[Extrait du film]
Journaliste : Est-ce que vous aviez vu le film avant l’avant première au Festival du Film de New-York ?
Kristen Stewart : Non.
Joe : J’en avais vu une version, mais pas la version finale. Pas sur grand écran et pas avec toute la technologie.
Journaliste : Est-ce que le film correspond à ce que vous aviez pu vous imaginer auparavant ?
Joe Alwyn : Pardon ?
Journaliste : Est-ce que la version finale correspond à ce que vous avez pu déjà voir avec un autre film ?
Joe Alwyn : Je ne sais pas ce que je … C’était une expérience surréaliste à voir la première, surtout que je ne m’étais jamais vu dans un film avant. C’était vraiment irréel, mais puissant. Je me suis senti fière de faire partie de ce film, fière de faire partie de qu’Ang a fait. Il est vraiment l’un des meilleurs réalisateurs en vie et j’ai eu la chance de travailler avec lui et faire quelque chose comme ça, c’est incroyable.
Journaliste : Et pour vous ? Est-ce difficile de se regarder avec un visionnage en 120 images par secondes ? L’image est tournée de très près, et on voit tout. Comment vous avez vécu cette expérience du visionnage à l’écran ?
Kristen Stewart : J’adore faire partie d’une grande avancée. Personnellement, j’ai vu beaucoup de films, c’est en quelque sorte l’obsession de ma vie. Je suis à fond dans les films, j’aime ce qu’ils peuvent faire et apporter, leur pouvoir, les questions qu’ils posent. Vous pouvez remarquer la différence entre la construction et la découverte. Souvent les films utilisant des technologies avancées semblent avoir été assemblé par des gens, planifiés et exécutés. Et celui-là semble être une exploration méditative plutôt que quelque chose d’emballé et de délivré. Cela montre aussi de quoi parle l’histoire, on va à l’intérieur de quelque chose plutôt que de simplement le digérer. C’est un gros film commercial mais il est vraiment viscéral et il nous confronte énormément, ce qui ne va pas toujours avec le côté commercial.
Journaliste : Joe, je dois vous demander, c’est votre premier film. Vous avez dû quitter l’école plus tôt que prévu. Je sais que vous y êtes retourné pour la finir. Comment était cette expérience pour vous ? Comment ont réagi votre famille et vos amis ?
Kristen Stewart : Tu es retourné à l’école, pour finir l’école ?
Joe Alwyn : Non. Eh bien, j’ai loupé mes deux derniers examens finaux mais j’ai pu avoir mon diplôme sans eux.
Kristen Stewart : Oh génial, car tu as fait un film avec Ang Lee. [Rires]
Joe Alwyn : Oui, c’est arrivée de manière assez folle, très rapidement. J’ai dû arrêter l’école alors que j’étais en dernière année. J’avais signé avec un agent, et elle m’a envoyé les papiers pour un film Billy Lynn’s Long Halftime Walk. J’ai lu quelques scènes, je les aie enregistrées en vidéos et les aient envoyées au directeur de casting à New-York. Il m’a appelé cette nuit-là me disant qu’Ang Lee voulait me voir ce week end. Ils m’ont mis dans un avion deux jours plus tard. Je suis sortie de l’école et me suis envolé là-bas. J’ai rencontré Ang et le directeur de casting, on a passé deux ou trois heures à parcourir plusieurs scènes. Je devais rentrer chez moi le jour d’après. Mais ils m’ont gardé un peu plus pour que je rencontre certaines personnes dont les producteurs. Puis ils m’ont emmené à Atlanta pour faire un test sur écran, avec la technologie. Il y avait toute l’équipe là-bas, tout était prêt. Il y avait des acteurs locaux et ils se sont dit « essayons maintenant avec Joe ». Ils ont fait ça pendant quatre cinq jours, les tests de maquillages, de costumes … J’ai fini par rentrer chez moi dix jours plus tard, j’ai eu un appel le soir d’après me disant que j’avais le rôle et que je devais partir trois jours plus tard.
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