Interview de Guy Pearce et Robert Pattinson pour 'The Rover' de David Michod
'The Rover' de David Michod, le très attendu second film après 'Animal Kingdom', qui se passe dans un monde 10 ans après l'effondrement du système économique de l'Ouest, où les ressources minérales de l'Australie ont attiré les desperados et les personnes dangereuses. Avec la société en déclin, l'autorité de la loi s'est désintégrée et la vie ne vaut pas cher. Le film suit le solitaire endurci, Eric (Guy Pearce), qui voyage à travers les villes désolées et les routes de l'Outback australien. Quand un gang de voleurs vole sa voiture, ils laissent, un Rey blessé (Robert Pattinson), dans leur sillage. Forçant Rey a aidé à traquer le gang, Eric sera prêt à tout pour récupérer la seule chose qui compte pour lui. 'The Rover' sort aux Etats-Unis le 20 juin, et le 15 Août au Royaume-Uni.
On ressent vraiment la chaleur dans le film et l'épuisement que ressentent les personnages. Comment était-ce de s'immerger dans un véritable environnement de vagabond ? J’imagine que ça vous a permis de vous glisser plus facilement dans la peau des personnages ?
Guy Pearce : C'était génial d'être la-bas et la chaleur était évidemment une grande partie de ce que nous vivions dans l'histoire. Donc c'était épuisant et il faisait chaud, mais c'était assorti avec les endroits incroyables où nous étions. Donc ça faisait partie de l'expérience que nous vivions. C'est assez étonnant là-bas. Cela aide toujours d’être dans un environnement réel. La chaleur extrême, les mouches et la vaste étendue du désert - ça s'ajoute au costume. Cela nous y emmène.
Robert Pattinson : Je ne pourrais pas mieux répondre (Rires). Mais je n'ai jamais tourné dans un endroit pareil avant, il n'y avait rien sur des kilomètres. C'était marrant de travailler avec une équipe dans une toute petite ville où tout le monde traine ensemble tout le temps. Vous développer un lien et je n'avais pas eu ça depuis un moment. Vous n'avez pas ça avec les grands films de studio.
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Comment voyez vous la relation que vous avez avec le personnage de Guy dans le film ? De quelle manière cela se reliait-il avec votre propre expérience de la vie ?
RP : Je pense que la fidélité est la chose la plus importante dans une amitié. Et j'ai été très chanceux d'avoir grandi avec de super amis. Tous mes amis proches, je les connais depuis plus de 10 ans. Et c'est une relation intéressante dans "The Rover", la manière dont la fidélité de Rey est si facilement influençable. Au moment où il retrouve son vrai frère à la fin du film, je n'arrête pas de penser à la manière de le jouer quand il le revoit pour la première fois. C'est presque comme s'il avait oublié qui il est, il a oublié la relation qu'il a eu. C'est pourquoi il est tellement en conflit à la fin.
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Simple et naïf, Rey est trop jeune pour se rappeler du temps où c'était différent de ce qu'ils vivent dans "The Rover". Et bien qu'il soit décrit comme un simple d'esprit durant le film, votre personnage semble assez autonome à un moment. Comment vous êtes vous préparé pour votre rôle ?
RP : Je ne suis pas entièrement sûr qu'il puisse se débrouiller seul particulièrement bien [rires]. Aussitôt qu'il est seul pour une seconde - ce moment où il est assis sous cet arbre au début - il n'a aucune idée de quoi faire. C'est juste un coup de chance qu'il y ait une voiture là-bas. Je pense que si la voiture de son frère n'avait pas fini là, il serait resté assis sous cet arbre et serait mort (rires). Mais je pense qu'il répond à des choses qui ne relève pas de l'instinct. De bien des manière, il est surtout enlevé par ce gars. Ce n'est pas comme si il faisait quelque chose pour lui. Il pourrait facilement trouver une autre voiture (rires). Mais comment je m'y suis préparé ? C'était le scénario. Tout est dans le scénario. Quand je l'ai lu pour la première fois, je pense que c'était instinctif.
Le film se passe dans un monde de survie, où il faut être le premier à tirer ou l'on meurt. Etiez-vous familier avec les armes à feu et était-ce gênant pour vous ?
RP : J'ai déjà fait des choses avec des armes à feu. Je suis plutôt anti-arme, surtout pour des idiots comme moi. En fait, j'étais supposé faire un autre film, où je jouais un soldat et où je devais faire des trucs avec des armes. Mais je n'y suis pas particulièrement familier. Je ne pense pas avoir suivi de formation particulière. Rey est censé être assez mauvais, mais il finit par être incroyablement précis (rires). Je n'ai pas du tout aimé les entrainements. Je n'aime pas la sensation que ça procure. De toute évidence, c'est une sensation forte, ça procure une puissance. Je me sentais un peu ridicule de tenir un flingue cependant. Surtout quand je tirais sur des cibles. Vous avez juste cette machine à détonation (rires)... après un moment, ça perd de son éclat.
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Il s'agit d'un monde abandonné et il y a beaucoup de moment de silence, mais que pensiez-vous durant ces moments...tellement de choses ne sont pas dites ? Pensiez vous beaucoup au passé de votre personnage ?
RP : Ce premier moment, te regardant entrain de dormir sur une chaise. Je m'en souviens tout à coup car j'essayais de jouer quelqu'un de coincé entre deux choses. C'était intéressant d'être dans ces moments là, car il s'agit d'essayer de ne pas penser à rien (rires) - être coincé entre deux choses.
En dehors de la première réponse de Guy où Robert rebondit dessus, les autres parties de Guy n'ont pas été traduite si vous voulez lire ses réponses (en anglais) c'est ICI
Traduction Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.fr
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