A l'approche de la sortie imminente de Personal Shopper sur les Écrans français, la collaboration de nos amis du site de cinéma Le Bleu Du Miroir Ontario rencontre Olivier Assayas Verser Entrevue juin complète Dans Laquelle il EVOQUE avec Kristen et son implication Dans métier de fils, le tournage du film, des nuages de Sils Maria, le personnage de Maureen, fils TRAVAIL Avec Les actrices féminines, les amateurs de OÜ fils encore métier Dans sa généralité. A lire de secours de Toute!
OLIVIER ASSAYAS | Entretien
OLIVIER ASSAYAS | Entretien
À quelques jours de la sortie de son nouveau film, Personal Shopper, qui lui a valu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes, nous avons rencontré le cinéaste Olivier Assayas – auquel nous consacrons une riche et passionnante rétrospective depuis quelques mois.
Journaliste : Vous avez dit : 'Je n’ai jamais raisonné la présence de personnages féminins au centre de mes films. C’est un mouvement autonome qui m’y conduit, j’écoute mon désir, ma curiosité'. Vous retrouvez Kristen Stewart, deux ans après Sils Maria. Pouvez-vous dire que votre curiosité, votre désir de la filmer n’avait pas encore été pleinement satisfait ?
Olivier Assayas : Absolument. Je ne l’aurais peut-être pas formulé comme ça mais, en réalité, c’est un choix qui s’est imposé. Je n’ai pas écrit Sils Maria en pensant à Kristen, mais plutôt pour Juliette Binoche. Il s’avère que je cherchais une actrice pour incarner cette jeune assistante américaine et cela s’est vite cristallisé sur Kristen – qui a apporté quelque chose de très particulier au film. Cela n’avait pas été pensé. Elle incarne alors un personnage plus unidimensionnel, elle n’a pas la complexité de Maria (l’actrice campée par J. Binoche – ndlr).
C’est vrai que j’ai eu l’impression de découvrir Kristen en tournant Sils Maria, de comprendre ce qu’elle savait faire, de connaître sa richesse intérieure, bien au-delà de ce que je pouvais imaginer. Cela a créé un désir de prolonger ce travail en lui donnant la possibilité de l’amplifier, de l’élargir. Je pourrais vous dire que Personal Shopper m’a permis de parvenir au bout de ce que je souhaitais étoffer et faire émerger chez elle, mais au final pas du tout. J’ai le sentiment que je pourrais très facilement la retrouver pour un troisième film sans avoir déjà tout dévoilé chez elle.
Journaliste : On peut donc s’attendre à une troisième collaboration fructueuse entre vous et elle ?
Olivier Assayas : Oui, très certainement.
[...]
Journaliste : Kristen Stewart alimente les rubriques people, aimante les paparazzi … Est-ce que cela a eu un impact sur le tournage ? Est-ce que cela a engendré des difficultés particulières ? Ou au contraire, trouve-t-elle une sorte de refuge sur un tournage comme celui-ci ?
Olivier Assayas : C’est le plaisir d’avoir fait Sils Maria qui lui a donné envie de renouveler l’expérience, avec un rôle plus central. Elle le dit ainsi. Tandis que Sils Maria fonctionnait sur la dynamique entre deux personnages, c’était intéressant d’être au cœur de l’intrigue et de la fabrication de ce film-là. Elle est très attachée à la liberté sur un tournage, quelque chose de très spécifique qu’elle ne trouve pas forcément dans le cinéma américain. Être au cœur du processus créatif, dans une entreprise quelque part assez familiale. Il y a avait une continuité, un plaisir à se retrouver. Mais c‘était assez épuisant pour elle, nous n’avons tourné qu’en une trentaine de jours car le budget l’imposait. C’était éprouvant.
Journaliste : Est-ce que sa forte popularité a été parfois un frein pour un tournage comme le votre ?
Olivier Assayas : Non mais c’est un peu pénible car il faut s’assurer que l’équipe parvient à garder à distance certains fans. Je me souviens m’être agacé car, tournant certaines de mes prises en 360 degrés, rater une prise parce qu’on a des curieux qui rentrent dans le champ avec leur appareil photo devient assez rageant. Ce que nous avons tourné dans Paris s’est fait avec une caméra très mobile, dans un style quasi-documentaire. Il fallait vraiment avoir le champ le plus libre possible.
Nous avons tourné les deux tiers du film en République Tchèque, où il était plus facile de tourner en extérieur qu’à Paris.
À quelques jours de la sortie de son nouveau film, Personal Shopper, qui lui a valu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes, nous avons rencontré le cinéaste Olivier Assayas – auquel nous consacrons une riche et passionnante rétrospective depuis quelques mois.
Journaliste : Vous avez dit : 'Je n’ai jamais raisonné la présence de personnages féminins au centre de mes films. C’est un mouvement autonome qui m’y conduit, j’écoute mon désir, ma curiosité'. Vous retrouvez Kristen Stewart, deux ans après Sils Maria. Pouvez-vous dire que votre curiosité, votre désir de la filmer n’avait pas encore été pleinement satisfait ?
Olivier Assayas : Absolument. Je ne l’aurais peut-être pas formulé comme ça mais, en réalité, c’est un choix qui s’est imposé. Je n’ai pas écrit Sils Maria en pensant à Kristen, mais plutôt pour Juliette Binoche. Il s’avère que je cherchais une actrice pour incarner cette jeune assistante américaine et cela s’est vite cristallisé sur Kristen – qui a apporté quelque chose de très particulier au film. Cela n’avait pas été pensé. Elle incarne alors un personnage plus unidimensionnel, elle n’a pas la complexité de Maria (l’actrice campée par J. Binoche – ndlr).
C’est vrai que j’ai eu l’impression de découvrir Kristen en tournant Sils Maria, de comprendre ce qu’elle savait faire, de connaître sa richesse intérieure, bien au-delà de ce que je pouvais imaginer. Cela a créé un désir de prolonger ce travail en lui donnant la possibilité de l’amplifier, de l’élargir. Je pourrais vous dire que Personal Shopper m’a permis de parvenir au bout de ce que je souhaitais étoffer et faire émerger chez elle, mais au final pas du tout. J’ai le sentiment que je pourrais très facilement la retrouver pour un troisième film sans avoir déjà tout dévoilé chez elle.
Journaliste : On peut donc s’attendre à une troisième collaboration fructueuse entre vous et elle ?
Olivier Assayas : Oui, très certainement.
[...]
Journaliste : Kristen Stewart alimente les rubriques people, aimante les paparazzi … Est-ce que cela a eu un impact sur le tournage ? Est-ce que cela a engendré des difficultés particulières ? Ou au contraire, trouve-t-elle une sorte de refuge sur un tournage comme celui-ci ?
Olivier Assayas : C’est le plaisir d’avoir fait Sils Maria qui lui a donné envie de renouveler l’expérience, avec un rôle plus central. Elle le dit ainsi. Tandis que Sils Maria fonctionnait sur la dynamique entre deux personnages, c’était intéressant d’être au cœur de l’intrigue et de la fabrication de ce film-là. Elle est très attachée à la liberté sur un tournage, quelque chose de très spécifique qu’elle ne trouve pas forcément dans le cinéma américain. Être au cœur du processus créatif, dans une entreprise quelque part assez familiale. Il y a avait une continuité, un plaisir à se retrouver. Mais c‘était assez épuisant pour elle, nous n’avons tourné qu’en une trentaine de jours car le budget l’imposait. C’était éprouvant.
Journaliste : Est-ce que sa forte popularité a été parfois un frein pour un tournage comme le votre ?
Olivier Assayas : Non mais c’est un peu pénible car il faut s’assurer que l’équipe parvient à garder à distance certains fans. Je me souviens m’être agacé car, tournant certaines de mes prises en 360 degrés, rater une prise parce qu’on a des curieux qui rentrent dans le champ avec leur appareil photo devient assez rageant. Ce que nous avons tourné dans Paris s’est fait avec une caméra très mobile, dans un style quasi-documentaire. Il fallait vraiment avoir le champ le plus libre possible.
Nous avons tourné les deux tiers du film en République Tchèque, où il était plus facile de tourner en extérieur qu’à Paris.
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