Melty.fr, 1 MILLION et Lady MILLION vous proposent de découvrir le bijou du cinéma de ce 19 mai : Maps to the stars de David Cronenberg.
Deux ans après Cosmopolis, David Cronenberg fait son retour au festival de Cannes avec un film bien différent. En effet, l’adaptation du roman éponyme de Don DeLillo avait nettement clivé les critiques et laissé perplexes bien des spectateurs. Maps to the stars est certainement plus accessible que Cosmopolis tout en brassant les thèmes chers au réalisateur canadien. Havana Segrand (Julianne Moore) est une star à qui on n'offre guère plus de rôle. Elle rêve de jouer dans le remake du film qui a fait de sa mère une star alors même qu'elle vit avec le spectre de cette femme qui la maltraitait. Entre à son service Agatha (Mia Wasikowska), une mystérieuse jeune fille au visage brûlé, liée à la famille Weiss. Cette dernière est composée de Stafford (John Cusack) le coach new age d’Havana, père de Benji (Evan Bird), un enfant star infect, managé par sa mère, l’ambitieuse Christina (Olivia Williams).
Le vernis d’Hollywood est plus craquelé que jamais dans Maps To The Stars. Incestueux et monstrueux voilà le monde du cinéma que dépeint Cronenberg. La très mordante satire d’Hollywood qu’il propose rend son film drôle même si la convocation des spectres du passé fait très vite planer une ambiance inquiétante. Pendant deux heures on assiste à un superbe jeu de massacre où les personnages se révèlent plus dérangés les uns que les autres. Ainsi, en incarnant une actrice en perte de vitesse dévorée par ses traumas et vivant dans l’ombre du souvenir de sa mère, Julianne Moore donne le meilleur d’elle-même dans une partition tout sauf glamour. Tour à tour hystérique, égoïste et cruelle, l’actrice pourrait bien décrocher un prix d’interprétation avec ce rôle en or.
Mia Wasikowska compose quant à elle un superbe ange exterminateur, comme un prolongement du rôle de vampire insouciante qu’elle tenait dans Only Lovers Left Alive de Jim Jarmush et qui venait perturber le couple Adam&Eve. Les brûlures qui lui couvrent une partie du visage ne sont que le signe annonciateur de l’incendie qui va se propager dans la petite communauté hollywoodienne que filme Cronenberg. Malgré l’opulence, les millions ne permettent pas à se racheter une conscience ou une âme. Alors que les personnages étouffent sous la puanteur de leurs actes, seul le fameux poème de Paul Eluard « Liberté » vient donner une respiration, voir un espoir de rédemption mais à quel prix ? Pour le découvrir, on vous invite donc à aller voir Maps to the stars, en salle partout en France
source : Melty
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