ordinateur. Bien que ce soit l'une des scènes les plus intenses du film, les réalisateurs ont été en mesure de glisser un passage d'humour dans alléger les choses.

Tout n'est pas sombre et déprimant ici. Une autre scène clé est Alice invitée à faire un discours à une conférence sur Alzheimer. Ses préparatifs anxieux finissent dans un monologue triomphant sur son état qui est vraiment touchant.

Westmoreland et Glatzer ont créé un drama autour de l'industrie du porno (The Fluffer), de la communauté mexicaine de Los Angeles (Quinceanera) et de la dernière aventure d'Errol Flynn avec une adolescente (The Last of Robin Hood.) Still Alice a une concentration et une urgence dans le récit que les autres films n'ont pas. Bien que n'étant pas connu pour avoir des feux d'artifice cinématographiques osés ou des expérimentations, les réalisateurs abordent un sujet où une approche retenue, sobre est la meilleure garantie contre la sentimentalité bâclée. Ca rapporte gros dans les derniers instants du film, une confrontation poétique et poignante entre les générations qui dépeint le meilleur de Moore et révèle la profondeur inattendue de Stewart. Le sentiment très personnel du film est assuremment lié au fait que Glatzer l'est réalisé tout en subissant un problème de santé lui-même - après avoir été diagnostiqué atteint de la maladie de Charcot (ALS), il a dû co-réalisé le film sur un iPad utilisant une application text-to-speech.

Le travail technique demeure humblement en arrière plan, le tout au service du maintien des projecteurs sur Moore et d'imiter ses mouvements avec une caméra floutant, des costumes qu'elle ne choisit plus elle-même et ainsi de suite.

•• Screendaily: Préférant un discret et simple, Glatzer et Westmoreland ont surtout laissé la tristesse inhérente à la situation parler d'elle-même. (Parfois, cependant, la bande-son d'Ilan Eshkeri peut devenir un peu trop frénétique, une tentative maladroite de faire écho à la panique d'Alice face à l'aggravation de sa perte de mémoire.) Mais malgré les rares écarts sonores, le film fait un travail remarquable en nous faisant entrer dans le cœur de la terreur de l'histoire: Alice est encore bien physiquement et pourrait vivre une longue vie, mais son essence - son esprit, ses souvenirs et son étincelle - va bientôt disparaître pour toujours.

Entre de mauvaises mains, ce serait le type sentimental maladie-de-la-semaine, mais Still Alice reste loin de ça en se concentrant moins sur la maladie mais plus sur les effets émotionnels qu'elle a sur toutes les personnes impliquées. Bien sûr, le film est plus intéressé par les réactions d'Alice sur son diagnostic, mais personne dans son entourage immédiat n'est insensible face à ces changements. Baldwin est particulièrement bon en tant que chercheur médical ambitieux qui perd non seulement sa femme mais aussi une femme qui a été aussi passionné qu'il l'était. John montre beaucoup de compassion pour Alice, mais Baldwin révèle également les fissures dans la patience du mari, impuissant à ramener la femme qu'il a connu, même si elle est juste là.

Still Alice est un film si riche et bien-réalisé qu'il trouve même le temps d'étoffer les personnages des filles d'Alice. Au début, Anna est la favorite, l'enfant qui a réussie tandis que Lydia est la déception pataugeant dans une carrière d'actrice à Los Angeles n'allant nulle part. Mais une fois que l'état d'Alice est révélée, les deux filles réagissent de façons différentes et pour des raisons très spécifiques et compréhensibles. Avec nuance, Bosworth et Stewart toutes les deux jouent des femmes qui semblent avoir été profondément façonnées par leur impressionnante mère, et nous ressentons la confusion des personnages en voyant son influence leur être soudainement arrachée. (Stewart en particulier brille, jouant initialement l'artiste-affamée typique qui surprend sa famille avec sa réaction au diagnostic d'Alice.)

Il est certain que, certains trouveront Still Alice trop déprimant, trop mièvre ou trop difficile de rentrer dedans. (Vu que les Howlands sont une famille aisée, il est inévitable qu'une critique formulée contre le film sera qu'il empeste des privilèges de la haute société.) Mais de telles plaintes semblent insignifiantes face à un tel film calme et absorbant. Les films qui font pleurés ont une mauvaise réputation à cause de la façon dont ils sont effrontément manipulateur, mais Still Alice gagne ses larmes en explorant le terrain émotionnel avec modération et discernement. C'est un film sur une femme avec la maladie d'Alzheimer, mais c'est vraiment sur ​​une famille réévaluant ses liens. Et même si aucun des personnages ne mentionne la mort, c'est l'un des films les plus poignantes sur la mortalité depuis un certain temps: Les Howlands sont en deuil d'une personne qui ne va en fait nulle part, sauf sur tous les chemins qui comptent vraiment.

•• The Guardian: La dernière ligne droite du Festival du Film de Toronto et, alors que les délégués rentrent chez eux après 10 jours dans l'essoreuse émotionnelle, Julianne Moore leur dit au revoir avec un baiser de Glasgow. Appeler Still Alice un film donnant les larmes aux yeux serait sous-estimer le bouleversement qu'il suscite. C'est une coup de poing qui tape suffisamment dur pour que vous ayez du mal à respirer. Il y avait tellement de reniflements à ma projection que j'imagine qu'ils sont encore entrain de passer la serpillière.

Glatzer et Washmoreland ont changé un trait du livre cependant, lui ont apporté une touche plus moderne (il est situé une décennie plus-tard). 

Il n'est pas parfait - ou, plutôt, il est un peu trop parfait. Que le métier d'Alice porte sur la fonction cognitive, rajoute au sentiment malheureux que la tragédie d'Alzheimer est accentuée quand elle frappe un intellectuel. Rendre la maladie génétique de même si tôt - d'autant plus que Bosworth annonce son intention d'avoir un bébé - semble également inutile. Tout ce dont vous avez besoin est Moore; vous n'avez pas besoin de sept couches d'ironie pour rehausser les choses.

Mais il est difficile de nier l'impact de cette performance centrale; un mot aussi pour Kristen Stewart, initialement mal elevée, mais se transformant en quelque chose de beaucoup plus subtil. Alice cite Elizabeth Bishop: "L'art de perdre n'est pas dur à maîtriser". Il s'agit d'un film aisément excellent, sur un sujet horriblement difficile.

•• Filmoria: Noté 4,9/5
Moore reçoit un bon jeu de soutien de ses camarades ici. Baldwin en particulier est un bon choix pour Moore, dans une performance subtile mais émotionnelle jusqu'à son éventuel point de rupture. Stewart est meilleure que dans tout ce dans quoi elle a été récemment (bien qu'elle reçoive de bonnes critiques pour son travail dans l'autre film du TIFF, Sils Maria). Elle montre une profondeur et une émotion qui semblaient auparavant impossible à atteindre dans ses œuvres précédentes. Même si beaucoup de ses scènes se déroulent sur ​​un écran d'ordinateur alors qu'elle et sa mère Skype, son émotion est palpable.

Alors que Still Alice dure deux heures, on n'a jamais l'impression que c'est excessif. Le rythme du film est délibérément rapide - cataloguant son déclin d'une telle manière que vous voulez presque que le film soit plus long, plus lent, ne serait-ce pour faire qu'Alice ait un grand contrôle de ses facultés le plus longtemps possible. Les réalisateurs ont magistralement créé le monde d'Alice comme un endroit où le public peut facilement se voir et comprendre chaque perte déchirante avec le personnage principal.

Mais ça ne veut pas dire que Still Alice est toujours déprimant. Il y a des moments de joie, des moments d'amour entre Alice et les membres de sa famille qui sont la définition du bonheur. Son parcours est inspirant, et la regarder faire face à ses combats vous rendra immédiatement reconnaissants pour tout ce que vous prenez pour acquis, votre quotidien, vos souvenirs les plus précieux.

•• The Film Experience: "Still Alice," ou comment revoir votre classement des meilleures actrices

Lorsque nous rencontrons pour la première fois le Dr Alice Howland dans ce beau film adapté du best-seller de Lisa Genova, elle célèbre son 50ème anniversaire. Elle est heureuse en mariage avec Dr John Howland (Alec Baldwin) avec trois enfants adultes qu'elle adore même si elle n'est pas exactement une mère parfaite ou épouse, du moins tel que défini par votre typique film de femmes, auquel cas elle serait excessivement obsédée par son mari et les particularités de ses enfants. En fait, elle se définit presque entièrement par sa propre carrière et ses compétences (imaginez ça!) en tant que professeur de langues respecté. Elle valorise la communication articulée et l'enseignement supérieur et peut-être qu'elle n'est pas super imaginative quant aux autres formes d'expression. En fait, elle est carrément dédaigneuse sur l'envie de comédie de sa plus jeune fille Lydia (Kristen Stewart). Elle lui fait passer un moment difficile à propos de son éducation et carrière et est désespérément absente de tous les triomphes mineurs de Lydia.

Kristen Stewart fait de bons choix, montrant son jeu par le biais de grandes co-stars.

Still Alice est raconté et joué avec confiance et bien que Julianne Moore soit l'attraction principale - comme il se le doit: une lecture de la ligne "J'ai la maladie d'Alzheimer" est follement brillante, balancer d'une façon amusante - le casting reçoit plus d'attention que vous pourriez le penser. C'est particulièrement vrai concernant Lydia avec qui Alice a la relation la plus difficile mais en fait la plus proche. Les tentatives d'Alice de se lier avec sa fille par un jeu (Angels in America comme il s'avère que), ce qui est clairement au-delà ses capacités mentales à ce stade de son déclin, sont tendrement tragiques. Glatzer et Westmoreland regardent tout cela avec cette attention particulière mais toujours dans une tranche de vie discrète. Ce constat modéré pourrait limiter le potentiel lyrique et larmoyant de Still Alice en tant qu'histoire tragique sur la perte d'identité mais il accroît sa sensibilité en tant que film compatissant réajustant les attentes et recherchant des petits triomphes face à une maladie inexplicablement cruelle et dégénérative.

Alice perd rapidement Alice et un jour elle sera entièrement parti, un étranger dans le miroir. Mais avec ce film touchant, Julianne Moore reprend magnifiquement Julianne Moore. Une course à l'Oscar terme ne saurait tarder.

Note: B+
Les chances aux Oscars: Une nomination de Meilleur Actrice devrait se boucler quand il atteindra les salles et deviendra ainsi éligible. C'est le genre de film indépendant à petit budget qui est le plus susceptible d'être réduit dans les oscars imaginaires à un simple hameçon pour que sa star encore non oscarisée puisse finalement en attraper un. Mais si il fait de bons chiffres en sortie limitée (et il le pourrait) nous pourrions théoriquement voir une certaine excitation autour d'Alec Baldwin ou Kristen Stewart en rôle seconde ou pour le scénario adapté.

•• Sound of Sight: ‘Still Alice’ valorise les performances avant toute chose, au Festival du Film de Toronto 2014

Basé sur un roman populaire par Lisa Genova, Still Alice est un portrait mélodramatique d'un professeur de langues, le Dr Alice Howland, luttant contre la maladie d'Alzheimer à un stade précoce juste après avoir eu 50 ans. Bénéficiant d'un casting qui inclut Alec Baldwin, Kristen Stewart, Kate Bosworth et la toujours électrique Julianne Moore, avant toute chose c'est un film qui s'appuie sur de solides performances. Ce n'est pas un film sur un scénario, des idées ou même de la réalisation, il s'agit de l'intimité des visages et la passion des interprètes.

C'est, avant tout, un film qui se nourrit de l'action. Julianne Moore est sans doute l'une des actrices les plus aventureuses et convaincantes du cinéma contemporain. Pour le meilleur ou pour le pire, Still Alice explore la détérioration de la maladie d'Alzheimer sur une personne relativement jeune et pas grand chose d'autre. Moore excelle dans le rôle, et se balance entre stoïcisme et humour, avant de succomber de plus en plus dans la confusion et la perte. Le meilleur partenaire à l'écran de Moore dans le film est sans aucun doute Kristen Stewart, qui donne une des meilleures performances de sa carrière. Alors qu'elle est dans le modèle d'une adolescente rebelle, Stewart arrive par le ton et le regard à suggérer un monde de conflits et de contradictions même dans les lignes les plus simples. Cela va totalement vers une puissante, sinon ouvertement poétique, scène finale entre les deux acteurs. Pourtant, en dépit de cela se démarquant comme la plus grande force du film on peut difficilement le comparer à l'intimité que Sarah Polley parvient à réaliser avec Loin d'elle (2006), qui aborde également l'apparition précoce d'Alzheimer. Alors que Polley de la même façon crée un film qui valorise la performance avant toute chose, réduisant la relation à deux personnes et rajoutant beaucoup plus de choix difficiles sur les personnages, contribue à en faire un film beaucoup plus riche.

•• Boise Weekly: Dans une conversation avec le Dr Troy Rohn il y a trois ans, le chercheur à l'Université d'État de Boise disait à l'époque, que l'Idaho avait entre 25 000 et 32 000 personnes diagnostiquées avec la maladie d'Alzheimer (assez pour remplir l'Albertsons Stadium de l'État de Boise). Il a dit que le nombre triplerait d'ici 2050. Quand j'ai demandé si nous avions une épidémie, il a pris une grande respiration et a dit, "C'est un bon mot à utiliser."

Cette conversation qui m'a hantée me trottait en tête pendant que je regardais Still Alice, avec Julianne Moore dans la meilleure performance de sa carrière et des co-stars Alec Baldwin, Kristen Stewart et Kate Bosworth.

C'est difficile de croire que Moore n'a pas encore gagné d'Oscar, compte tenu de son travail dans The Hours, La Fin d'une liaison, Loin du paradis, Tout va bien ! The Kids Are All Right et Magnolia - Still Alice pourrait être celui qui lui fait gagne le prix.

J'avoue avoir été sceptique quand j’avançais vers Still Alice. Je m'attendais à une offrande sentimentale sérieuse, mais ce film est tout simplement merveilleux. Il est basé sur le premier roman best-seller de 2005 de Lisa Genova, et le scénario a été rédigé avec un immense soin par Wash Westmoreland, qui le réalise aussi, et Richard Glatzer qui souffre de la maladie de Charcot (ALS) mais a achevé le film même si ses mains et bras étaient à peine fonctionnels .

N'ayez pas peur de ce film à cause de son sujet. Épousez-le et laissez-vous emporter par l'une des plus belles performances qui aient jamais été capturées sur pellicule.

•• The Telegraph: Noté 5/5
Magistral. La scène la plus intrépide dans le magnifique et perçant Still Alice est entre Julianne Moore et elle-même.

L'impatience hérissante chez la personne d'Alec Baldwin est parfaitement exploitée en tant que John, mari d'Alice, dont le déni railleur de son diagnostic initial suscite la foudre et rage de sa femme - elle a l'habitude de pas être écouter par lui. Kate Bosworth, en tant que leur fille aînée fortement remontée, et Kristen Stewart, en tant que sa sœur Lydia, font un charmant, travail complémentaire.

Au-delà de la perte de mémoire, c'est un film dont le sujet est les mots - leur sens et fonction, tout ce qu'ils donnent sans le vouloir sur le cerveau et ses rébellions. Le premier qu'Alice oublie, sur l'estrade d'une conférence, est "lexique". Elle passe d'un score de 66 points au scrabble, avec un mots avec un score amis, avec un HADJ bien placé, à l'ombre d'une joueuse qu'elle avait l'habitude d'être, donnant un TONE à seulement 6 points.

Lorsque Lydia de Stewart, des mois plus tard, récite des passages d'Angels in America à sa mère, ils sont devenus de simples sons, mais elle est encore capable de les reconnaître comme des sons la ramener à quelque chose ayant à voir avec l'amour.

La réalisation ici, et faisant leur meilleur film, est l'équipe de marié de Richard Glatzer marié et Wash Westmoreland, pour qui ce projet est particulièrement personnel: Glatzer souffre d'une maladie neurodégénérative, la maladie de Charcot (ALS), et n'a pas pu venir à cette première à Toronto.

Leur film aura une grande signification pour beaucoup de gens - pas seulement ceux dont Alzheimer a affectée la vie, mais toute personne qu'il pourrait affecter, un jour. Travaillant avec le magistral directeur de la photographie français Denis Lenoir (Carlos), ils arrivent à ce que chaque prise fasse des ravages, mesurés.

•• Indiewire: Noté C.
Ce n'est pas une surprise d'apprendre que Genova est elle-même une neuroscientifique, vu que "Still Alice' semble souvent assez clinique. C'est un stratagème un peu paresseux que John et Alice soient tous les deux docteurs (elle enseigne les langues, contrairement à la psychologie dans le livre), et cela conduit à plus de quelques discussions dans la film sur les symptômes, les détails de l'apparition précoce d'Alzheimer, le diagnostic et plus qui semblent souvent non naturel et conçu comme une décharge de connaissance. Et il y a une légère suppression dans les défis auxquels Alice est confronté, bien que la maladie n'en soit pas moins dévastatrice, sa très bonne situation financière est bien loin de beaucoup de ceux qui souffrent de la maladie. Avec la possibilité de payer pour les médicaments, d'avoir les meilleurs soins possible, de vivre dans sa propre maison, et d'avoir ses enfants autour d'elle qui sont également aisé (enfin, sauf pour la vagabonde Lydia) et peuvent aider de même, cette histoire n'est pas une réalité pour l'individu moyen. Cette pression de s'occuper d'une personne lorsque les finances et les ressources sont difficiles à trouver est une difficulté supplémentaire dans ses propres problèmes, et le désir du film d'être réaliste est affaibli par la distance entre les personnages et comment la plupart des gens vivent.

Mais c'est difficile d'être dur avec un film qui parle si bien et est exécuté avec une honorable, si ce n'est complètement douce, précision. Moore a le rôle sous les projecteurs, et fait son habituelle forte performance, mais le reste du casting n'a pas beaucoup sur quoi travailler. Il y a une occasion manquée de plus explorer les sentiments de John, de voir l'amour de sa vie devenue méconnaissable pour lui et elle-même, toute leur vie ensemble effacée de l'esprit de sa femme. Pendant ce temps, les filles et les fils entrent en cas de besoin, bien que Lydia devienne plus impliquer au fur et à mesure qu'Alzheimer avance chez sa mère. Mais ce n'est pas tout à fait assez, au vu de combien Stewart est décente dans le rôle.

Réalisé avec compétence, et livré avec l'émotion attendue, "Still Alice" atteint ses objectifs modestes, mais on souhaite qu'il ait eu une vision plus grandiose. Certes, la maladie d'Alzheimer est dévastatrice, mais elle aussi difficile, complexe et déroutante pour les personnages qui en sont touchées, et c'est de ce genre de choses dont le film a besoin. Elle est peut-être encore Alice, mais la vie qu'elle connaissait, et que sa famille connaissait, est irrévocablement rompue. Et cette sensation n'a jamais été réellement transmise dans le film. A un moment, Alice prononce un discours sur la vie avec la maladie, le lisant d'une feuille, et en soulignant chaque ligne afin qu'elle ne se trompe pas ou ne se perde en cours de route. Au milieu de son discours, elle fait accidentellement tomber les pages de l'estrade et elles s'éparpillent sur ​​le sol, conduisant à un moment où il semblerait que sa planification minutieuse n'a pas fonctionné. Mais elle les rassemble, se recompose, et reprend là où elle s'était arrêtée. Un meilleur film aurait laissé ces pages sur le sol et vu ce qui se passe ensuite.

•• London Evening Standard: Noté 4/5
Still Alice est profondément émouvant. Julianne Moore joue Alice Howland, un professeur de langues à l'Université de Columbia, mariée à un autre universitaire (Alec Baldwin), en bonne santé et occupé, avec trois grands enfants réussissant bien. Puis, âgée de 50 ans, elle est diagnostiquée avec un début précoce d'Alzheimer, progressant avec une rapidité effrayante. "On dirait que mon cerveau est entrain de putain de mourir et que tout ce pour quoi j'ai travaillée toute ma vie s'en va," dit-elle.

Julianne Moore est déchirante et bonne. En tant qu'Alice elle se prépare avec détermination mais s'éloigne d'elle-même. Ce qui reste c'est l'affection de sa famille, en particulier celle de sa plus jeune fille (Kristen Stewart), avec qui elle a eu une relation chaotique. Still Alice sonne comme le dernier film que vous voudriez voir pour "s'amusez". Mais il touche profondément et privilégie la vie.

•• Buzzfeed: Ce film poignant sur l'apparition précoce d'Alzheimer est différent de tout ce que vous avez déjà vu avant.

Still Alice, qui a fait ses débuts au Festival International du Film de Toronto, emmène le public sur le douloureux voyage d'une femme vivant avec une maladie pour laquelle il n'existe aucun remède. "J'aurais voulu avoir le cancer," Alice Howland (Julianne Moore) dit à son mère John (Alec Baldwin) dans le nouveau film Still Alice, qui a récemment fait ses débuts au Festival International du Film de Toronto. La professeur de langues de l'Université de Columbia vient de découvrir qu'elle a la maladie d'Alzheimer à stade précoce, une forme de démence qui n'a pas de remède. La triste ironie, est qu'elle a passée sa carrière à étudier et enseigner les mots uniquement pour perdre la quasi-totalité d'entre eux, ne passe inaperçu auprès du public ou d'Alice. Quand quelqu'un a le cancer, explique Alice, les gens porter des rubans. Mais personne ne fait la même chose quand vous ne pouvez pas trouver les mots pour avoir une petite conversation, ou toute discussion tout court.

Still Alice, réalisé par Richard Glatzer et Wash Westmoreland, qui ont également écrit le scénario du roman de Lisa Genova, nous documente seulement sur ça - la progression d'un début précoce d'Alzheimer, de la découverte à l'incohérence presque complète. Le film commence avec le 50ème anniversaire d'Alice où son mari John, fils Tom (Hunter Parrish), et fille aînée Anna (Kate Bosworth) sont en train de dîner pour le célébrer. A un moment, Anna se plaint à son mari Charlie (Shane McRae) que sa sœur cadette Lydia (Kristen Stewart) est égoïste de ne pas avoir volé de chez elle à Los Angeles à ici pour se joindre à eux. Alors qu'Anna parle de sa relation tendue avec sa sœur, Alice l'interrompt, comme pour la corriger: "Ma sœur et moi étions très proches." Anna et Charlie précisent qu'ils parlaient de la relation entre Anna et Lydia, pas d'Alice avec sa sœur défunte. Et juste comme ça, le moment est terminé.

Il y a quelques indices similaires dans le début du film, des notes subtiles abandonnées ici et là qui sont si petites, que le public pourrait les manquer. Mais c'est le but. La maladie d'Alzheimer, au premier abord, affecte des moments tellement sans importance de la vie de tous les jours que personne ne s'arrêterait pour se poser des questions sur le malentendu. Mais ensuite, comme du jour au lendemain, les symptômes d'Alice deviennent plus apparents. Et une fois que son diagnostic est confirmé, sa détérioration mentale est accélérée.

Still Alice est un film difficile à regarder. Voir le mari aimant d'Alice et ses trois enfants s'occuper d'elle est incroyablement douloureux, et les moments où elle ne reconnaît pas sa propre fille sont carrément déchirants. Mais ce qui est plus douloureux sont les scènes où le spectateur sent les effets de la maladie du point de vue d'Alice. Alors que son état ​​s'aggrave, cette histoire est racontée d'une manière dans laquelle le public vit essentiellement ce qui se passe aux alentours d'Alice autant (ou aussi peu) qu'elle le vit elle-même, ne connaissant que quelques informations supplémentaires de plus que ce qu'Alice voit, sait et comprend.

Grâce à comment l'histoire est racontée, les téléspectateurs vivent la désorientation et l'isolement qui viennent avec Alzheimer. On n'a aucune idée du temps qui s'est écoulé, ni Alice ni le spectateur. Dans une scène, elle commente comment quelque chose s'est passé la veille et on entend John chuchoter que l'événement a en fait eu lieu un mois avant. Quand Alice perd le focus sur le monde qui l'entoure, il en va de même du cadre par lequel les spectateurs le regardent. Tandis que des films ont déjà abordé Alzheimer avant, c'est unique, poignant et déchirant de ressentir les effets de la maladie à travers les yeux de la victime comme Still Alice parvient à le faire.

•• The Wire: Ce serait desservir de résumer les choses à "Julianne Moore pourrait remporter un Oscar parce qu'elle a jouée une malade d'Alzheimer," mais aussi simple que ce soit comme description du portrait de Still Alice, c'est le cas en quelque sorte. C'est un film qui fait un grand nombre de petites choses parfaitement juste, y compris les magnifiques performances de second rôle de Kristen Stewart et Alec Baldwin, mais l'histoire ici est la performance de Julianne Moore qui plonge la tête la première dans un esprit se dégénérant.

•• CTV News: Ce récit simple et discret d'une femme diagnostiquée avec la maladie d'Alzheimer à un stade précoce est élevé par la performance déchirante de Julianne Moore dans le rôle central. Les réalisateurs Wash Westmoreland et Richard Glatzer évitent la théâtralité sentimentale et à la place racontent l'histoire principalement du point de vue d'Alice, permettant au public de s'identifier à elle entièrement alors qu'elle perd ses souvenirs, son lien avec les proches et son identité. Kristen Stewart donne une forte performance de soutien en tant que fille d'Alice, qui devient le seul membre de la famille capable de ressentir de l'empathie envers sa mère disparaissant.

•• Refined Geekery: Still Alice est un récit absolument déchirant. Basé sur le roman de 2009 par Lisa Genova, Still Alice suit Alice Howland jouée par Julianne Moore, professeur de langues à l'Université de Columbia qui est diagnostiquée peu après son 50ème anniversaire avec un cas d'Alzheimer précoce. Ce qui suit est environ une heure et demie à faire face à la lente dégradation de son esprit, dans leur famille aimante (un excellent casting qui comprend Alec Baldwin comme son mari, et Kristen Stewart, Kate Bosworth, et Hunter Parrish comme leurs trois enfants).

•• ICS: Qu'est-ce qui pourrait être pire que de perdre les souvenirs de notre vécu? Si une personne est façonnée par son vécu, est-elle encore la même personne une fois qu'elle perd ces souvenirs? Un film qui trouve l'équilibre parfait en explorant les points de vue des personnes, à la fois vivant la maladie d'Alzheimer, mais aussi de celles vivant avec une personne atteinte d'Alzheimer, le Still Alice intime et plein d'espoir de Richard Glatzer et Wash Westmoreland aborde ces questions avec une vraie sagesse et clarté, et ose défier l'opinion général de qu'Alzheimer présage vraiment.

Alice accepte cette nouvelle avec dignité et proactivité, et montre combien elle peut encore être ingénieuse et active. Après avoir été démise de son poste à Columbia, elle trouve de nouvelles façons de se défier, la création d'un quizz de mémoire pour elle-même sur son iPhone à compléter tous les matins. Et, après un certain temps, elle donne une conférence sur la vie avec Alzheimer (un discours vraiment émouvant qui met plonge le spectateur dans la tête de quelqu'un qui doit vivre avec la maladie), où elle met en évidence les mots qu'elle a prononcée, afin de ne pas s'y perdre pendant qu'elle lit à haute voix. Alors qu'Alice a abordée sa situation actuelle avec courage et enthousiasme, son mari John (Alec Baldwin) accepte en apparence la gravité de ce que cela signifie, mais se bat avec le déni alors qu'il pense qu'elle lui échappe. Quand Alice va faire un footing et laisse son téléphone, elle ne peut pas recevoir les rappels de John, et manque leurs plans de dîner avec des amis. Il est rechigne à accepter que les choses vont changer, et croit encore que tout peut être parfaitement géré, la réprimandant pour avoir laissé son téléphone. Cette conviction persiste, et comme il est encore un homme ambitieux et carriériste, il flirte avec la possibilité d’emmener Alice loin de chez eux et de déménager en dehors de l'Etat pour accepter une promotion. Alice ne cesse de le supplier de prendre une année sabbatique, certain que la quantité de temps où elle sera suffisamment cohérente pour vraiment profiter de leur vie ensemble est courte. Mais l'appel de cette promotion est trop séduisant pour que John résiste, et leur fille Lydia revient à la maison pour devenir la principale aidante d'Alice.

Kristen Stewart, également magnifique dans Clouds of Sils Maria ​​d'Olivier Assayas cette année, fournit un excellent soutient pour la Alice de Moore, et dans un film qui ne possèderait pas déjà une centrale électrique comme Moore, elle pourrait en montrer plus. En tant que Lydia fille cadette d'Alice, Kristen Stewart joue une actrice en herbe qui s'éloigne de sa famille à New York pour poursuivre une carrière d'actrice à Los Angeles. On a l'impression que Lydia n'est pas aussi proche d'Alice que ses frères et sœurs (et, alors que ses frères et sœurs ont poursuivi une carrière en droit et en médecine, Lydia est encore plus illogique pour Alice), mais elle est l'enfant qui comprend le mieux comment répondre aux besoins et soutenir Alice. Dans une scène de dîner, Alice a l'intention de rajouter la date de l'une des performances de Lydia dans une pièce de théâtre dans son téléphone. Sa fille aînée Anna (Kate Bosworth) pense que c'est inutile, et que Alice ne devrait pas se sentir obliger de se rappeler une chose de plus, qu'ils peuvent déjà s'inquiéter pour elle, mais Lydia fait valoir qu'il n'y a pas de mal à la laisser faire quelque chose la faisant se sentir mieux en ce moment. En la défendant, Lydia se montre comme le seul membre de la famille qui est sensible au besoin d'Alice d'être encore indépendante et aussi active que possible. Lydia semble être pleinement consciente qu'Alice n'est pas et n'a pas besoin d'être traitée comme une victime, et ne tient pas à ressentir le besoin de commencer à traiter Alice différemment. Une autre scène clé a lieu après que le mari d'Alice John suggère qu'Alice devrait lire l'une des pièces préférées de Lydia, afin que la prochaine fois qu'elles sont ensemble, elles aient quelque chose en commun de quoi parler. Alors qu'elle est dans la chambre de Lydia, accompagnée d'une copie d'Angels in America de Tony Kushner, Alice trouve l'un des anciens journaux de Lydia. Une fois qu'elle discute de la pièce avec Lydia, Alice lâche accidentellement une information que Lydia ne lui a jamais dit, alertant Lydia du fait qu'Alice a lu son journal. Elle se sent violer, et est critique envers le choix d'Alice de faire ça. Juste parce qu'Alice a Alzheimer ne signifie pas qu'elle est tout à coup une sainte, et Lydia n'est pas disposée à commencer à la traiter comme tel. Mais dans une scène très touchante qui figure parmi les points forts des performances de Julianne Moore et Kristen Stewart, Alice confronte Lydia, lui disant qu'elle se souvient que Lydia était en colère contre elle, et que si elle ne peut pas se rappeler pourquoi, elle veut le pardon de Lydia. Leur relation est une relation qui met en évidence l'importance du pardon, de la réconciliation du ressentiment, et la possibilité de deux personnes en apparence différentes de se trouver des points communs, et le film affecte autant qu'il le fait car il est une telle exploration.

Still Alice est la preuve du fait que l'identité est si innée que même une perte de mémoire n'est pas suffisante à nous l'enlever. Il montre qu'il est encore possible pour les familles de vivre des expériences significatives avec leurs proches atteints; une promesse fascinante pour les familles de et pour toute personne vivant avec Alzheimer, que ce n'est pas la condamnation à perpétuité d'une maladie: Still Alice est une véritable lueur d'espoir.

•• Los Angeles Times: Les gourous aiment comparer le Festival International du Film de Toronto et la saison des récompenses qu'il lance à une primaire présidentielle moderne. Nous connaissons les grands noms à venir - ils ont, après tout, dans un sens déclaré leur candidature des mois avant - alors le festival sert principalement à séparer les candidats des prétendants dans ce domaine pré-sélectionné.

De temps en temps, cependant, un candidat sort de nulle part, secouant la course et prenant une impulsion comme Bill Clinton lors d'un scrutin en 1992. C'est à peu près la dynamique de Julianne Moore et "Still Alice," le drama sur Alzheimer dont la Première était à Toronto la semaine dernière.

Financé de façon indépendante, le film n'avait même pas de distribution en venant au festival. Cela a changé peu de temps après la projection, quand Sony Pictures Classics a arraché les droits avec en vu d'envoyer le film, et Moore, tout droit dans la campagne 2014. (Par ailleurs, le film comporte également une forte performance de soutient de Kristen Stewart, jouant la fille de Moore; Ne soyez pas surpris si elle engrange aussi de l'attention.)

•• The Film Stage: Noté B+
Alors que Julianne Moore et Kristen Stewart ont reçu des éloges pour leurs performances dans Maps to the Stars et Sils Maria, respectivement, cette année, je n'hésite pas à dire que les deux actrices ont fait leur meilleur boulot jusqu'à ce jour ici.

Stewart, en tant que Lydia fille d'Alice, est tout aussi impressionnante. Lydia est une comédienne; Alice, une universitaire et experte en langues, désapprouve. Mais les luttes de volonté qui en découlent sont délicieusement nuancées et authentiques: Lydia est trop encline à s'affirmer, puis regrette ses paroles; et Alice, pas disposée à sacrifier un sentiment de clarté, s'incline cependant devant l'agressivité de sa fille. Stewart, si souvent raillée comme une pourvoyeur d'une seule et unique expression de morosité, est plutôt habile ici à lire des lignes avec désinvoltures et à changer rapidement de registre. Sa Lydia est aimante, mais un peu cynique - et l'un n'annule pas l'autre. Quand elle dit à plusieurs reprises à Alice, "Tu y arrivera, maman," lors d'un appel sur Skype, ce ne sont pas des mots rassurants qu'elle se démène à vocaliser - ce sont un étalage de seconde nature de tact. Quand l'émotion perce le tact, c'est à peu près comparable à regarder le déclin d'Alice: Lydia fonctionne avec une telle précision de personne obsédée du contrôle que même un petit geste d'humilité est très profondément touchant.

•• Ion Cinema: Noté 3/5
En tant que son mari la soutenant mais distant, Alec Baldwin choisit de se concentrer sur la vie après Alice, de même pour leur fille aînée jouée par Kate Bosworth. Le film choisit plutôt d'explorer la relation plus compliquée d'Alice avec la fille cadette Lydia, dans une performance discrète de Kristen Stewart. Aussi visible que Moore ait pu être en 2014, c'est une année étonnante pour Stewart, apparaissant dans une variété d'excellents films dans lesquels elle a pris des rôles clairement fait pour elle, y compris Camp X-Ray et l'excellent Sils Maria d'Olivier Assayas. Ceux prompts à juger rapidement devraient pourraient avoir besoin de réévaluer leur opinion sur la jeune star, au vu de Still Alice qui s'ajoute à un trio de films provocateurs qui devraient tous se retrouver sur les listes de fin d'année des meilleurs films de l'année.

•• Serving Cinema: Noté 8,5/10
Alec Baldwin et Kristen Stewart ont tous les deux leur juste part de scènes touchantes avec Moore, respectivement en tant que mari d'Alice et fille cadette. Devenant de plus en plus dépendante de son mari, ayant tout autant réussi et occupé, enfantine dans sa vulnérabilité quand elle se niche auprès de lui quand elle est mal à l'aise dans de nouveaux environnements, la détérioration d'Alice est dépeinte habilement et de façon poignante par Moore. De même, toutes ses conversations sporadiques mais intimes avec Stewart donnent divers aperçus de comment les membres de la famille réagissent et font face à l'affliction aliénante d'Alzheimer. La plus cadette d'Alice n'a pas peur de poser des questions franches et de se livrer à sa mère, la paire devient de plus en plus proche en dépit d'Alice se perdant de plus en plus elle-même chaque jour, et c'est l'évolution de leur relation qui devient le noyau émotionnel du film.

Récemment acquis pour la distribution par la compagnie avisée, prestigieuse et à la course à l'Oscar Sony Pictures Classics, Still Alice est sur ​​la bonne voie pour recevoir la reconnaissance et l'exposition qu'un film si important mérite - et bien mérité pour le travail extraordinairement nuancé de son actrice principale.

•• Cinematographer: Rated 4/5
[..] Le cœur du film, cependant, est la relation d'Alice avec sa fille Lydia. Lydia prend vivement vie grâce à Kristen Stewart, qui, comme Moore, est facile une champione du TIFF 2014 grâce à sa toute aussi bonne performance dans Sils Maria ​​d'Olivier Assayas . Stewart faire grandir Lydia d'une artiste frivole autodidacte à une figure maternelle compatissante, désireuse et prête à donner en retour l'amour que sa mère lui a donnée enfant. Stewart donne sans doute sa performance la plus émouvante et vulnérable à ce jour. Son dernier monologue, dans lequel elle récite le monologue final d'Alice Harper d'Angles in America de Tony Kushner, est l'une des scènes les plus déchirantes que vous verrez cette année. Still Alice réagit aux meilleurs scène de Moore du film, qui submerge totalement Alice dans sa maladie mais ramène à la surface le seul véritable élément qui ne peut pas être oublié dans une relation parent-enfant: l'amour.



RT @leaf_chick Standing ovation après la projection de #StillAlice au #TIFF14 ... #juliannemoore si touchant.... digne d'un Oscar

RT @HitFixGregory Et oui un autre classe ajout au CV de Kristen Stewart. #StillAlice #TIFF

RT @RiverofLawrence Oh mon diiiieu #StillAlice était siiii bon!!! Il a eu une standing ovation!!! Wow! J'aurais aimé qu'il dure plus longtemps! 

RT @debsterbread La représentation d'Alice par Julianne Moore dans #StillAlice mérite une nomination aux oscars. Absolument déchirante. #TIFF14

RT @sharonclott Un spectateur a demandé à pouvoir serrer la main de #juliannemoore et a reçu une salve d'applaudissements #StillAlice #première #TIFF14

RT @KillerFilms STILL ALICE a reçu une standing ovation!! Julianne Moore a reçue une deuxième standing ovation!

RT @sharonclott Une autre salve d'applaudissements à la fin de la session Q&A pour #StillAlice

RT @AmmmieM @TIFF_NET L'apparition précoce de la maladie d'Alzheimer continue. Still Alice était un beau, sincère, et réaliste portrait.

RT @WeLiveFilm #StillAlice était spectaculaire. #juliannemoore #TIFF14

RT @richardjmunday Still Alice était fantastique, fait réflechir et est tragique, la performance de @_juliannemoore presente la nature insidieuse de cette maladie.

RT @WeLiveFilm SA est un regarde brutalement honnête sur la maladie d'Alzheimer. La réalisation est spectaculaire comme l'ont été #juliannemoore #KristenStewart #alecbaldwin
Alec Baldwin and Kristen Stewart, les deux étaient excellents. J'ai adoré la relation entre Kristen Stewart et Moore.

RT @jenannrodrigues Il y a beaucoup de supers moments entre les personnages de Kristen et Julianne, et des déchirantes aussi. #StillAlice

RT @RogueDior J'ai aimée le rôle de Kristen. J'ai adorée l'ensemble du casting en fait #stillalice #TIFF14
Julianne a beaucoup de scènes fortes qui permettent vraiment de découvrir comment la maladie d'Alzheimer affecte une personne et leur vie.

RT @_marzipancakes Still Alice. Belle production et une captivante Julianne Moore. Capture l'intensité de la perte de "soi"

RT @larry411 À titre personnel, c'était amusant de voir que la moitié du film #StillAlice a été tourné dans la minuscule ville de Lido Beach NY dans la quartier où je vivais. J'ai passé de nombreuses heures sur cette plage très vue dans #StillAlice... & j'ai pris soin de ma mère et de sa démence, comme le personnage de Kristen Stewart l'a fait. Je pense que beaucoup vont voir leur propre vie reflétées dans #StillAlice, comme je l'ai fait. Un des films les plus importants du #TIFF14 & un concurrent aux Oscars.

RT @trizhernandez #StillAlice Merci pour les larmes #TIFF14 Grande performance Julianne, bon de te revoir Kristen

*Alerte Spoiler* Selon @imTulip :) cette photo personelle de Kristen que nous avons déjà vu dans 'Panique à Hollywood' se trouve aussi dans 'Still Alice'. ♥

RT @JeniferDyck Prenez des mouchoirs! #StillAlice #tiff 

RT @baseball31 Les scènes de Kristen et Julianne étaient à la fois marrantes et douces

RT @weimermat Still Alice est fantastique et puissant. Si puissant que j'ai quitté le cinéma avec un fort désir d'en apprendre plus sur la maladie.

RT @JazzBeeP Still Alice doit être le film le plus émouvant que j'ai vu jusqu'à présent cette année au #tiff je l'ai adoré.

RT @QueenMoonRee Still Alice est un incroyable film!! @_juliannemoore a fait un boulot fantastique en reprenant le personnage d'Alice!!

RT @SSanober #StillAlice #TIFF14 est un film émotionnellement engagé et incroyable sur #alzheimers #juliannemoore à son meilleur niveau!!! Quelle beauté!

RT @emilyorley "Still Alice" est douloureux et puissant mais touchant. Julianne Moore est excellente mais, étonnamment, Kristen Stewart est ma préférée.
Moore montre soigneusement les parties rapides & pénibles d'Alzheimer. Stewart illustre le plus beau & patient des amours.

RT @misterpatches STILL ALICE est beau. Amoureux de Julianne Moore. Alec Baldwin, Kristen Stewart & Kate Bosworth sont parfaitement complémentaires. Terrassé.

RT @AwardsDaily Deux virages hors concours pour Kristen Stewart dans la course aux Oscars de cette année - Still Alice et Sils Maria. Lequel choisir...

RT @bfg85 #StillAlice est déchirant -- @_juliannemoore est authentique, humaine, brillante et Kristen Stewart fait un assez bon boulot aussi

RT @mattcrandall Croyez-le le buzz autour de Julianne Moore dans STILL ALICE - performance dévastatrice. La nomination aux Oscars, une certitude.

RT @federcast #StillAlice est un tel bijou. Film profond avec beaucoup de bon choix de casting. #juliannemoore est formidable une fois encore

RT @jasonwhyte STILL ALICE une très belle histoire sur une femme réalisant qu'elle a Alzheimer. Julianne Moore et Kristen Stewart sont exceptionnelles.

RT @tiffgraffer Julianne Moore et tous dans #StillAlice étaient fantastique, tragique. Inoubliable.

RT @Jansfrance @_juliannemoore Viens de voir #StillAlice au #TIFF14 . Tu mérites un Oscar. Quelle performance fabuleuse et touchante

RT @rikben Viens juste de voir #StillAlice @TIFF_NET - les deux pouces en l'air. Super adaptation d'un Incroyable livre

RT @kandychen "Still Alice" est vraiment touchant! @Julianne Moore est merveilleuse! J'étais assise à côté du producteur! Il pleurait!!!!!

RT @gioriii STILL ALICE est un film si émouvant/effrayant et Julianne Moore est siiiiii géniale dedans #allezlevoir #stillalice #TIFF14

RT @sensationalkp Performances exceptionelles. Sujet important. Regardez & lisez Still Alice.

RT @MichaelFil Viens de voir une projection de Still Alice au #TIFF14; encore entrain de pleurer. @_juliannemoore, votre performance m'a brisée le coeur.

RT @to_the_lightbox Entre Still Alice et Sils Maria, j'aime combien Kristen Stewart m'a prouvé que j'avais tort. Quelle année exceptionnelle pour elle!

RT @b_anyon Mon coeur est très lourd après avoir vu Still Alice. Quel film puissant.

RT @kenmorefield STILL ALICE est un peu trop impressionné par son propre sujet et gravité, mais Kristen Stewart a sans aucun doute eu un bon festival...

RT @nick_duranleau STILL ALICE vous rendra triste. Super scénario et bien filmé. Julianne Moore est meilleure que jamais.

RT @KamKamMelonn Julianne Moore est un as dans Still Alice. Et bien sûr, Kristen Stewart et ♥♥

RT @Filmaluation STILL ALICE ★★★★★ Julianne Moore-Alec Baldwin-Kristen Stewart. Excellent drama sur Alzheimer. (Est assez fort sans musique larmoyante.)

RT @kimercado Ai été aussi extrement jalous de Julianne plus d'une fois parce que je veux Skyper avec Kristen Stewart, aussi. #StillAlice

RT @jadabird Le monologue de Kristen Stewart sur 'Angels In America' dans 'Still Alice' pourrait être le meilleur travail qu'elle ait jamais fait

RT @trim_obey En plus d'être de l'or pour les fans de Julianne, STILL ALICE acheté par Sony Classics donne à Kristen Stewart sa meilleure chance pour décrocher une nomination aux Oscars.

RT @VHopeful Still Alice m'a fait pleurer. Belles performances de Julianne Moore et Kristen Stewart comme mère et fille.

RT @cinemablogrpher STILL ALICE est si triste! Attendez vous à ce que vos parents soient abattus en mode NOS ÉTOILES CONTRAINTES. Moore et Stewart sont formidables.

http://www.itsoktobeyou.org/

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