Robert Pattinson met un pieu dans le coeur d'Edward Cullen avec son rôle dans The Rover qui "redéfinit sa carrière".
R.I.P Edward Cullen.
Sept semaines dans la fournaise
de l'Outback Australien a accompli quelque chose que même l'armée de
vengeance des Volturi n'a pas pu.
Décrit par un magazine influent
dans l'industrie comme "une redéfinition de carrière", la performance à
contre-genre de Robert Pattinson dans le rôle d'un vagabond lent
d'esprit dans le thriller se passant dans un désert sombre "The Rover"
lui a permis de sortir de l'ombre de la saga Twilight.
Cela pourrait expliquer
l'attitude décontractée et charmante de l'acteur anglais de 28 ans
durant les interview pour le très attendu film de David Michod après
Animal Kingdom - le film qui a réinventé la carrière de Jacki Weaver et
Ben Mendelsohn - qui contraste avec sa politesse et son attitude un peu
réservée envers les médias lors du phénomène Twilight.
Pattinson raconte que les
critiques élogieuses qu'il y a eu au Festival du Film de Cannes le mois
dernier, où The Rover a été projeté dans la prestigieuse sélection de
minuit, lui donne le sentiment d'une validation "pour environ 5 secondes".
Mais son prochain film est presque plus important.
"Avec tous ce qui est arrivé pour Twilight, je sais que si je n'avais pas été moi, je me serais jugé", dit-il.
"C'est presque comme la mise
en place d'une marque. Si vous obtenez assez de bonnes critiques pour
que les gens aillent voir le film espérant voir un bon film, alors la
moitié de votre travail est fait."
Guy Pearce, le partenaire de
Pattinson dans "the rover", a su passer de l’idole d'un soap opéra à un
acteur sérieux il y a deux décennies avec "Les aventures de Priscilla :
Reine du Désert", qui a aussi été choisi pour la sélection de minuit à
Cannes.
"A la base , il a des rôles principaux mais il joue sans cesse des rôles avec des personnages marquants" raconte pattinson.
"J'ai toujours admiré la manière dont il fait ça et j'aimerai avoir la même carrière."
L'acteur vient juste de finir le
tournage de sa propre "Reine du désert", dirigé par le réalisateur
allemand Werner Herzog et avec Nicole Kidman dans le rôle de
l'archéologue Gertrude Bel, au Maroc.
Le rôle de T.E Lawrence, dit-il, a été son plus grand défi jusqu'ici.
"Même si je n'ai que quelques
scènes, c'était définitivement la chose la plus effrayante que j'ai
faite. Je joue Lawrence d'Arabie. Ce sont d'énormes chaussures à
enfiler. C'était juste dingue de marcher avec le costume."
Même quand Edward Cullen
dominait sa vie, Pattinson prenait le temps pour d'autres projets, comme
Remember Me avec l'australienne Émilie de Ravin, "De l'eau pour les
éléphants" avec Reese Witherspoon et Christoph Waltz, et le drame
d'époque Bel Ami avec Uma Thurma, Kristin Scott Thomas et Christina
Ricci.
Ses collaborations avec le
réalisateur canadien David Cronenberg, pour Cosmopolis et Maps To The
Stars, pour qui sa collègue Julianne Moore a remporté le prix de la
meilleure actrice au festival du film de Cannes cette année, lui ont
fait gagné le respect du cinéma d'art et d'essai.
Mais c'est son personnage de
Rey, un lent d'esprit en manque d'affection au point de s'auto-anéantir,
qui a tracé une séparation dans le sable avec Twilight.
Michod a fait subir à Pattinson deux séances d'auditions rigoureuses de 3 heures avant de le choisir pour le rôle.
"J'ai toujours pensé que c'était un beau mec au visage anguleux, troublant," Raconte le réalisateur.
"Puis, je l'ai rencontré et
il était bien plus intéressant que ça. Ce n'était pas juste un beau
garçon. Il avait un visage très intéressant. Il était d'une manière
intéressante, maladroit. Et clairement très brillant."
"Et le fait qu'il était près à
revenir deux jours plus tard (pour la seconde audition) m'a fait dire
définitivement qu'il voulait vraiment faire ce film et qu'il voulait
vraiment travailler dur."
" Ça disait aussi qu'il était assez humble pour ne pas penser que ça lui serait servi sur un plateau."
Puisque The Rover avait un
budget de 12 million de dollars, et a requis le défi de tourner 7
semaines dans l'Outback australien de Février à Mars, il est clair que
ni l'argent ni le glamour ont été les facteurs qui ont fait que
Pattinson désirait le rôle.
Mais l'éloignement des lieux a
en fait été un bonus pour Pattinson, qui était ravi d'échapper à
l'attention des médias qui a suivi suite à sa rupture avec sa
petite-amie de longue date, Kristen Stewart à la suite de sa liaison
avec le réalisateur de "Blanche Neige et le chasseur", Rupert Sanders.
"L'environnement ne vous laisse pas vraiment aller dehors,"
raconte t-il durant une pause durant le tournage d'une scène dans le
seul pub de Marree, à l'intersection des pistes de Birdsville et
Oonadatta. Le mercure sur le plateau ce jour là était aux alentours de
40°.
Le temps et la distance ont changé son point de vue.
"Je suis constamment incité à dire à quel point c'était horrible,"
dit Pattinson durant la conférence de presse la semaine dernière avant
la première australienne du film au Festival du Film de Sydney.
"Mais j'ai vraiment aimé.
J'ai découverte combien c'était incroyablement serein d'être capable de
regarder l'horizon. J'ai aimé la dureté du paysage aussi. Il y a quelque
chose d'étrangement mystique à ce sujet."
La transformation externe de Pattinson du beau garçon à la victime brutalisée n'a pas été une mince affaire.
Le département coiffure et
maquillage l'a aspergé d'une combinaison d'huile d'olive, d'insecticide,
et de crème solaire pour achever l'apparence maladive de Rey. Les bras
de l'acteur ont été rasé pour le faire paraître plus mince, plus blanc
et plus vulnérable. Et ses cheveux ont été grossièrement tondu pour
donner l'impression qu'il a souffert d'un méchant cas de gale. C'était
un processus quotidien qui prenait quasiment deux heures.
le changement interne de Pattinson est encore plus saisissant.
Ironie du sort, l'acteur crédite
son expérience sur les film Twilight comme le facteur majeur l'ayant
aidé à trouver ce personnage qui lui a permis de progresser.
"Je n'ai jamais vraiment eu
quelqu'un qui s'en est pris à moi à l'école. Je pense que j'ai fait en
sorte de contourner les abords de chaque petits groupes différents
imaginable," raconte Pattinson.
"Mais pour certaines raisons, J'ai eu Rey, qui a été victime d'intimidation toute sa vie."
"Je pense que c'est de la
peur aussi. Et je suppose que peut-être ces dernières années, être un
peu effrayé de la foule, être un peu paranoïaque quand vous marcher dans
la rue, ça m'a nourri un peu."
"Ce sentiment d'être
extrêmement prudent et aussi de ne pas savoir comment les gens vont
réagir. Il y'a des problèmes de conscience la dedans. Être un peu plus
isolé, vous sépare un peu d'un comportement normal."
"Rey regarde les gens sans savoir s'ils vont le frapper ou rire."
Traduction Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.fr
Merci http://therpattzrobertpattinson.blogspot.fr
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