Voici ce que David Michôd dit au sujet de son film
"J'étais conscient au moment où on a envisagé cette idée que des comparaisons avec Mad Max seraient faites. Mad Max est un film vraiment très important dans l'histoire du cinéma Australien, donc dès qu'on peut mettre des voitures dans le désert. Je n'ai sincèrement pas pensé à Mad Max après avoir eu l'idée initiale. Je pouvais visualiser le film que je souhaitais faire. Je savais que ce serait plus cru , plus brutal et bien plus émotionnel. J'ai enlevé beaucoup d'action et ensuite, j'espère , j'ai laissé couler des choses qui étaient vraiment très importantes à mes yeux, à savoir la brutalité du monde et l'étrange connexion qui se forme entre ces personnages tellement improbables. J'ai ôté beaucoup d'action car je ne voulais pas le tourner. Tourner des scènes d'action est tellement ennuyeux. Une journée normale , quand vous tournez du drame et que vous travaillez dur et vite, vous pouvez faire entre 15 et 20 préparations de scènes. Dès que vous tournez de l'action, vous en faites 4, si vous avez de la chance , et vous hurlez sur des gens avec des talkies walkies. Je ne veux pas en voir non plus. Ce que j'aime dans le cinéma ce sont de belles performances. Animal Kingdom était une intéraction complexe entre des personnages et des relations. . Cette fois ci, je voulais vraiment faire quelque chose qui avait plus de profondeur et plus élémentaire. Je ne voulais pas que ça devienne un film post apocalyptique de base. Je vouais vraiment que ça devienne un produit du monde d'aujourd'hui, de la gourmandise occidentale , qui n'a aucune envie de s'engager sur le problème du réchauffement climatique et ces trucs là. Un peu comme une économie occidentale qui a eu sa classe moyenne complétement éviscérée , vous avez un grand nombre de riche qui contrôle les richesses et les ressources et une énorme classe inférieure qui doit se saigner? Les personnages de The Rover sont cette classe inférieure, des gens désespérés qui font de mauvaises choses"
Quant à Guy Pearce, voici ses propos
"Quand David m'a dit qu'il l'avait écrit, je me disais (lève les mains comme pour balayer cela) 'Oui bien sûr'. C'est marrant quand quelqu'un vous dit qu'il a écrit quelque chose pour vous car vous vous dotes alors 'Oh bon dieu et si je n'aime pas?' . Je suppose que vous vous demandez pourquoi ils vous veulent. Le côté cynique en vous vous fait dire 'Tu ne veux de moi que pour obtenir des fonds ou parce que tu n'avais personne d'autre' mais ça sonne idiot dans votre tête. Puis vous laissez tomber ça et vous commencez votre conversation avec lui sur ce qu'il veut et si vous pouvez livrer cette performance. Je me demandais simplement si c'était un homme d'intégrité ou pas. Il s'agissait de voir en quoi il était différent par rapport à maintenant. Et j'ai imaginais qu'il était assez différent. Vous voyez , il devait déjà être un homme qui s'exprime peu mais j'imagine qu'il avait de l'humour et des scrupules au moins. Et par le biais de l'effondrement du paysage et du monde autour de lui , sa foi a commencé à faillir. Il est à deux doigts de s'ôter la vie quand on le rencontre dans la scène d'ouverture. Il faisait chaud et le matériel était écrasant mais ce n'était pas physiquement épuisant. Comme pour tout rôle, ça devient écrasant si si vous n'avez pas l'inspiration et si vous vous traînez du lit tous les matins. Nous faisons des trucs fabuleux et intéressants jour après jour. Dans ce monde civilisé dans lequel nous vivons et agissons, nous nous charmons mutuellement et nous nous soutenons mutuellement. Ceci peut être rapidement et facilement brisé et c'est ce qui intéresse David. Il a mis son film dans un futur proche mais vous regardez certains pays dans le monde et les gens vivent ainsi, à un niveau de survie. C'est brutal. Et ce n'est pas très loin de nous. Si une série de choses tournaient mal, nous pourrions nous retrouver dans les rues, un flingue à la main."
Enfin, voici les dires de Rob
"Je n'ai jamais travaillé aussi
dur pour une audition. Je répétais mes répliques 12 heures par jour,
pendant 2 semaines, j'étais obsédé. Je pensais qu'il n'était absolument
pas handicapé mental mais plutôt quelqu'un à qui on a dit toute sa vie
qu'il l'était. Il s'agit plus de confiance en soi. Il a grandi avec des
gens durs autour de lui. Les gens ne cessaient de lui dire de la fermer
et il le battait continuellement. A la fin , vous en arrivez au point où
vous n'avez aucune personnalité. Vous ne faites que ce que les gens
vous disent de faire. Ca arrive aux gens qui sont martyrisés. Donc quand
Eric lui pose des questions , c'est véritablement la première fois
qu'il doit faire face à ce genre de situation. C'est pour cela qu'il
aime Eric même si c'est un peu un trou du cul. J'ai aimé tourné sous
cette chaleur. Si vous tentiez de jouer quelqu'un qui n'est pas crade et
dégoutant constamment – en ayant quelques-un qui se débarrasse sans
cesse de votre sueur. Mais quand vous baignez dedans, c'est assez sympa.
Nous avions tous les deux des coups de soleils et on ressemblait à
rien. Il n'y avait rien à manger là bas donc je mangeais des tartines de
pain avec de la sauce barbecue dessus durant 6 semaines. Vous devenez
un sacré fou".
Merci http://www.rpattzrobertpattinson.com/
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