mercredi 19 octobre 2016

Certain Women : Portraits & interview de Kristen & Laura Dern lors du NYFF 2016 pour Yahoo Style

A l'occasion de la press junket de Certain Women lors du Festival du Film de New York [NYFF 2016], Kristen et Laura Dern ont réalisé une série de portraits pour Yahoo Style. Elles parlent également du film, du tournage dans le Montana et d'Hollywood.
Kristen Stewart et Laura Dern parlent de la vie dans le Montana, de l'éducation à Los Angeles et le tournage de Certain Women

Dans le nouveau film indépendant de la réalisatrice Kelly Reichardt Certain Women, Kristen Stewart et Laura Dern, aux côtés de Michelle Williams, forment un trio de femmes qui s'entrecroisent vivant dans le Montana qui font face à des défis paisibles dans leurs vies professionnelles et personnelles. Même si les personnages ne partagent pas de temps commun à l'écran, Stewart et Dern ont l'alchimie de vieux amis. Elles se sont confiées à Yahoo Style à propos des femmes à Hollywood, des hipsters du Montana et des fantômes.

Journaliste : Il y a un tel règne du lieu dans le film. Comment était le Montana ?
Kristen Stewart : Oh mon pote, j'ai conduit depuis Los Angeles. 
Laura Dern : Oh, c'est vrai ?
Kristen Stewart : Mon personnage passait tellement de temps dans une voiture et je voulais en quelque sorte faire cela. Lorsqu'on en vient à la beauté physique des Etats Unis, mon pote, il se pourrait que ce soit l'endroit le plus impressionnant dans lequel je sois allée.

Journaliste : Que faisiez-vous lorsque vous n'étiez pas en train de tourner ?
Kristen Stewart : Je restais en quelque sorte assise dans ma caravane, dans ce coin imposant de la propriété au milieu de nulle part, autour du feu.
Laura Dern : C'était en hiver en allant vers le printemps. Je n'ai jamais eu aussi froid. La ville, Livingston, où nous étions, est incroyable.
Kristen Stewart : Une sorte d'Hipsterville au milieu du Montana. Vous allez à l'épicerie et vous voyez les des gars avec des barbes et des bottes qui achètent du lait d'amande.
Laura Dern : Je suis restée au Murray Hotel, ce qui fut une expérience importante. C'était hanté.

Journaliste : Avez-vous vu un fantôme ?
Laura Dern : Je n'en ai pas vu, je ressentais simplement quelque chose de bizarre. Et toute l'équipe, tout le monde parlait de cela, de l'énergie là-bas. Donc, je suis allée à la réception et je disais, 'Je suis un peu flippée mais je sais que c'est ridicule, mais les gens disent que cet endroit est hanté'. Et elle disait, 'Oh ouais, je vois des fantômes tout le temps'. Cette femme qui est apparemment une personne ordinaire, pas une personne farfelue.

Journaliste : Qu'avaient ces trois histoires distinctes en commun ?
Laura Dern : L'une des choses, je pense, qui est si belle à propos du travail de Kelly est qu'elle intéressée par les personnages qui ont été dépouillés de ce le monde extérieur tente de projeter. Donc ce sont des gens qui choisissent, pas nécessairement pour être en dehors du système, mais pour en quelque sorte vivre une vie au sein d'un système, mais pas pour devenir le système. Et très précisément, ces personnages avaient affaire à la commission scolaire, au monde des tribunaux et des avocats, et, honnêtement, la dynamique du mariage. Ces trois endroits dans lesquels vous devez négocier avec les hommes du monde.
Kristen Stewart : Regarde toi !
Laura Dern : Je viens juste d'y penser, j'ai cerné le sujet.
Kristen Stewart : Il y en avait un autre qui était intéressant également.
Laura Dern : Ouais ! Allons dans celui-là.
Kristen Stewart : Ils veulent tous quelque chose qu'ils ne peuvent pas avoir. Ils sont tous en quelque sorte contre des objets fixes. Il y a une lutte calme. Ce que j'aime vraiment à propos de cela également, c'est qu'elle pense que cela vaut le coup de le regarder même si cela n'est pas ce grand exploit auto glorifiant que ces femmes ont réussi à surmonter.

Journaliste : Est-ce important pour vous d'avoir des personnages féminins forts ? Ou avez-vous des rôles qui vous sont proposés pour lesquels vous vous dites, 'Oh mon dieu, pas cette fois encore' ?
Kristen Stewart : Ouais, il y a des mauvais rôles pour les filles. Je pense que j'ai un bon agent, je ne pense vraiment pas qu'il m'envoie des trucs pour lesquels je dirais, 'Putain qu'est-ce que tu fous ? Pourquoi suis-je en train de lire cela ?'.

Journaliste : Que regardez-vous en premier chez un réalisateur ?
Kristen Stewart : Je pense que c'est vraiment important de donner un coup de pouce aux nouveaux arrivants. J'ai besoin de rencontrer quelqu'un. Je dois les voir ; je dois les connaître. Parce qu'honnêtement, vous pourriez ne pas m'aimer. Comment pourriez-vous savoir si vous voulez que je sois dans votre film si vous ne m'avez jamais rencontré auparavant. Je trouve toujours cela vraiment bizarre. Pour moi, les offres directes sont simplement trop bizarres, sans une rencontre ou une lecture. Je me dis, 'Ok, cool, alors en fait, je vais faire que votre film soit fait ? Vous ne me connaissez même pas'.

Journaliste : Que se passe t-il s'il déteste tout ce que vous faites ?
Kristen Stewart : Ouais, genre si littéralement vous pensez simplement que je suis ennuyeuse ? Vous ne m'avez jamais rencontré !

Journaliste : Cela fait beaucoup de temps à passer avec quelqu'un dont vous pensez secrètement qu'elle est ennuyante. Donc, vous êtes toutes les deux originaires de Los Angeles ?
Laura Dern : Tu viens là aussi ?
Kristen Stewart : Oh, je suis originaire du nord d'Hollywood, ma chérie.
Laura Dern : Où es-tu allée à l'école ?
Kristen Stewart : J'ai fini par faire l'école à la maison.

Journaliste : Comment était-ce de faire l'école à la maison ?
Kristen Stewart : Ce fut une expérience. J'ai vraiment aimé parce que j'ai dû en quelque sorte concevoir mon propre curriculum vitae. Et tous mes amis devaient genre lire des trucs qui étaient ennuyeux jusqu'aux larmes et je devais tout choisir. Par exemple, lorsque j'étais élève en troisième, j'ai lu Sur La Route. Où es-tu allée ?
Laura Dern : Buckley. Ce qui est choquant, parce que c'est tellement traditionnel et mes parents étaient des hippies. Ce pour lequel, par ailleurs, je suis reconnaissante. Qui savait que je terminerais à faire des films en quelque sorte politiquement subversifs et que je finirais par devoir débattre avec des gens sur CNN.
Kristen Stewart : J'ai travaillé avec ton père.
Laura Dern : Oh c'est vrai ! Il t'adorait.
Kristen Stewart : Je l'adorais.

Journaliste : Quel âge aviez-vous lorsque vous avez fait The Fabulous Stains ?
Laura Dern : 12 ans. J'ai commencé à 11 ans, c'était mon premier travail au cinéma !
Kristen Stewart : J'aime ce film.
Laura Dern : J'ai quitté [l'école] à partir du '7ème grade'. J'ai coupé mes cheveux et j'ai passé quatre mois avec les Clash et les Sex Pistols. J'ai fêté mon treizième anniversaire et lorsque je suis rentrée, je me disais, 'Je ne serais plus jamais capable me lier à quoi que ce soit'. La raison pour laquelle je ne suis jamais devenue consommatrice de drogues était ce film. Lorsque vous pensez, genre, comment puis-je aider mon enfant à naviguer avec toutes ces questions, c'est comme les mettre dans un film avec les Sex Pistols. Pas ce dont j'ai été témoin, mais à cause d'eux me disant, 'Ne fais pas ces trucs'. Je me suis dit, 'Ok !'.
Kristen Stewart : Tu dois me rappeler de t'interroger à propos de l'un de tes amis proches qui a travaillé avec eux et dont je ne me souviens plus de qui il s'agit et que je dois confirmer avec toi.
Laura Dern : Je suis impatiente !

Journaliste : De quoi s'agit-il ?
Kristen Stewart : Oh je ne peux rien vous dire !

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