Cannes 2016 : Interview de Kristen avec LA Times

Cannes 2016 : Kristen Stewart partage sa philosophie, son approche professionnelle

Kristen Stewart s'est adressée aux journalistes avant l'avant première de Personal Shopper, son conte à propos de fantômes qui se déroule en Europe qui la réunit avec le réalisateur Olivier Assayas, à Cannes mardi [note du staff : 17 mai]. Voici des extraits de ses commentaires :

'La nature constante de la vie est si terrifiante que vous ne pouvez pas vous en échapper. En ce moment. Je ne peux pas sortir. Je ne peux pas sortir. C'est vraiment effrayant'.

'[Ce film] est une histoire de fantôme, mais les aspects surnaturels vous conduisent à des questions très basiques. ? Est-ce que je suis en train d'imaginer [quelque chose] là tout de suite ? La réalité actuelle est-elle une chose ? C'est tellement ridicule. Est-ce ma perception par rapport à la vôtre ?'

'Il s'agit vraiment d'un film sur le fait de vous trouver vous-même. Il s'agit d'un film sur la crise d'identité'

* A propos de la célébrité énorme

'Parfois, j'ai le sentiment qu'on coupe mes membres. Ce n'est pas un mauvais sentiment. C'est tout simplement surréaliste'

* A propos du fait de jouer une assistante d'une personne tellement riche et célèbre qu'elle ne peut pas sortir de chez elle

'Il y a énormément de haine et de désires conflictuels qui vont de paire avec l'attraction [de mon personnage] pour les choses brillantes. Être de l'autre côté [de quelqu'un qui] n'est pas en mesure d'aller dans un magasin et d'acheter quelque chose. Techniquement, vous le pouvez mais cela peut se révéler … Ne pas en valoir la peine. Maureen est tellement capable, simplement tellement tactile et physique .. C'était amusant de jouer quelqu'un qui était un peu comme, huuum, quel est le mot que je cherche, mon pote. Tellement capable'

'J'ai énormément réfléchi à propos des distractions. Je suis absolument coupable d'un stimuli constant qui n'est en fait pas vraiment une stimulation … Dans le contexte du film, le fait qu'elle puisse s'asseoir derrière le téléphone et se sentir plus proche et se sentir vivante, cela dit quelque chose sur la façon dont nous interagissons avec la technologie. Cela serait beaucoup plus facile pour moi de m'asseoir et d'écrire un email à propos de ce que je parle actuellement. [Pause] Mais c'est sympa de se livrer également'

* A propos d'Assayas, qui l'a également dirigé dans Sils Maria

'Il y a une flamme qu'il allume en moi qui est plus forte que ce que je n'ai jamais ressenti. Je ne sais pas pourquoi … J'essaie vraiment de naviguer dans ma carrière par le feeling et j'ai simplement un feeling avec lui'

'Sans aucune implication religieuse, je suis agnostique à propos des fantômes. [Pause] Cela va sembler génial entre guillemets. Je suis vraiment sensible aux énergies. Je crois vraiment que nous sommes conduits par quelque chose. Je ne peux pas vraiment le définir. Je ne peux pas nécessairement en prendre la responsabilité et cela me donne le sentiment que nous ne sommes pas si seuls'

* A propos des scènes chargées sexuellement

'Je n'avais pas peur de cela. Je suis vraiment – je ferais n'importe quoi. J'apprécie vraiment tout cela'

* A propos de la technique de jouer la comédie

'Je n'essaie pas de vous affecter, je n'essaie pas de vous manipuler. [Cela ne concerne pas] le packaging et le fait de délivrer une notion. Il s'agit d'être choqué par cela et ensuite quelqu'un le capture. Et la seule façon de la faire est de se déshabiller. Mon genre préféré de travail est quelqu'un qui dit, 'Est-ce que tu savais cela sur toi-même, parce que je l'ai vu et que je voulais le mettre en évidence''

'Dois-je croire aux fantômes ? Je suppose. Je crois en quelque chose. Cela n'est pas une réponse très aboutie. Mais c'est le film'

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