dimanche 6 août 2017

Nouvelle interview audio de Robert Pattinson avec The Hollywood Reporter

Dans une longue interview audio de plus de 40 minutes Scott Feinberg a discuté avec Robert à propos de sa carrière, sa célébrité, des Twihards et bien plus...


 

[Cliquez sur l'image pour accéder à la vidéo]

Résumé de l'interview :
Le journaliste lui demande où il est né, où il a grandi et quel travail faisait ses parents...
Robert : Il explique qu'il est né et a grandi à Barnes, à côté de Londres. Son père a fait plusieurs métiers, il était concessionnaire automobile et sa mère a travaillé avec lui, elle était agent de mannequin avant cela. 
D'après les recherches du journaliste, il semblerait que la musique était sa première passion, avant le cinéma. 
Robert : Oui, il faisait beaucoup de petits concerts, de scènes ouvertes jusqu'à Twilight, quelques mois avant sa sortie. Quasiment tous ses amis sont musiciens. Il joue du piano, de la guitare et chante, tout le monde le faisait à cette époque à Londres, c'était le retour du Folk. 
Journaliste : Les gens peuvent l'entendre sur la bande originale du 1er Twilight. 
Robert : Durant le tournage du 1er Twilight il faisait encore des scènes ouvertes et c'est comme cela que la réalisatrice a découvert qu'il chantait. Il y avait un bar à côté de son hôtel où il jouait 2 fois par semaine. 

Le journaliste lui demande comment il en est arrivé à faire du mannequinât quand il avait 12 ans. 
Robert : Il était assez grand et sa mère l'a incité à le faire, elle l'a emmené dans une agence de mannequin, il a fait plein de casting mais n'a eu que 4 contrats !
Journaliste : Comment en est-il venu à faire du théâtre, à jouer ? Il revient sur le fait que son prof de théâtre à l'époque lui avait déconseillé de continuer. 
Robert : Il est allé dans une école très portée sur les arts. Il raconte de nouveau l'histoire où il était avec son père et lorsqu'ils ont croisé un groupe de jolies filles qui faisaient du théâtre il lui a dit d'en faire aussi. 
Journaliste : Comment a t-il fait pour avoir un agent la première fois ?
Robert : Grâce au premier rôle qu'il a joué, la fille du propriétaire de la compagnie de théâtre était la meilleure amie de la personne qui est devenue (et est toujours) son agent à Londres. Il avait 15 ans. Il n'aurait pas du avoir le rôle car il n'avait pas 18 ans, mais tout les autres étaient à l'université et il était le seul suffisamment grand qui restait et avait l'air normal.
Journaliste : Le jour où il a joué, savait-il qu'il y avait un agent qui le regardait ?
Robert : Non, même s'il aimait le monde du théâtre à l'époque il envisageait plutôt de travailler dans les coulisses. 
Le journaliste revient sur l'anecdote que Robert a récemment raconté sur son expulsion lorsqu'il était à l'école. 
Robert : Il n'en revient pas d'avoir raconté cette histoire. Il a eu une période cleptomane entre 9 et 11 ans, beaucoup d'enfants recherchent un moyen de faire des trucs mauvais et lui c'était en volant des magazines porno. 
Le journaliste lui demande s'il a eu des ennuis après. 
Robert : Oui, il était dans une école très stricte à l'époque, à cause de cet épisode il est allé dans une école plus libérale après. 
Journaliste : Qu'est ce qui a changé une fois qu'il a eu un agent ?
Robert : Sa première audition a été pour le film Troie, pour le rôle que Garrett Hedlund a fini par jouer. A l'époque il ne savait pas vraiment en quoi consistait le métier d'acteur  et c'est devenu très réel quand il a auditionné pour être le cousin de Brad Pitt. Avant cela, lorsqu'il faisait des auditions de mannequin c'était très démoralisant, les gens ne vous regardent pas vraiment mais regardent votre book. Alors que pour une audition en tant qu'acteur c'est très différent, il y a tout un processus et c'était très intéressant. 
Journaliste : Qu'elle a été la première audition qui a abouti ?
Robert : Vanity Fair. 
Journaliste : Ils l'ont enlevé du film ?
Robert : Oui, c'était la scène de fin, il jouait le beau-fils de Reese, c'était supposé finir sur une scène triste. Son meilleur ami, Tom Sturridge jouait l'autre fils, c'était pour tous les deux leur premier rôle, ils sont allés à l'école ensemble. Ils sont allés à la projection et personne ne lui avait dit qu'il avait été coupé. 
Le journaliste revient sur son rôle de Cédric Diggory dans Harry Potter et la coupe de feu. Est-ce qu'il a eu le sentiment d'avoir beaucoup de chance en ayant ce rôle ?
Robert : Oui ! Il avait aussi fait à l'époque le film "L'anneau sacré",qui est sorti sous plein de noms différents à travers le monde! Il a fait l'anneau sacré juste après Vanity Fair et le tournage au Cap a été une expérience incroyable pour lui à 17 ans. A l'époque il a convaincu sa mère qu'il n'avait pas besoin d'un chaperon sur le tournage et qu'il pouvait y aller seul, donc il a eu son propre appartement là-bas. 
Journaliste : Quelle impression cela lui a laissé de faire partie d'une aussi grosse franchise qu'Harry Potter. 
Robert : A l'époque les membres du casting étaient des enfants et ils étaient très sympa ! C'était un tournage très protégé, tout se passait en studio, c'était assez particulier car la plupart des acteurs allaient à l'école en même temps, il faisait partie des plus âgés parmi les jeunes. Ils ont vraiment bien fait les choses. 
Journaliste : Entre Harry Potter et Twilight cela a été assez calme pour lui. Il n'y a pas eu de contre-coup après Harry Potter ?
Robert : Il a signé avec son agent américain au moment d'Harry Potter. Comme il ne se passait rien pour lui aux États-Unis, il est rentré en Angleterre. Il a fait quelques trucs intéressants, il ne se rappelle plus vraiment de l'ordre chronologique des tournages mais il a fait un téléfilm pour BBC 3 "The Haunted Airman", il a fait une comédie ensuite (The Bad Mother's Handbook) et puis il a joué Salvador Dali jeune, qui a été une sacrée expérience. C'était la première fois qu'il faisait des recherches pour un rôle. Il n'était pas encore à 100% sûr de poursuivre le métier d'acteur mais ce rôle l'a aidé. Il faisait encore de la musique a cet époque et tout le monde autour de lui commençait à faire leur propre concert, a être signé... A chaque fois qu'il disait qu'il en avait terminé avec ça, il obtenait un autre rôle. 
Journaliste : Stephanie Ritz, son agent américain lui a ensuite parlé du rôle pour Twilight. 
Robert : A l'époque il tournait énormément de vidéos pour les auditions. Donc il a envoyé une vidéo, qu'il a tourné avec Tom Sturridge, ils tournaient les auditions ensemble et jouaient la fille l'un pour l'autre, ils auditionnaient souvent pour les mêmes choses et vivaient dans le même appartement...
Il est allé à Los Angeles et a auditionné pour une autre comédie romantique, mais il a complètement raté l'audition. Après l'audition, il a téléphoné a ses parents pour dire qu'il arrêtait, ils lui ont dit d'arrêté si ça l'énervait autant et lui par esprit de contradiction leur a répondu "Ne me dites pas ce que je dois faire !". Puis il a auditionné pour Twilight le jour d'après.

Journaliste : Ce n'était pas prévu qu'il auditionne pour Twilight ? Était-ce juste parce qu'il était déjà sur place ?

Robert : Ça l'était, il avait parlé avec Catherine, il était supposé lire les livres, mais vu qu'il n'avait pas eu l'autre rôle il ne l'a pas fait, car il était trop énervé. Puis finalement il est allé passé l'audition chez Catherine Hardwicke. Il était la dernière personne qu'ils ont vu.

Journaliste : Que c'est-il passé durant cet audition ?

Robert : Il n'avait aucune attente particulière vu ce qu'il s'était passé lors de sa précédente audition et puis il a eu une soudaine crise de panique et a pris un valium juste avant. Auparavant lors des auditions il se disait qu'il devait constamment prouver ce qu'il valait, alors que là ça n'a pas été le cas, en plus comme il n'arrivait pas à trouver la maison il est arrivé avec 30 minutes de retard. Durant l'audition, ils ont fait 4 scènes différentes. Il était très sérieux, il ne voyait pas le film comme un film léger. Il avait vu Thirteen auparavant et il s'était dit que ce serait dans la même veine.

Journaliste : Les producteurs n'étaient pas emballés par Robert...

Robert : Personne ne l'était ! Ils trouvaient qu'il avait l'air trop vieux et il était potelé à l'époque également.

Journaliste : Il ne s'était pas rasé ?

Robert : Ça résultait du fait que pendant plusieurs années il n'a fait que boire et jouer de la musique ! Il est allé à un autre entretien avec les producteurs où il avait pris soin de lui !

Journaliste : A t-il réalisé quand il a eu le rôle que cela allait changer sa vie ?

Robert : Il ne se doutait pas des conséquences, mais il savait qu'il se passerait quelque chose, il savait qu'il y avait 3 autres livres et que quelque chose se passerait.

Journaliste : Est-ce que quelqu'un lui a déconseillé d'accepter le rôle ?

Robert : Non, autour de lui personne n'avait entendu parler de ces livres.

Journaliste : Le phénomène vient-il seulement du film ou est-ce parce que le succès des livres a grandi ? Quand est-ce que ça a vraiment commencé ?

Robert : Environ 6 mois avant la sortie du film, il sentait que le phénomène prenait de plus en plus d'ampleur et quand le film est sorti c'était partout !

Journaliste : Qu'a t-il fait pour préparer le rôle (en dehors de lire les livres) ? 

Robert : C'était son premier travail aux États-Unis, il est allé à Portland 2 mois avant le tournage pour s'imprégner. Il se disait que s'il y était plus longtemps et qu'il investissait plus de temps que les autres avant leur arrivée, il aurait l'air cool.

Journaliste : Quel était l'aspect le plus intimidant ?

Robert : Tout, il se disait qu'il n'avait pas le droit à l'erreur.

Le journaliste revient sur le fait que Robert a failli se faire virer. Quel était le problème avec les producteurs ?

Robert  : Il avait eu une bonne expérience sur le tournage de Dali et sur ce tournage là il argumentait beaucoup. Il se disait que pour jouer le personnage il devait être celui qui le connaît le mieux, celui qui le défend.

Journaliste : Sur quoi lui et les producteurs n'étaient-ils pas d'accord ?

Robert : Pour lui la logique de l'histoire voulait que si on veut tuer quelqu'un juste en le touchant, alors il faut éviter de le toucher. Pour lui l'important était de se concentrer sur la souffrance, pour lui les personnages ne devaient jamais se toucher, on devait ressentir que c'était douloureux quand ils étaient ensemble. Il ne voyait pas l'histoire comme une romance adolescente. Les producteurs voulaient qu'il soit plus accessible.
Journaliste : Quand le film sort, Robert a 22 ans, que ce souvient-il de cette période et comment les choses ont-elles changé une fois que les gens ont vu le film ?
Robert : Il se souvient être allé au Comic Con, les choses avaient été dingue mais après coup rien n'avait vraiment changé dans sa vie, ensuite ils ont fait la promo du film, il a également fait le tour des centres commerciaux avec Hot Topic, c'était la folie totale durant cette tournée et dès qu'il rentrait chez lui c'était calme. Et puis lors de l'avant-première, c'est vraiment à ce moment-là qu'il a réalisé qu'il avait fait un film, jusque là pour lui c'était surtout de la rigolade, c'est devenu très effrayant et il  est parti, il est retourné en Angleterre dès le lendemain. 
Journaliste : Qu'est ce qui a été effrayant, se voir ou voir la réaction des gens ?
Robert : C'était la réaction du public, quand le personnage est apparu à l'écran les gens ont commencé à crier dans le cinéma, c'était l'hystérie et tout à coup il a réalisé qu'il ne contrôlait pas ce qu'il se passait. Il était trop jeune pour savoir comment gérer tout cela. 
Le journaliste revient sur la déclaration d'Emma Watson en 2011 sur la célébrité de Robert, qu'elle avait du mal a imaginé ce qu'il pouvait vivre. Le journaliste lui demande qui sont les fans de Twilight ?
Robert : Les plus bruyantes ne représentent qu'un tout petit groupe, ce sont des femmes éduquées entre 28 et 60 ans. Les gens ne réalisent pas que ce ne sont pas des adolescentes. La plupart des gens qui ont vu Twilight n'étaient pas des "Twi-hards".

Journaliste : Le fait de sortir avec sa collègue a t-il rendu les choses plus difficile, car cela pouvait confirmer les fantasmes de ces gens ?

Robert : Les gens l'auraient imaginé de toute façon, même quand ils n'étaient pas ensemble, les gens disaient qu'ils l'étaient. Ça ne faisait pas de différence et c'est toujours le cas. Ça a vraiment changé l'implication des paparazzi dans sa vie. C'est simplement économique, il y a deux personnes sur une photo plutôt qu'une et la question la plus pertinente pour ceux qui lisent les magazines à potins est "Ou en est une relation ?".

Journaliste : Est-il devenu casanier à cause de tout cela où l'était-il déjà avant ? Est-ce que ça a changé sa façon de sortir ?

Robert : Il n'est pas vraiment casanier. Jusqu'à ses 25 ans, quand il était dans l’œil de la tempête, il n'avait pas vraiment le temps d'y réfléchir, il était tout le temps occupé. Quand la série touchait à sa fin et que les choses ont commencé à se calmer, c'est là qu'il a réalisé que son ancien mode de vie était terminé et qu'il vivait dans un autre monde et cela lui a fait peur. Cosmopolis lui a fait réaliser qu'au départ s'il a commencé à faire ce métier c'est parce qu'il avait une raison.

Le journaliste explique que durant Twilight, Robert continuait à travailler sur d'autres films qui étaient très différents. Était-il motivé par le fait qu'il devait prouver qu'il était capable de faire autre chose ?

Robert : Non, dès la sortie du premier il a su qu'il devait très rapidement se diversifier, s'il avait du attendre la fin des 5 films il serait arrivé à la fin de sa vingtaine.

Journaliste : Les réalisateurs avaient-ils des idées préconçues sur lui à cause de Twilight ? 

Robert : Pas plus qu'en étant grand et blond, où on a pu lui dire qu'il ne correspondait physiquement au personnage, ce qui était très frustrant. Étrangement, il est déjà arrivé que d'autres réalisateurs pensent qu'il jouait son propre rôle dans Twilight.
Journaliste : A la fin de Twilight, il décroche Cosmopolis, la première de ses 2 collaborations avec David Cronenberg. David Cronenberg lui a t-il expliqué pourquoi il avait pensé à lui ?
Robert : Il avait lu le scénario bien avant et il se trouvait trop jeune pour le faire. Il ne l'avait même pas encore rencontré, c'était juste une offre et il avait du mal à y croire. Il était nerveux rien qu'à l'idée de le rappeler pour lui dire qu'il était intéressé. Il se souvient l'avoir rappeler pour lui dire qu'il avait aimé et qu'il voulait le faire, mais qu'il n'était pas sûr de comprendre et David lui a répond "Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas". 
Journaliste : Robert a parlé de ce film comme une expérience qui a changé sa vie et deux ans plus tard il retournait avec lui. D'avoir fait Cosmopolis et Maps to the stars, qui a été sélectionné à Cannes la même année que The Rover... Qu'est ce qui a changé durant ces 2-3 ans, dans la vision qu'il avait de lui-même, ce dont il se sentait capable ? 
Robert : C'est un lent processus, il fait simplement les rôles qu'il veut faire, il s'en fiche s'il ne fait pas d'argent avec ces films, tant qu'il peut en faire un autre. 
Journaliste : Il semblerait que le choix des réalisateurs est important pour Robert, entre David Michod, Herzog, Gray, les frères Safdie...Est-ce que c'est le point le plus important pour lui ? 
Robert : Ça compte, ce sont des personnes qu'il admire, il avait conscience de manquer de crédibilité . Et donc il se disait "Si Herzog et Anton Corbjin et tous ces gens m'engagent, et bien, vous devrez dire de la merde sur vos héros si vous voulez dire de la merde sur moi." 
Journaliste : Cela ne fait que 5 ans depuis la fin de Twilight et voila qu'on le considère comme un des meilleurs acteurs à Cannes cette année, c'est incroyable, même si ça a du lui paraître long pour en arriver là. 
Robert : Ça a été rapide, il savait qu'en signant pour une saga cela lui prendrait 10 ans pour aller de l'avant. C'est ce qu'il a dit à son agent et cela a pris 10 ans. 
Journaliste : En sachant tout ce que cela a entraîné pour lui, dirait-il oui à Twilight si on lui proposait aujourd'hui ?
Robert : Oui, ce n'est que du bon. Il a toujours su qu'il avait pris la bonne décision. Il n'aurait jamais fait ses autres rôles sans Twilight. 
Le journaliste revient sur Good Time. Comment en est-il venu à travailler avec les frères Safdie, qui n'étaient pas vraiment connu auparavant ?
Robert : Josh décrit Connie comme un psychopathe romantique. Robert réexplique que tout à démarré lorsqu'il a vu une photo d'Heaven Knows What... C'est rare quand il aime quelque chose, il a eu le même sentiment quand il a vu le film de Claire Denis "White Material". Il savait qu'il devait travailler avec eux donc il a tout fait pour. Il recherche des films où on ne juge pas que la performance, parfois les films sont complètement en dehors de la réalité, ce qui nous pousse a accepter le monde que le réalisateur a créé. Heaven Knows What est à la limite entre la performance et le monde réel et il avait envie de faire quelque chose de similaire.

Journaliste : Robert a vraiment du devenir un acteur de genre pour ce film, il a modifié son apparence, fait quelque chose de nouveau....

Robert : Cela est lié à ses insécurités, du fait qu'il est londonien, il ne peut pas faire ci ou ça... l'intérêt d'être acteur c'est justement de briser ces stéréotypes.

Journaliste : Connie est très différent de ces autres rôles. Il revient sur une citation de Josh Safdie, " Il n'a pas besoin d'argent, il recherche quelque chose de bien plus existentiel, il ressemble à Connie de ce point de vue. Il se sentait en prison et il ne pouvait pas être libre à cause de Twilight." Est-ce exact ?

Robert : Pas vraiment, il s'est toujours senti très libre et chanceux. Il ne s'est jamais senti piégé ou foutu. Il a toujours essayé de ne pas se laisser piéger.

Journaliste : Benny Safdie l'un des réalisateurs, joue également le rôle du frère, Nick, dans le film. Il revient sur la relation que Robert et Benny ont créé en échangeant des emails, en créant un passé aux personnages... Comment ont-ils développé cette relation ?

Robert : Il a eu le scénario par morceau au fur et à mesure durant 1 an. C'était la première fois qu'il créait une relation de ce genre avec un autre acteur.

Journaliste : Comment Benny passait de l'acteur au réalisateur sur le tournage ?

Robert : Quand ils tournaient une scène ensemble, il restait principalement dans son rôle, il co-réalisait surtout les scènes dans lesquelles il n’apparaissait pas. Mais la dynamique entre acteur et avec un réalisateur est différente, ça pouvait créer une confusion.

Journaliste : Avec ce film, Robert reçoit les meilleures critiques de sa carrière, est-ce un moment spécial pour lui ?

Robert : Oui, c'est aussi lié au style du film, des réalisateurs, très rapide, détaillé, extrême... Le film est très contemporain.

Journaliste : Après ça est-ce qu'il est ouvert à l'idée de tourner une autre franchise ou recherche t-il encore quelque chose de très spécifique. 

Robert : Il est ouvert à tout. Depuis le début, à chaque fois qu'il tourne il se dit que ça va être son dernier rôle. Hier il a assisté à une projection et tout le monde a aimé le film, il se demandait s'il arrivait au point culminant de sa carrière et puis il a pris conscience qu'il tournait le nouveau film de Claire Denis dans 2 semaines, c'est dingue !



Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.fr

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