Robert Pattinson et Guy Pearce impressionnant dans un thriller sombre The Rover
Le
paysage dans le road movie dystopien de Michôd est aride et désolé,
tout y est brûlé : l'herbe , les bâtiments abandonnés et les corps
suspendus à des crucifix.
Il réalise son histoire, co-écrit avec
l'acteur Joel Edgerton, avec un style visuel méticuleux, offrant
quelques pris composées avec beauté some. La violence arrive par épisode
court, brusques perturbant ainsi le paisible air de désespoir
Pearce
, qu'on ne peut s'empêcher de regarder, est formidable dans la peau de
cet homme hanté , toutes ses rides couvertes de saleté sur son visage
barbu– avec une détermination à tout épreuve– murmurant le fardeau du
passé dont il ne parle pas.
Face à Pearce, Pattinson monte son jeu
d'un cran et s'en sort admirablement. Il incarne un mec plein de tic,
Rey , originaire du sud des Etats Unis. Ajoutez à cela un accent de
plouc , des yeux grands ouverts et une grande naïveté.
Tandis que
Pattinson continue de faire de son mieux pour s'échapper de son statut
de beau gosse, c'est un grand pas par rapport à tout ce qu'il a fait
auparavant et il donne tout pour la meilleure performance de toute sa
carrière.
La relation précaire qui se construit entre les deux est
une étincelle d'humanité dans une terre en friche stérile, où la
brutalité et l'anarchie règnent en maître, est le coeur qui bat de ce
drame éparse et nihiliste.
Vu l'atmosphère, The Rover est
fantastique. Épaulé par la BO évocatrice de Antony Partos, on a The Road
qui rencontre Of Mice and Men avec des nuances de Mad Max mais le film
avance à un pas méthodique et c'est payant quand il devient renversant.
Et même si son impact émotionnel est mis en sourdine, ça n'en reste pas moins une atmosphère merveilleuse
Auteur : Traduction Ptiteaurel@rpattzrobertpattinson.com
Merci http://www.rpattzrobertpattinson.com/
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