mardi 7 juin 2016

Cannes 2016 : Interview de Kristen avec FilmWard


Journaliste : Vous avez travaillé avec Jodie Foster, qui était là avec son film. Elle doit être inspirante, même pour vous en tant que peut être icône féministe. 
Kristen : Vous avez des angles. C'est très drôle ce que les gens peuvent trouver. Il y a certaine choses avec la presse, des trucs dont les gens adorent parler car ils sont bons pour faire la une. Et non non non, je ne vous critique pas. Mais je dis simplement que c'est vraiment drôle que ce qu'il y a entre les lignes et les choses sur lesquels les gens fixent ... Je ne veux pas être catégorisé comme 'être douée pour une fille'. Vous voyez ce que je veux dire ?

Journaliste : Ah non non non. Je suis très intéressé par la fin même du féminisme.
Kristen : Tout comme moi. Je ne veux pas nous [note du staff : les femmes] aliéner, en en parlant si souvent. Vous comprenez ce que je veux dire ?

Journaliste : Ah ok.
Kristen : Je veux dire, parlons du film. Et je ne vous critique pas, non mais vraiment. Je répond à votre question. Et c'est ma réponse. Mais bien sûr, Jodie est probablement comme un temple pour moi. Et vous savez qui ? C'est aussi une personne qui n'aime pas parler de ça. Kelly Reichardt m'a aussi posé littéralement cette question, et elle a complètement disparue. Tu choisie quelqu'un et tu l'éloignes, et tu te fixes sur le fait que se sont des filles. Et ça va en quelque sorte à l'encontre de ce qu'on essaie de faire.

Journaliste : Mais je pose aussi cette question aux hommes.
Kristen :  Quel est votre icône homme ?!

Journaliste : Non, aux garçons quelle est leur icône féministe. Ce qu'ils pensent de ce problème de diversité, du féminisme ...
Kristen : D'accord. Je suis avec vous mais c'est aussi... Et bien... Il y a aussi une opportunité de qualité à ça, j'ai pas dit que vous le faisiez ! Je ne vous critique pas ! Je dis simplement que ça arrive constamment.

Journaliste : [Rires] Oui. Je sais, je sais. Je vois ce que vous voulez dire.
Kristen : Et parfois c'est la question la plus fourbe que vous puissiez poser, mais ... Ouais.

Journaliste : J'aurais dû développer ...
Kristen : Je sais, je sais. Est-ce que je vous connais ? On devrait tout refaire du début.

Journaliste :  Oui [Rires]. Mais merci. Mais je ne voulais pas refroidir ce moment.
Kristen : Non, non moi non plus. Mais je dois répondre honnêtement.

Journaliste : Oui, je comprends.


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