dimanche 18 mai 2014
suite critique de Map to the stars
Ce qui les rassemble est l’un des thèmes récurrents de l’œuvre de Cronenberg : la séparation quasi-schizophrène entre l’image et l’identité. Hollywood est évidemment le terrain de jeu idéal pour un tel sujet. Cronenberg s’ajoute à cette lignée de grands films sur un Hollywood brisé, de Sunset Boulevard à Qu’est-il arrivé à Baby Jane en passant par Mulholland Dr ou le plus récent et miniature The Canyons. Avec son style propre, moins mélodramatique – le film n’est pas très émouvant – mais avec une étrangeté clinique assez fascinante. Pour cela, Cronenberg n’a pas eu peur de se salir les doigts avec des rebondissements juteux parfois échappés d’un épisode de Sunset Beach, contrairement à des auteurs plus frileux qui ne savent qu’auteuriser. Ce mélange de froideur et de vulgarité et l’une des singularités de ce règlement de compte mythologique déguisé en ensorcelant conte de cinéma.
Le Palmomètre: Le sujet de Maps to the Stars est-il palmable ? Plus simplement, David Cronenberg sera t-il enfin palmé ? Le film s'impose pour le moment assez facilement après un début de compétition assez faible. Julianne Moore fait également un bon pari avec un rôle et une prestation marquantes.
par Nicolas BardotMerci http://www.rpattzrobertpattinson.com/
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.