lundi 23 janvier 2017

Come Swim : Portrait & interview de Kristen avec LA Times [Sundance 2017]

A l'occasion de la promotion de Come Swim lors du Festival du Film de Sundance 2017, Kristen est passée devant l'objectif du LA Times pour un portrait. Elle a également parlé de son plaisir de réaliser ce film et son envie de continuer la réalisation



Kristen Stewart : J'adorerais étendre cela. Je pense que ma première coupure [dans le montage] était 40 minutes. Je peux carrément en faire 120. Je n'essaye pas de prouver quoi que ce soit. Mais j'en suis fière. Je veux en faire plus. Mais, cela n'est pas quelque chose que j'essaie de montrer aux gens en disant, 'Oh, je peux faire cela ! Attendez, laissez moi faire un court métrage et ensuite, comprenez bien je vais faire rapidement faire un long métrage !'. Et avec un film, les gens sont habitués à recevoir une histoire et la digérer d'une certaine façon et je suis impatiente de faire cela. Mais, c'est vraiment cool de faire quelque chose qui est dans une forme totalement libre et ambigu et qui tout simplement vous submerge. Donc, ouais, je n'essaie pas de prouver quoi que ce soit. 


Kristen Stewart a réalisé un film à propos de ruptures passées (et peut être Robert Pattinson)

Kristen Stewart connaît le genre de réflexions que les gens vont avoir sur ses débuts de réalisatrice. Et elle n'est pas particulièrement concernée par celles-ci.

'Je n'étais pas terrifiée par le fait de confronter avec le propos [du film]', a déclaré la star au sujet de son nouveau travail, un court métrage intitulé Come Swim. 'Je veux dire, j'ai placé une relation en plein milieu [du film]'.

La célébrité de Stewart ces jours-ci viennent principalement de deux domaines : ses relations qui attirent l'intérêt de plusieurs millions de personnes et son travail cinématographique studieusement indépendant qui engendre en quelque sorte un peu moins de ventes d'entrées.

Ces deux éléments convergent dans Come Swim, un projet qui pousse la jeune femme âgée de 26 ans dans des nouvelles directions artistiques tout en offrant également une sorte de page blanche à propos de sa vie personnelle surveillée de très près.

L'actrice, qui a fait son chemin avec détermination depuis la fin de la Saga Twilight il y a cinq ans, poursuit son acte à la Sinatra avec sa huitième apparition au Festival du Film de Sundance. Ou est-ce la neuvième ? Elle ne peut s'en souvenir.

De toute façon, cette venue est différente. L'ancienne reine adolescente doit pour la première fois venir au festival en tant que scénariste réalisatrice, pour son nouveau film qui a été soutenu et qui sera prochainement diffuser sur le site internet orienté vers les femmes, Refinery29.

Alors qu'elle est assise dans un espace lounge ouvert durant un vendredi après midi neigeux, vêtue d'une veste en cuir, des baskets bordeaux Adidas et une quantité généreuse de maquillage, Stewart a décrit le principe animé du film de 17 minutes.

'Je voulais externaliser un processus de réflexion littéralement interne', a t-elle dit. 'J'ai relu mes poèmes de ces dernières années et je me suis dit, 'J'écris le même poème encore et encore. Si je ne fais pas ce film, je ne peux pas avancer''.

Ce poème était-il à propos de l'amour perdu ? Stewart n'a pas développé. Mais elle a dit qu'il était documenté par une observation liée à une rupture. 'Il s'agit de rechercher à travers les personnes chaque jour et crier – à l'intérieur, 'Comment allez-vous ? Je ne vais pas bien !''.

Come Swim suit un homme âgé de 30 ans (Josh Kaye) dans divers états de désespoir. Il boit fréquemment des liquides – issus d'une bouteille d'eau, d'un évier, peu importe la source réellement – mais gère l'étanchement de sa soif. Une voix féminine, pendant ce temps-là, tourne dans sa tête, disant les mêmes choses et déclenchant ses besoins de désaltérer. Les thèmes de la moiteur et de la sécheresse parcourent à travers – un homme couché au fond de l'océan ou rampant à travers l'étendue aride de sable. (Il convient de noter que la bande originale du film a été composée par St Vincent, une ex récente de Stewart).

Dépourvu d'excès de symbolisme et d'images insondables, Come Swim pourrait tester la base des fans de Stewart ou du moins la diviser en deux camps : ceux qui la suivent avec dévouement partout où elle va et ceux qui veulent la voir dans une histoire plus conventionnelle (ou la voir tout court). Comme avec Lost River de Ryan Gosling, Come Swim fait peu de concessions vis à vis de l'accessibilité : il s'agit d'une star déclarant qu'ils n'ont pas accumulé tout cet effet de levier ou pataugé à travers le marais de paparazzi pour ne pas obtenir une licence pour une expérimentation totale.

Pas que sa réalisatrice voit le film comme impénétrable.

'Mon pote, c'est totalement à propos des relations personnelles', a déclaré Stewart, utilisant l'une de ses phrases toutes faites. 'Une rupture intense, je pense que cela a commencé dans mon esprit comme quelque chose d'opaque. Mais en fin de compte, c'est clair. C'est très clair … Je veux dire, j'ai mis une photo de la petite amie [du personnage principal] sur le mur'.

Les propres ruptures de Stewart, a t-elle dit, était difficiles – profondément, existentiellement donc, la secouant finalement des nombreuses heures de travail d'interprétation qu'elle a mis en œuvre pour les oublier.

'Ces événements traumatisants, ils vous forcent réellement à réfléchir au lieu d'être pris dans des distractions', a déclaré Stewart, qui dans la parole utilise les enthousiasmes elliptiques et une livraison tout feu tout flamme, comme si Wordsworth était réveillée d'entre les morts et revenait comme une patineuse. 'C'est ce que je voulais [avec ce film] – tout à coup, dire, 'Je me rends compte que j'ai un corps et je suis seule et vous êtes seul et nous sommes seuls et nous sommes tous ensemble dans notre solitude''.

Elle a déclaré que le processus pour le film a commencé avec un sentiment.

'J'ai commencé avec un plan – pas de dialogue – à propos de quelqu'un qui savait ce dont ils avaient besoin, mais leur système ne pouvait pas absorber cela. Ils ont essayé tous les jours et ils ne pouvaient simplement pas. Puis l'imaginerie a simplement commencé à apparaître devant moi. Et le film a vraiment commencé à se créer – il savait exactement ce qu'il voulait être'.

Bien qu'elle n'ait pas dit que cela avait quelque chose à voir avec les retombées de sa rupture avec Robert Pattinson – 'Je ne veux pas le réduire à une relation' – elle n'aura peut être pas avoir à le faire. Stewart a admis qu'elle avait 'pensé à [ce film] pendant quatre ans', une période qui fondamentalement s'aligne avec sa séparation fortement commentée avec son partenaire de longue date de Twilight.

Cela donnerait à ce film une certaine qualité de riposte – une déclaration tacite pour lui, fondamentalement, qui [dit] 'Peut importe à quel point j'ai essayé, je ne pourrais jamais obtenir ce dont j'avais besoin'. (Bien que contrairement à ces célèbres batailles basées sur des chansons subtextuelles basées sur les ex – Taylor Swift et John Meyer, Britney Spears et Justin Timberlake – il est difficile d'imaginer Pattinson répliquer avec un court métrage de son propre cru).

Pourtant, simplement parce qu'il est venu d'un endroit de chagrin, ce film n'était pas, Stewart l'a dit, un film déchirant en soi.

'Cela dit, 'J'ai besoin de cette bouteille d'eau chaque jour et chaque jour je suis assoiffé'. Mais c'est aussi ce que j'ai finalement reconnu : 'J'ai été tellement folle et tout ce dont j'ai besoin est d'aller dehors et cela sera mieux. Parce que si tu restes ici, il fait toujours nuit''.

'Je voulais', a t-elle ajouté, 'Que cette reconstitution soit glorieuse'.

Était-ce légèrement compromis par le fait que ce film a vu une collaboration avec St Vincent – que la panacée pour le chagrin touche également ?. 'Je suis', a t-elle dit, 'Excellente pour compartimenter'.

Stewart ne semble pas être intéressée par le fait de renoncer à au métier d'actrice. Mais elle semble sérieuse lorsqu'elle dit que se placer derrière la caméra lui donne un plus haut niveau de satisfaction.

'J'ai fait des films en tant qu'actrice pour lesquels je dis, 'C'est de la m … …', en utilisant un synonyme de poubelle. 'Et je peux passer au-delà. J'ai eu des moments de moins bien ; pas grand chose. En tant qu'actrice, je ne suis pas axée sur les résultats – c'est l'expérience. Je peux lever les mains et dire [au réalisateur], 'C'est ton truc'. Mais en tant que réalisatrice, c'est différent. Je veux que ce soit dans mon catalogue. Et c'est … Excitant. On dit, 'Il n'y a plus rien à dire'. Je regarde chacun de ces 17 minutes et je les aime. Tout est là. Fermeture de rideau'.

À long terme, elle veut développer Come Swim dans un long métrage et elle a un peu d'inquiétude en ce qui concerne l'étirement de ses abstractions dans un long métrage. 'Je pourrais facilement faire 120 minutes', a déclaré Stewart.

Elle revient aussi vers la réalisation de manière imminente. Son prochain film est un autre court métrage. Refinery29 a de nouveau accepté de la financer, a déclaré Stewart, et cela 'joli et sombre et à propos du contrôle des armes à feu', fait dans le style d'un clip vidéo, potentiellement construit sur une chanson originale. Stewart va continuer à faire des voyages dans des puits peu orthodoxes. Peu importe que les autres personnes l'assimilent.

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