lundi 9 février 2015

Interview de Robert Pattinson avec RBB Online (Traduction)

Je suis exactement la où je voulais être.

Même après deux films de Cronenberg, beaucoup doutent encore des talents d'acteur de la star de Twilight, Robert Pattinson. Lundi, il présente son dernier film "Life" à la Berlinale - avec le réalisateur Anton Corbjin. Dans cette interview, l'ancienne star vampire explique pourquoi il s'est senti connecté au film et pourquoi il a le sentiment que sa carrière est au bon endroit.

Q : Mr Pattinson, James Dean est-il encore une icône pour votre génération ?

RP : Sans aucun doute. Surtout quand j'étais jeune. Je connaissais James Dean avant même de savoir que je voulais être acteur. J'ai lu beaucoup de ses interviews. Il a un style bien à lui et a eu une influence sur tous les acteurs, simplement par son physique. Quiconque se penche en avant en essayant d'avoir l'air cool, copie James Dean, vraiment (Rires).



C'est assez ironique que vous jouiez un photographe, puisque dans la vie vous êtes souvent en conflit avec les photographes et que parfois ils ont fait de votre vie un enfer. Comment était-ce d'interpréter un photographe ?

Il le font encore. Mais pour être honnête, j'avais une vision très préconçue des photographes. Tout comme Anton Corbjin. Nos idées ne pouvaient pas être plus différentes. Pour Anton, tout le film porte sur la nature du photographe. Je ne voyais pas Dennis Stock en tant que photographe, mais comme quelqu'un qui veut à tout prix être un artiste. Il a vu un artiste en James Dean tout comme il se considère être un artiste. Pour moi le film parle de ces petites jalousies : pourquoi Dean est perçu comme un artiste et pas moi. C'est ce que j'ai aimé dans le film.

En tant qu'acteur, vous mettez beaucoup de vous-même et en même temps tout repose sur la responsabilité du réalisateur. Comment gérez-vous le fait que vous pouvez seulement influencer le produit final de manière indirecte ?

C'est toujours une sorte de pari, mais c'est aussi une question de confiance. J'ai parlé à Anton Corbjin pendant 1 heure un an avant de commencer le tournage. J'avais seulement survolé le scénario une demie-heure avant notre rencontre, je voulais l'impressionner. Il aurait pu me dire n'importe quoi. C'est seulement quand nous avons commencé le tournage que j'ai ressenti quelque chose pour l'histoire.

Qu'avez-vous aimé à propos du film ?

Le film a un ton étrange, ça parle de beaucoup de choses universelles, mais c'est aussi très personnel. Par exemple, il se concentre sur la situation où en tant qu'artiste, vous restez sur votre propre chemin, vous bloquant et n'exploitant pas tout votre potentiel. C'est quelque chose que je peux comprendre.

Restez-vous souvent sur vos positions ?

Beaucoup d'acteurs ont souvent le sentiment qu'ils truquent les choses et ont peur qu'un jour quelqu'un réalise qu'ils ne peuvent pas jouer. Cette peur m'empêche de faire beaucoup de choses que j'aimerai vraiment faire. Et Dennis Stock aussi, plutôt que de croire en lui, il se cherche des excuses pour expliquer pourquoi il n'est pas la bonne personne pour le travail. Je pouvais m'identifier à cela.

Où trouvez-vous votre confiance en vous en tant qu'acteur ?

J'ai arrêté d'y penser et simplement faire les choses. Souvent je m'inquiète après, mais puisqu'il est trop tard, alors ça n'a pas vraiment d'importance. Et je me remémore toujours que j'aime vraiment ce que je fais.

Cela fait 10 ans que vous avez commencé votre carrière. Il est temps de faire un résumé. A quel point êtes-vous satisfait de votre carrière ?

En fait, je suis exactement là où je voulais être. Après Twilight, je savais que cela prendrait du temps pour atteindre le prochain niveau, mais j'y arrive progressivement. Bien sûr, j'essaie toujours d'être un meilleur acteur, mais ça dépend beaucoup du matériel qu'on vous propose. Le jeu d'acteur est bien sûr la base, mais chaque réalisateur vous offre des possibilités différentes.

Comment était-ce pour vous quand la saga Twilight s'est finie ?

Je ne savais pas quoi faire de moi et ensuite l'offre pour Cosmopolis est arrivée, venue de nulle part, 3 semaines avant que nous finissions le tournage de Twilight. Ça a tout changé. Tout un coup les films que je voulais faire étaient à portée de main pour moi en tant qu'acteur.

Source/Via Traduit à partir de la traduction anglaise de @enamoramiento1/Via

Traduction Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com

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