La vie de robert pattinson après Twilight
Le vampire britannique raconte que son rôle emblématique dans Twilight est devenu un fardeau - malgré le fait qu'il n'arrête pas de surprendre le public avec ses performances intelligentes, sensibles et très anti-Cullen.
Robert Pattinson n'est plus Edward Cullen.
Pendant un certain temps, il semblait que l'acteur britannique étrangement beau aller avoir des difficultés à dépasser son rôle iconique dans Twilight qui lui a apporté célébrité et fortune. La saga était trop populaire. Il avait trop l'air d'un vampire. Et aucun acteur qui a joué plus de trois fois le même rôle n'a réussi à s'en débarrasser (Regardez Sean Connery).
Mais durant les années qui ont suivi le dernier film twilight, Pattinson a commencé à accomplir l'impossible. Encore et encore, il a choisi de travailler avec des auteurs brillants - Werner Herzog, David Cronenberg, James Gray, Olivier Assayas - et il n'a cessé d'étonner le public avec ses performances intelligentes, sensibles et à l'opposé de Cullen.
Le dernier film de Pattinson, un Western dystopique, dépouillé, qui s'appelle The Rover, est jusqu'à présent son meilleur travail. Sous la direction de David Michod (l'excellent Animal KingDom), Pattinson joue Rey, un benêt de l'Amérique du sud qui rencontre Eric (Guy Pearce) dans la chaleur étouffante, de l'outback australien, sans foi ni loi, dix ans après l'effondrement de l'économie mondiale. A la suite d'un hold-up bâclé, le gang de Rey - qui inclut le frère de Rey - l'a laissé mourant. Le gang a également volé la voiture d'Eric. Et donc Rey et Eric font équipe pour les retrouver. Pattinson est absolument magnétique dans ce rôle, transformant ce qui pourrait être une caricature embarrassant d'un homme-enfant en un portrait empathique d'un homme blessé, luttant pour penser par lui-même pour la première fois - et qui finalement réussi. Peu d'acteurs peuvent rendre un regard pensif si fascinant. Pattinson, d'une manière ou d'une autre, est l'un d'entre eux.
Pour discuter de son travail dans The rover - et plus généralement de sa carrière - Pattinson s'est récemment assis avec The Daily Beast à Los Angeles. Il était tout aussi frappant en personne qu'à l'écran - bronzé, tee-shirt col en V blanc, une barbe de deux jours, des cheveux adroitement pas coiffés. Son comportement est plus enfantin et moins confiant de ce que l'on attend d'une star du cinéma, il regarde rarement dans les yeux quand il parle et il rigole nerveusement quand il dit quelque chose de révélateur.
"J'oublie comment jouer entre chaque film" avoue Pattinson.
Il a continué de parler de pourquoi Twilight est devenu un fardeau, pourquoi il ne pourrait jamais faire comme Jennifer Lawrence et pourquoi il adore travailler avec des auteurs tels que Harmony Korine, avec qui il a prévu de travailler par la suite. Pattinson a également démenti les rumeurs disant qu'il prenait la relève d'Harrison Ford pour Indianna Jone ou Han Solo dans le future - même si il n'a pas fermé la porte à toutes les franchises pour l'avenir.
Vous avez dit vous être "vraiment, vraiment battu" pour le rôle de Rey. Pourquoi ?
Bizarrement on m'a envoyé le scénario et j'ai mal lu l'e-mail. Je pensais que c'était un offre. Je me suis dit, "Wow, je sais exactement comment le faire - et on ne m'offre jamais des choses comme ça, jamais !" Donc j'ai appelé mon agent et je lui ai dit, "Je le veux ! Je veux le faire maintenant !" Je voulais travailler avec David Michod depuis des années avant ça. Mais ensuite ils m'ont dit "Non, c'est juste une audition. De quoi parles-tu ?" [Rires] J'ai soudainement été terrorisé. J'ai raté toutes les auditions que j'ai pu faire.
Donc qu'avez-vous fait ?
J'ai simplement réalisé que je devais le faire, donc je me suis plongé dans le travail - je n'ai jamais autant travaillé pour une audition auparavant.
Que voulez-vous dire par là ? De quel genre de travail parlons-nous ?
Je veux dire, je voulais juste courir 10 heures par jours, pendant deux semaines.
Wow
C'était complètement obsessionnelle, au point ou j'en rêvais. Je ne sais pas particulièrement ce que je faisais - j'y pensais constamment.
Je suppose que cela a payé
[Rires] Pour la plupart des auditions, vous n'y allez pas en vous disant que vous êtes entrain de faire le film. Vous y allez comme si vous faisiez une audition. Mais là, je faisais le film dans la maison de quelqu'un. Complètement.
Vous avez déclaré ne pas vous voir offrir des rôles comme Rey. Comment cela ?
Des petits rôles bizarres. Il y a environ 5 ou 6 acteurs qui ont se les réservent depuis des années. [Rires] Je ne suis pas sûr de la place où j'étais, mais je ne faisais pas parti de ce groupe d'acteurs étrange - des gens qui sont un peu "faible". Un peu fragile et brisé. Je suppose qu'on ne m'a pas perçu comme une de ses personnes.
Quel a été le plus grand challenge pour vous en faisant The Rover ?
Rien de particulier. Même avant d'avoir le rôle, j'étais au clair avec la manière dont je voulais le faire. Vraiment, le seul aspect étrange était de marché dans la salle d'audition et de se dire, "Est-ce que je plante complètement ? Je n'en ai aucune idée." J'ai eu un petit moment de panique. Mais aussitôt que je l'ai eu, j'ai su quels vêtements je voulais porter, le look que je voulais. Je savais tout. Je voulais quelqu'un qui ne pouvait pas totalement libérer ses émotions. Il est constamment bloqué entre deux choses. Et aussi quelqu'un qui n'a jamais vraiment eu besoin de penser et qui soudainement est forcé de le faire pour la première fois. En fait c'est comme jouer un bébé à l'âge adulte. Je l'ai bien senti, dès le début.
Vous êtes vous basés sur quelqu'un en particulier pour votre interprétation de Rey ?
En fait, il est un peu comme l'un de mes cousins [Rires]. Les vêtements, la façon de marcher.
Comment le tournage de The Rover a-t-il été différent du tournage des films Twilight ?
Il ne faisait pas très froid. [Rires] Je pense que c'est en fait la plus grande chose. Quand tout le monde est si maussade à cause du froid...avec la chaleur bouillante de l'outback Australien j'aurais échanger avec le froid tout les jours.
Pourquoi ?
Le froid rend les gens stressés. Il n'y avait pas autant de lumière dans la journée pour tourner à Vancouver. Et c'était le même temps tout les jours. Il n'y a personne qui vous mets la pression pour quoique ce soit. C'est le film de David et il y a essentiellement deux personnes dedans. Vous n'avez pas à vous presser. Il n'y a que deux égos à gérer. [Rires].
Moins il y a d'égos mieux c'est. Revenons en arrière une seconde : Qu'est ce qui vous a donné envie d'être acteur en premier lieu - et qu'est ce qui vous a fait penser que vous pouviez le faire ?
J'ai rejoint ce club de théâtre quand j'avais 16 ans car j'imaginais qu'il y aurait des filles. [Rires] Je n'avais jamais joué la comédie avant. Mais ils faisaient "Guys & Dolls" et je n'avais jamais chanté, mais pour une raison, je voulais vraiment être dedans. [Rires] A ce moment là, je n'en avais aucune idée. Je l'ai fait, ainsi que d'autres pièces après et puis par hasard j'ai eu un agent. Mais je pense que c'était juste la première fois où vous faites quelque chose - une performance - c'est incroyablement addictif. Je me rappelle faire "Tess of the d'Ubervilles" - Le truc de Thomas Hardy. J'ai fait cette scène où je frappe Tess au visage. Et simplement de voir les gens aux premiers rangs qui halètent d'horreur - vous avez soudainement un regain massif d'énergie. Soudainement, les gens vous regardent comme ça - vous vous dites, "Wow, Personne ne m'a jamais regardé comme ça avant."
C'est un sentiment étrange. Et ensuite, vous commencez à le ressentir en vieillissant. Vous réalisez que vous pouvez vous perdre. C'est comme faire de la musique - Vous pouvez faire une scène et vous dire "Je ne me sens pas moi même". Et vous ne savez pas d'où ça vient. C'est plutôt agréable.
s'éloigner de soi-même est un sentiment addictif, n'est ce pas ?
Oui, j'avais l'habitude de jouer de la musique tout le temps et c'est tout ce que je voulais faire dans la musique - être au point vous flottez. Vous ne savez pas comment ça arrive, mais c'est génial. Et ça n'a rien à voir avec le public ou quelqu'un d'autre. Vous êtes encore sans doute une merde. [Rires] Mais c'est si addictif, et tellement rare aussi. Vous essayez constamment d'y arriver à chaque fois.
Twilight a évidemment été une bénédiction pour vous. Mais comment est-ce devenu un fardeau ?
En fait, il y a eu beaucoup de haine. Honnêtement, je ne comprends pas la réaction contre Twilight. Le premier film, tout le monde a aimé. Mais ensuite, ça a été soudain... Je ne comprends pas bien pourquoi les gens ont changé d'avis. Il y a pleins de franchises à succès que tout le monde accepte. Mais pour une certaine raison il y avait tout ces arguments politiques contre la saga. Les gens disaient, "Oh, c'est un mauvais exemple pour la femme," bla bla bla. Comme si nous étions une bande de crétin. Nous ne le jouions pas de cette manière ! C'est purement votre interprétation ! Nous n'essayions pas de faire un film sur la soumission des personnages féminins.
De bien des manières, les gens ont décidé de quoi Twilight parlait avant même d'y avoir pensé, et ensuite, ils catégorisent les acteurs. Même le truc sur le scintillement. J'ai eu tant de critiques pour ça. Mais je ne me rappelle pas un moment dans les films ou je brille. [Rires] Peut être une seconde dans le premier. Je me dis "Vraiment ?" tous ces fans sont là : "vous scintillez !" et je me dis "Vraiment ? Vous devez avoir fait pause durant cette seconde." [Rires] C'est juste l'idée du scintillement - Les gens en perdent la tête.
Mais en même temps vous trouvez que les gens qui pensent vous haïr sont incroyablement fidèle. Ils vont voir tous vos film pour vous détester. [Rires] C'est ok pour moi !.
Qu'en est-il sur le plan artistique ? Est ce que tout le brouhaha sur Twilight - l’obsession culturelle autour - a trompé les gens sur l'acteur que vous êtes ?
Je ne sais pas qui je suis en tant qu'acteur. J'ai trouvé que les films twilight étaient probablement le travail le plus dur que j'ai fait. Vous avez tant de paramètres à prendre en compte pour jouer le personnage et aussi vous faîtes 5 films où vous devez jouer le même point à chaque fois et trouvé comment varié la scène. C'est vraiment dur. C'était comme essayer d'écrire un haïku.
Est-ce que Twilight a fait de vous un meilleur acteur ?
Ouais. C'est drôle, car les critiques ont empiré.
Mais maintenant que vous faites des films comme the rover - des films plus sombre, profond, plus artistique - sentez-vous que vous êtes entrain de vous sortir d'Edward Cullen ?
Non, pas du tout. Je n'ai même jamais pensé à tout les Twilights comme une seule entité. C'était tous des films différents pour moi. Je veux dire, j'oublie comment jouer entre chaque film. [Rires] Mais j'ai toujours pensé que rien ne venez gratuitement. Vous êtes payés beaucoup d'argent. Vous avez un tas d'opportunités. Et vous devez le payer d'une certaine manière. Et dans mon cas, je le paie en devant trouver comment marcher dans la rue [sans être assailli]. Je le paie à travers les gens qui pense que je n'étais qu'une chose. C'est mon principal désir en tant qu'acteur - de n'avoir personne qui sait qui je suis. De ne pas avoir de préjugés. Alors, évidemment, quand un personnage devient une icône, vous devez gérer les bagages qui viennent avec.
Depuis Twilight, vous mettez un point d'honneur à travailler avec des auteurs : Werner Herzog, David Cronenberg, James Gray, Olivier Assayas, David Michod. Pourquoi ? Est-ce votre manière de vous assurer que les gens ne vous cataloguent pas comme "une chose" ?
Ce sont des gens que j'aime depuis que je suis adolescent. Ça ressemble presque à une blague le fait que je travaille avec eux maintenant. Ce sont aussi des personnes qui ont travaillé avec des acteurs qui m'ont donné envie d'être acteur, avant même que je n'en sois un. Spécialement James Gray - Le travail de Joaquin [Phoenix] avec James. Ce gars arrive à faire sortir la meilleure performance des gens. Et c'est pareil avec Harmory Korine. Vraiment, ça limite votre marge d'erreur. Je pense sincèrement que vous ne pouvez pas échouer en faisant un film avec Werner Herzog ou Harmory Korine. Prenez Cronenberg. Je pense toujours que Cronenberg est avant-gardiste - et il travaille depuis 45 ans. Alors que d'autres personnes s’effondrent déjà lors de leur deuxième film. C'est déjà fini.
En parlant de Cronenberg, vous avez dit que faire "Cosmopolis" avait " revigoré" votre point de vue sur le métier. Comment ?
Ca m'a simplement fait réaliser que je pouvais faire ce genre de film. Durant Twilight, on me demandait si jamais peur d'être catalogué. J'ai commencé à me dire, "Ouais, je pense que je le suis." Puis j'ai eu le rôle dans Cosmopolis, qui était très éloigné de ma timonerie, et je me disais "Oh, je suppose que je ne devrais pas être effrayé d'être catalogué maintenant." Ça m'a libéré. Et j'ai tellement adoré l'expérience - être à Cannes a été un important pour moi. J'essaie d'y retourner à nouveau depuis.
Quels sont les acteurs où vous vous dites "C'est le genre de carrière que je veux" ?
J'aime ce que Joaquin a fait. Je regarde toujours son travail - Il a été l'acteur le plus influent pour moi. Et de bien des manières jamais la carrière de Guy aussi. Mais il fait aussi des trucs australien souvent, et je me sens bizarre à l'idée de faire des trucs anglais. Je me sens vraiment nu.
Qu'en est-il de quelqu'un comme Jennifer Lawrence ? Elle équilibre deux franchises avec des rôles plus pointus.
Elle est génial. Elle est absolument incroyable. Mais nous sommes des personnes différentes. Elle donne l'impression d'être très confiante - et je n'ai pas ce type de confiance. Elle rayonne. Je pense que vous pouvez la mettre dans plusieurs domaines différents. Alors que j'ai un style plus subtil.
Les rumeurs circulent, donc je dois vous demander. Serez-vous le prochain Indiana Jones ?
Non.[rires] Mais je veux dire, je sais pas. Ce serait si drôle si soudainement on me le proposait. Je me dirais "Oh, merde !" [Rires]
Donc la rumeur n'est pas fondée ?
Non, non.
Qu'en est-il d'un autre rôle connu d'Harrison Ford : Han Solo ? La rumeur dit que l'on pense à vous pour un film consacré à Solo.
Oh non. Je pense que toutes ces choses sont créées pour que je reçoivent une mauvaise presse.
Mauvaise presse ? Ce sont deux des plus grands personnages de l'histoire d'Hollywood.
Depuis que cette histoire est sorti j'ai 50 autres histoires qui disent, "CE TYPE ? NOOOON ! Quel connard !"
Pour la petite histoire, êtes-vous un fan de Han et Indy ?
A 100%. Tout le monde l'est.
Feriez vous une autre franchise ?
Ouais. Je dois beaucoup y penser d'abord. Mais de beaucoup de manière, ce sont les seuls gros films qui se font désormais. [Rires] Donc à moins que vous ne vouliez jamais faire un film de studio, vous devez réaliser que vous êtes dans The Fault in Our Stars 2. [Rires]
Le vampire britannique raconte que son rôle emblématique dans Twilight est devenu un fardeau - malgré le fait qu'il n'arrête pas de surprendre le public avec ses performances intelligentes, sensibles et très anti-Cullen.
Robert Pattinson n'est plus Edward Cullen.
Pendant un certain temps, il semblait que l'acteur britannique étrangement beau aller avoir des difficultés à dépasser son rôle iconique dans Twilight qui lui a apporté célébrité et fortune. La saga était trop populaire. Il avait trop l'air d'un vampire. Et aucun acteur qui a joué plus de trois fois le même rôle n'a réussi à s'en débarrasser (Regardez Sean Connery).
Mais durant les années qui ont suivi le dernier film twilight, Pattinson a commencé à accomplir l'impossible. Encore et encore, il a choisi de travailler avec des auteurs brillants - Werner Herzog, David Cronenberg, James Gray, Olivier Assayas - et il n'a cessé d'étonner le public avec ses performances intelligentes, sensibles et à l'opposé de Cullen.
Le dernier film de Pattinson, un Western dystopique, dépouillé, qui s'appelle The Rover, est jusqu'à présent son meilleur travail. Sous la direction de David Michod (l'excellent Animal KingDom), Pattinson joue Rey, un benêt de l'Amérique du sud qui rencontre Eric (Guy Pearce) dans la chaleur étouffante, de l'outback australien, sans foi ni loi, dix ans après l'effondrement de l'économie mondiale. A la suite d'un hold-up bâclé, le gang de Rey - qui inclut le frère de Rey - l'a laissé mourant. Le gang a également volé la voiture d'Eric. Et donc Rey et Eric font équipe pour les retrouver. Pattinson est absolument magnétique dans ce rôle, transformant ce qui pourrait être une caricature embarrassant d'un homme-enfant en un portrait empathique d'un homme blessé, luttant pour penser par lui-même pour la première fois - et qui finalement réussi. Peu d'acteurs peuvent rendre un regard pensif si fascinant. Pattinson, d'une manière ou d'une autre, est l'un d'entre eux.
Pour discuter de son travail dans The rover - et plus généralement de sa carrière - Pattinson s'est récemment assis avec The Daily Beast à Los Angeles. Il était tout aussi frappant en personne qu'à l'écran - bronzé, tee-shirt col en V blanc, une barbe de deux jours, des cheveux adroitement pas coiffés. Son comportement est plus enfantin et moins confiant de ce que l'on attend d'une star du cinéma, il regarde rarement dans les yeux quand il parle et il rigole nerveusement quand il dit quelque chose de révélateur.
"J'oublie comment jouer entre chaque film" avoue Pattinson.
Il a continué de parler de pourquoi Twilight est devenu un fardeau, pourquoi il ne pourrait jamais faire comme Jennifer Lawrence et pourquoi il adore travailler avec des auteurs tels que Harmony Korine, avec qui il a prévu de travailler par la suite. Pattinson a également démenti les rumeurs disant qu'il prenait la relève d'Harrison Ford pour Indianna Jone ou Han Solo dans le future - même si il n'a pas fermé la porte à toutes les franchises pour l'avenir.
Vous avez dit vous être "vraiment, vraiment battu" pour le rôle de Rey. Pourquoi ?
Bizarrement on m'a envoyé le scénario et j'ai mal lu l'e-mail. Je pensais que c'était un offre. Je me suis dit, "Wow, je sais exactement comment le faire - et on ne m'offre jamais des choses comme ça, jamais !" Donc j'ai appelé mon agent et je lui ai dit, "Je le veux ! Je veux le faire maintenant !" Je voulais travailler avec David Michod depuis des années avant ça. Mais ensuite ils m'ont dit "Non, c'est juste une audition. De quoi parles-tu ?" [Rires] J'ai soudainement été terrorisé. J'ai raté toutes les auditions que j'ai pu faire.
Donc qu'avez-vous fait ?
J'ai simplement réalisé que je devais le faire, donc je me suis plongé dans le travail - je n'ai jamais autant travaillé pour une audition auparavant.
Que voulez-vous dire par là ? De quel genre de travail parlons-nous ?
Je veux dire, je voulais juste courir 10 heures par jours, pendant deux semaines.
Wow
C'était complètement obsessionnelle, au point ou j'en rêvais. Je ne sais pas particulièrement ce que je faisais - j'y pensais constamment.
Je suppose que cela a payé
[Rires] Pour la plupart des auditions, vous n'y allez pas en vous disant que vous êtes entrain de faire le film. Vous y allez comme si vous faisiez une audition. Mais là, je faisais le film dans la maison de quelqu'un. Complètement.
Vous avez déclaré ne pas vous voir offrir des rôles comme Rey. Comment cela ?
Des petits rôles bizarres. Il y a environ 5 ou 6 acteurs qui ont se les réservent depuis des années. [Rires] Je ne suis pas sûr de la place où j'étais, mais je ne faisais pas parti de ce groupe d'acteurs étrange - des gens qui sont un peu "faible". Un peu fragile et brisé. Je suppose qu'on ne m'a pas perçu comme une de ses personnes.
Quel a été le plus grand challenge pour vous en faisant The Rover ?
Rien de particulier. Même avant d'avoir le rôle, j'étais au clair avec la manière dont je voulais le faire. Vraiment, le seul aspect étrange était de marché dans la salle d'audition et de se dire, "Est-ce que je plante complètement ? Je n'en ai aucune idée." J'ai eu un petit moment de panique. Mais aussitôt que je l'ai eu, j'ai su quels vêtements je voulais porter, le look que je voulais. Je savais tout. Je voulais quelqu'un qui ne pouvait pas totalement libérer ses émotions. Il est constamment bloqué entre deux choses. Et aussi quelqu'un qui n'a jamais vraiment eu besoin de penser et qui soudainement est forcé de le faire pour la première fois. En fait c'est comme jouer un bébé à l'âge adulte. Je l'ai bien senti, dès le début.
Vous êtes vous basés sur quelqu'un en particulier pour votre interprétation de Rey ?
En fait, il est un peu comme l'un de mes cousins [Rires]. Les vêtements, la façon de marcher.
Comment le tournage de The Rover a-t-il été différent du tournage des films Twilight ?
Il ne faisait pas très froid. [Rires] Je pense que c'est en fait la plus grande chose. Quand tout le monde est si maussade à cause du froid...avec la chaleur bouillante de l'outback Australien j'aurais échanger avec le froid tout les jours.
Pourquoi ?
Le froid rend les gens stressés. Il n'y avait pas autant de lumière dans la journée pour tourner à Vancouver. Et c'était le même temps tout les jours. Il n'y a personne qui vous mets la pression pour quoique ce soit. C'est le film de David et il y a essentiellement deux personnes dedans. Vous n'avez pas à vous presser. Il n'y a que deux égos à gérer. [Rires].
Moins il y a d'égos mieux c'est. Revenons en arrière une seconde : Qu'est ce qui vous a donné envie d'être acteur en premier lieu - et qu'est ce qui vous a fait penser que vous pouviez le faire ?
J'ai rejoint ce club de théâtre quand j'avais 16 ans car j'imaginais qu'il y aurait des filles. [Rires] Je n'avais jamais joué la comédie avant. Mais ils faisaient "Guys & Dolls" et je n'avais jamais chanté, mais pour une raison, je voulais vraiment être dedans. [Rires] A ce moment là, je n'en avais aucune idée. Je l'ai fait, ainsi que d'autres pièces après et puis par hasard j'ai eu un agent. Mais je pense que c'était juste la première fois où vous faites quelque chose - une performance - c'est incroyablement addictif. Je me rappelle faire "Tess of the d'Ubervilles" - Le truc de Thomas Hardy. J'ai fait cette scène où je frappe Tess au visage. Et simplement de voir les gens aux premiers rangs qui halètent d'horreur - vous avez soudainement un regain massif d'énergie. Soudainement, les gens vous regardent comme ça - vous vous dites, "Wow, Personne ne m'a jamais regardé comme ça avant."
C'est un sentiment étrange. Et ensuite, vous commencez à le ressentir en vieillissant. Vous réalisez que vous pouvez vous perdre. C'est comme faire de la musique - Vous pouvez faire une scène et vous dire "Je ne me sens pas moi même". Et vous ne savez pas d'où ça vient. C'est plutôt agréable.
s'éloigner de soi-même est un sentiment addictif, n'est ce pas ?
Oui, j'avais l'habitude de jouer de la musique tout le temps et c'est tout ce que je voulais faire dans la musique - être au point vous flottez. Vous ne savez pas comment ça arrive, mais c'est génial. Et ça n'a rien à voir avec le public ou quelqu'un d'autre. Vous êtes encore sans doute une merde. [Rires] Mais c'est si addictif, et tellement rare aussi. Vous essayez constamment d'y arriver à chaque fois.
Twilight a évidemment été une bénédiction pour vous. Mais comment est-ce devenu un fardeau ?
En fait, il y a eu beaucoup de haine. Honnêtement, je ne comprends pas la réaction contre Twilight. Le premier film, tout le monde a aimé. Mais ensuite, ça a été soudain... Je ne comprends pas bien pourquoi les gens ont changé d'avis. Il y a pleins de franchises à succès que tout le monde accepte. Mais pour une certaine raison il y avait tout ces arguments politiques contre la saga. Les gens disaient, "Oh, c'est un mauvais exemple pour la femme," bla bla bla. Comme si nous étions une bande de crétin. Nous ne le jouions pas de cette manière ! C'est purement votre interprétation ! Nous n'essayions pas de faire un film sur la soumission des personnages féminins.
De bien des manières, les gens ont décidé de quoi Twilight parlait avant même d'y avoir pensé, et ensuite, ils catégorisent les acteurs. Même le truc sur le scintillement. J'ai eu tant de critiques pour ça. Mais je ne me rappelle pas un moment dans les films ou je brille. [Rires] Peut être une seconde dans le premier. Je me dis "Vraiment ?" tous ces fans sont là : "vous scintillez !" et je me dis "Vraiment ? Vous devez avoir fait pause durant cette seconde." [Rires] C'est juste l'idée du scintillement - Les gens en perdent la tête.
Mais en même temps vous trouvez que les gens qui pensent vous haïr sont incroyablement fidèle. Ils vont voir tous vos film pour vous détester. [Rires] C'est ok pour moi !.
Qu'en est-il sur le plan artistique ? Est ce que tout le brouhaha sur Twilight - l’obsession culturelle autour - a trompé les gens sur l'acteur que vous êtes ?
Je ne sais pas qui je suis en tant qu'acteur. J'ai trouvé que les films twilight étaient probablement le travail le plus dur que j'ai fait. Vous avez tant de paramètres à prendre en compte pour jouer le personnage et aussi vous faîtes 5 films où vous devez jouer le même point à chaque fois et trouvé comment varié la scène. C'est vraiment dur. C'était comme essayer d'écrire un haïku.
Est-ce que Twilight a fait de vous un meilleur acteur ?
Ouais. C'est drôle, car les critiques ont empiré.
Mais maintenant que vous faites des films comme the rover - des films plus sombre, profond, plus artistique - sentez-vous que vous êtes entrain de vous sortir d'Edward Cullen ?
Non, pas du tout. Je n'ai même jamais pensé à tout les Twilights comme une seule entité. C'était tous des films différents pour moi. Je veux dire, j'oublie comment jouer entre chaque film. [Rires] Mais j'ai toujours pensé que rien ne venez gratuitement. Vous êtes payés beaucoup d'argent. Vous avez un tas d'opportunités. Et vous devez le payer d'une certaine manière. Et dans mon cas, je le paie en devant trouver comment marcher dans la rue [sans être assailli]. Je le paie à travers les gens qui pense que je n'étais qu'une chose. C'est mon principal désir en tant qu'acteur - de n'avoir personne qui sait qui je suis. De ne pas avoir de préjugés. Alors, évidemment, quand un personnage devient une icône, vous devez gérer les bagages qui viennent avec.
Depuis Twilight, vous mettez un point d'honneur à travailler avec des auteurs : Werner Herzog, David Cronenberg, James Gray, Olivier Assayas, David Michod. Pourquoi ? Est-ce votre manière de vous assurer que les gens ne vous cataloguent pas comme "une chose" ?
Ce sont des gens que j'aime depuis que je suis adolescent. Ça ressemble presque à une blague le fait que je travaille avec eux maintenant. Ce sont aussi des personnes qui ont travaillé avec des acteurs qui m'ont donné envie d'être acteur, avant même que je n'en sois un. Spécialement James Gray - Le travail de Joaquin [Phoenix] avec James. Ce gars arrive à faire sortir la meilleure performance des gens. Et c'est pareil avec Harmory Korine. Vraiment, ça limite votre marge d'erreur. Je pense sincèrement que vous ne pouvez pas échouer en faisant un film avec Werner Herzog ou Harmory Korine. Prenez Cronenberg. Je pense toujours que Cronenberg est avant-gardiste - et il travaille depuis 45 ans. Alors que d'autres personnes s’effondrent déjà lors de leur deuxième film. C'est déjà fini.
En parlant de Cronenberg, vous avez dit que faire "Cosmopolis" avait " revigoré" votre point de vue sur le métier. Comment ?
Ca m'a simplement fait réaliser que je pouvais faire ce genre de film. Durant Twilight, on me demandait si jamais peur d'être catalogué. J'ai commencé à me dire, "Ouais, je pense que je le suis." Puis j'ai eu le rôle dans Cosmopolis, qui était très éloigné de ma timonerie, et je me disais "Oh, je suppose que je ne devrais pas être effrayé d'être catalogué maintenant." Ça m'a libéré. Et j'ai tellement adoré l'expérience - être à Cannes a été un important pour moi. J'essaie d'y retourner à nouveau depuis.
Quels sont les acteurs où vous vous dites "C'est le genre de carrière que je veux" ?
J'aime ce que Joaquin a fait. Je regarde toujours son travail - Il a été l'acteur le plus influent pour moi. Et de bien des manières jamais la carrière de Guy aussi. Mais il fait aussi des trucs australien souvent, et je me sens bizarre à l'idée de faire des trucs anglais. Je me sens vraiment nu.
Qu'en est-il de quelqu'un comme Jennifer Lawrence ? Elle équilibre deux franchises avec des rôles plus pointus.
Elle est génial. Elle est absolument incroyable. Mais nous sommes des personnes différentes. Elle donne l'impression d'être très confiante - et je n'ai pas ce type de confiance. Elle rayonne. Je pense que vous pouvez la mettre dans plusieurs domaines différents. Alors que j'ai un style plus subtil.
Les rumeurs circulent, donc je dois vous demander. Serez-vous le prochain Indiana Jones ?
Non.[rires] Mais je veux dire, je sais pas. Ce serait si drôle si soudainement on me le proposait. Je me dirais "Oh, merde !" [Rires]
Donc la rumeur n'est pas fondée ?
Non, non.
Qu'en est-il d'un autre rôle connu d'Harrison Ford : Han Solo ? La rumeur dit que l'on pense à vous pour un film consacré à Solo.
Oh non. Je pense que toutes ces choses sont créées pour que je reçoivent une mauvaise presse.
Mauvaise presse ? Ce sont deux des plus grands personnages de l'histoire d'Hollywood.
Depuis que cette histoire est sorti j'ai 50 autres histoires qui disent, "CE TYPE ? NOOOON ! Quel connard !"
Pour la petite histoire, êtes-vous un fan de Han et Indy ?
A 100%. Tout le monde l'est.
Feriez vous une autre franchise ?
Ouais. Je dois beaucoup y penser d'abord. Mais de beaucoup de manière, ce sont les seuls gros films qui se font désormais. [Rires] Donc à moins que vous ne vouliez jamais faire un film de studio, vous devez réaliser que vous êtes dans The Fault in Our Stars 2. [Rires]
Merci http://therpattzrobertpattinson.blogspot.fr
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