A l'occasion de la promotion de Certain Women lors du Festival du Film de New York [NYFF 2016], Kelly Reichardt évoque Kristen, Lily Gladstone, le fond du projet et le tournage dans une interview avec Zimbio.
Journaliste : Merci beaucoup de parler avec moi. J'ai beaucoup aimé Certain Women. Vous avez toujours un tel sens aiguisé du temps et de l'endroit dans vos films.
Kelly Reichardt : Merci.
Journaliste : Et aussi les performances que vous avez pu obtenir de ces actrices sans talent, sans nom …
Kelly Reichardt : Je vous remercie.
Journaliste : Et un film avec un corgui … Vous m'avez eu.
Kelly Reichardt : [Rires] Nous y voilà. Vous étiez prêt alors. Ce corgui est venu avec le ranch.
Journaliste : Oh, c'est vrai ? Cool un package.
Kelly Reichardt : Ouais.
Journaliste : Je voulais commencer en vous posant des questions sur le scénario. C'était la première histoire sans Jonathan Raymond que vous avez fait depuis un moment …
Kelly Reichardt : Un peu, oui.
Journaliste : Oui, alors je me demandais si c'était intimidant d'adapter les personnages de Maile Meloy ?
Kelly Reichardt : En fait, c'était effrayant. Ouais, je suppose qu'il y a une constante qui va et vient en travaillant avec Jon simplement parce que nous sommes très proches et là c'était simplement moi seule dans une pièce. Mais Maile était super généreuse en me laissant décider quelles histoires … J'ai échangé une histoire à un moment donné et elle a simplement en quelque sorte avancé avec cela. C'était simplement en quelque sorte ce concept de laisser les choses êtres mauvaises pendant un certain temps alors que vous faites votre chemin et que vous atterrissez sur quelque chose qui fonctionne.
Journaliste : J'ai saisi. Avez-vous tourné dans le Montana ?
Kelly Reichardt : Oui à Livingston et dans les environs de Livingston, une région appelée Clyde Park.
Journaliste : Donc, l'histoire a dicté l'endroit ?
Kelly Reichardt : Oui, c'était le cas. C'était à peu près cela. J'ai fait des repérages autour de Boise pendant un certain temps et c'étaient les histoires qui m'ont ramené dans le Montana. Et le Montana nous a donné une subvention qui a rendu assez attrayant le travail là-bas. [Rires] Donc cela a aidé.
Journaliste : Oh, c'est génial. Donc, le titre du film que j'ai lu sonne comme ne généralité, mais le film est plus spécifique. Voulez-vous dire que le titre est ironique ?
Kelly Reichardt : Le titre, je l'ai volé à l'une de mes collègues, Peggy Ahwesh chez Bard. Elle a un film des années 90 qui a le même titre. Je ne voulais pas le dire ironiquement, mais, comme vous l'avez dit, plus dans un sens général.
Journaliste : Comme tous vos films, celui-ci n'utilise pas beaucoup de musique sauf pour le début et la fin. Vous utilisez beaucoup de sons d'arrière plan naturels. Votre style est-il une réponse au bombardement sensoriel des films de super héros et des trucs traditionnels ?
Kelly Reichardt : Je ne sais pas si c'est une réponse à tout cela. Je ne suis pas sûre que quelqu'un soit en question. Mais c'est une option à tout cela je suppose. C'est plus ce qui fonctionne pour moi. J'aime utiliser le son d'un endroit. Livingston est un endroit très venteux, donc le vent faisait toutes sortes de sons différents selon l'endroit où vous étiez. Parfois musical presque. Et puis c'est entouré par un dépôt de trains donc c'est agréable de travailler avec les trains et d'avoir les bruits de la vie et tout. C'est donc l'approche que j'ai adoptée pour quelques films. Essayer d'utiliser ces sons à la place d'une bande sonore. Et puis, il y a une partie d'une bande sonore de Jeff Grace.
Journaliste : Pouvez-vous parler de cette scène lorsque Lily Gladstone quitte la route. Pourquoi utiliser la musique ?
Kelly Reichardt : En m'accordant un petit moment de film. [Rires] Nous avons continué de la mettre et de la retirer. J'avais simplement le sentiment que [cela disait], laissez-nous délivrer un moment d'émotion. J'ai en quelque sorte suivi. Je pense que cela aurait également pu fonctionner sans, c'était tout simplement différent avec elle.
Journaliste : Il s'agit d'un moment puissant, l'image de la voiture glissant par elle-même.
Kelly Reichardt : Je sais, en fait c'était, dans le scénario et dans ma conception originale, il s'agissait de glisser sur la glace. À mon image du film tout blanc, j'espérais qu'il y aurait tellement de neige, mais il y avait, comme, la moindre quantité de chutes de neige pendant des années … C'est simplement devenu cette autre chose qui a bien fonctionné.
Journaliste : Que diriez-vous à propos du fait de travailler avec cette distribution collégiale, je suppose que ce n'est pas vraiment pas un ensemble, mais c'est probablement votre distribution avec le plus stars, avec Night Moves. Était-ce stimulant de travailler avec trois histoires distinctes en ce qui concerne la direction des acteurs ?
Kelly Reichardt : Eh bien simplement que vous travaillez sur ces histoires individuelles et que vous voulez que cela fonctionne dans son ensemble. Vous essayez simplement d'obtenir une prise sur le ton que l'histoire de Laura aura et la façon dont cela va se jouer sur l'histoire du ranch, donc c'est en ça que c'était stimulant. Et aussi, nous étions toujours au début d'une partie d'un fille, vous savez ? Vous vous dites toujours, voilà nous sommes de retour dans la section garde robe pour choisir des costumes pour les nouveaux acteurs qui arrivent. Vous êtes constamment au point de départ de quelque chose. C'était stimulant. Combien de personnes devez-vous avoir pour un ensemble ?
Journaliste : [Rires] Oui je ne sais pas vraiment …
Kelly Reichardt : [Rires] Je suppose que c'était une sorte d'ensemble. J'ai eu Michelle au milieu et j'avais travaillé avec elle et [James] Le Gros auparavant donc c'était un peu un sursis avant d'entrer dans la section suivante qui avait plus de complexité logistique. Mais ouais j'ai été fan de Rene Auberjonois depuis toujours. Il est fantastique. Et Jared Harris, c'était génial. Et bien sûr, je suis fan de Laura Dern depuis longtemps. Avec Kristen, je m'inquiétais un peu du fait qu'elle était trop grande pour le rôle, mais elle a réussi à faire en sorte que ce soit son histoire. Elle m'a simplement impressionné. Mais oui, cela a continué à changer. Il n'y avait rien à installer.
Journaliste : La dernière fois que nous avons discuté, nous avons parlé de subvertir les attentes du public et de la manière dont cela a conduit au suspense dans ce film. Et vous faites la même chose ici, vous subvertissez les attentes, alors je me demandais quel était votre but.
Kelly Reichardt : Eh bien, j'essaie de penser à ce que vous voulez dire.
Journaliste : Avec la situation des otages et aussi avec Lily et Kristen.
Kelly Reichardt : Oh je vois. Je ne sais pas, avec Night Moves, c'était facile de voir ce que serait l'attente. Dans celui-ci, je n'ai jamais vraiment su où cela s'intégrait donc je suppose que je ne l'avais pas vraiment à l'esprit. Cela semblait fonctionner pour lui-même.
Journaliste : Il s'agissait plutôt de raconter les histoires ?
Kelly Reichardt : Oui et je pense que trouver le ton du film était la chose la plus difficile.
(...)
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Journaliste : Et aussi les performances que vous avez pu obtenir de ces actrices sans talent, sans nom …
Kelly Reichardt : Je vous remercie.
Journaliste : Et un film avec un corgui … Vous m'avez eu.
Kelly Reichardt : [Rires] Nous y voilà. Vous étiez prêt alors. Ce corgui est venu avec le ranch.
Journaliste : Oh, c'est vrai ? Cool un package.
Kelly Reichardt : Ouais.
Journaliste : Je voulais commencer en vous posant des questions sur le scénario. C'était la première histoire sans Jonathan Raymond que vous avez fait depuis un moment …
Kelly Reichardt : Un peu, oui.
Journaliste : Oui, alors je me demandais si c'était intimidant d'adapter les personnages de Maile Meloy ?
Kelly Reichardt : En fait, c'était effrayant. Ouais, je suppose qu'il y a une constante qui va et vient en travaillant avec Jon simplement parce que nous sommes très proches et là c'était simplement moi seule dans une pièce. Mais Maile était super généreuse en me laissant décider quelles histoires … J'ai échangé une histoire à un moment donné et elle a simplement en quelque sorte avancé avec cela. C'était simplement en quelque sorte ce concept de laisser les choses êtres mauvaises pendant un certain temps alors que vous faites votre chemin et que vous atterrissez sur quelque chose qui fonctionne.
Journaliste : J'ai saisi. Avez-vous tourné dans le Montana ?
Kelly Reichardt : Oui à Livingston et dans les environs de Livingston, une région appelée Clyde Park.
Journaliste : Donc, l'histoire a dicté l'endroit ?
Kelly Reichardt : Oui, c'était le cas. C'était à peu près cela. J'ai fait des repérages autour de Boise pendant un certain temps et c'étaient les histoires qui m'ont ramené dans le Montana. Et le Montana nous a donné une subvention qui a rendu assez attrayant le travail là-bas. [Rires] Donc cela a aidé.
Journaliste : Oh, c'est génial. Donc, le titre du film que j'ai lu sonne comme ne généralité, mais le film est plus spécifique. Voulez-vous dire que le titre est ironique ?
Kelly Reichardt : Le titre, je l'ai volé à l'une de mes collègues, Peggy Ahwesh chez Bard. Elle a un film des années 90 qui a le même titre. Je ne voulais pas le dire ironiquement, mais, comme vous l'avez dit, plus dans un sens général.
Journaliste : Comme tous vos films, celui-ci n'utilise pas beaucoup de musique sauf pour le début et la fin. Vous utilisez beaucoup de sons d'arrière plan naturels. Votre style est-il une réponse au bombardement sensoriel des films de super héros et des trucs traditionnels ?
Kelly Reichardt : Je ne sais pas si c'est une réponse à tout cela. Je ne suis pas sûre que quelqu'un soit en question. Mais c'est une option à tout cela je suppose. C'est plus ce qui fonctionne pour moi. J'aime utiliser le son d'un endroit. Livingston est un endroit très venteux, donc le vent faisait toutes sortes de sons différents selon l'endroit où vous étiez. Parfois musical presque. Et puis c'est entouré par un dépôt de trains donc c'est agréable de travailler avec les trains et d'avoir les bruits de la vie et tout. C'est donc l'approche que j'ai adoptée pour quelques films. Essayer d'utiliser ces sons à la place d'une bande sonore. Et puis, il y a une partie d'une bande sonore de Jeff Grace.
Journaliste : Pouvez-vous parler de cette scène lorsque Lily Gladstone quitte la route. Pourquoi utiliser la musique ?
Kelly Reichardt : En m'accordant un petit moment de film. [Rires] Nous avons continué de la mettre et de la retirer. J'avais simplement le sentiment que [cela disait], laissez-nous délivrer un moment d'émotion. J'ai en quelque sorte suivi. Je pense que cela aurait également pu fonctionner sans, c'était tout simplement différent avec elle.
Journaliste : Il s'agit d'un moment puissant, l'image de la voiture glissant par elle-même.
Kelly Reichardt : Je sais, en fait c'était, dans le scénario et dans ma conception originale, il s'agissait de glisser sur la glace. À mon image du film tout blanc, j'espérais qu'il y aurait tellement de neige, mais il y avait, comme, la moindre quantité de chutes de neige pendant des années … C'est simplement devenu cette autre chose qui a bien fonctionné.
Journaliste : Que diriez-vous à propos du fait de travailler avec cette distribution collégiale, je suppose que ce n'est pas vraiment pas un ensemble, mais c'est probablement votre distribution avec le plus stars, avec Night Moves. Était-ce stimulant de travailler avec trois histoires distinctes en ce qui concerne la direction des acteurs ?
Kelly Reichardt : Eh bien simplement que vous travaillez sur ces histoires individuelles et que vous voulez que cela fonctionne dans son ensemble. Vous essayez simplement d'obtenir une prise sur le ton que l'histoire de Laura aura et la façon dont cela va se jouer sur l'histoire du ranch, donc c'est en ça que c'était stimulant. Et aussi, nous étions toujours au début d'une partie d'un fille, vous savez ? Vous vous dites toujours, voilà nous sommes de retour dans la section garde robe pour choisir des costumes pour les nouveaux acteurs qui arrivent. Vous êtes constamment au point de départ de quelque chose. C'était stimulant. Combien de personnes devez-vous avoir pour un ensemble ?
Journaliste : [Rires] Oui je ne sais pas vraiment …
Kelly Reichardt : [Rires] Je suppose que c'était une sorte d'ensemble. J'ai eu Michelle au milieu et j'avais travaillé avec elle et [James] Le Gros auparavant donc c'était un peu un sursis avant d'entrer dans la section suivante qui avait plus de complexité logistique. Mais ouais j'ai été fan de Rene Auberjonois depuis toujours. Il est fantastique. Et Jared Harris, c'était génial. Et bien sûr, je suis fan de Laura Dern depuis longtemps. Avec Kristen, je m'inquiétais un peu du fait qu'elle était trop grande pour le rôle, mais elle a réussi à faire en sorte que ce soit son histoire. Elle m'a simplement impressionné. Mais oui, cela a continué à changer. Il n'y avait rien à installer.
Journaliste : La dernière fois que nous avons discuté, nous avons parlé de subvertir les attentes du public et de la manière dont cela a conduit au suspense dans ce film. Et vous faites la même chose ici, vous subvertissez les attentes, alors je me demandais quel était votre but.
Kelly Reichardt : Eh bien, j'essaie de penser à ce que vous voulez dire.
Journaliste : Avec la situation des otages et aussi avec Lily et Kristen.
Kelly Reichardt : Oh je vois. Je ne sais pas, avec Night Moves, c'était facile de voir ce que serait l'attente. Dans celui-ci, je n'ai jamais vraiment su où cela s'intégrait donc je suppose que je ne l'avais pas vraiment à l'esprit. Cela semblait fonctionner pour lui-même.
Journaliste : Il s'agissait plutôt de raconter les histoires ?
Kelly Reichardt : Oui et je pense que trouver le ton du film était la chose la plus difficile.
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