jeudi 15 mai 2014

Réalisation du clip de ''Sage & The Saints" par Kristen : Vidéo BTS du clip + Interview + Photos

Kristen a réalisé en février dernier à Nashville pour la première fois un clip vidéo de Sage & The Saints .
Voici des photos de la réalisation ainsi qu'une vidéo BTS et une interview pour le magazine Rolling Stones. Le clip complet arrivera le 28 mai.

 Behind The Scene du Clip:




 BTS du clip (2) :




 Photos BTS :

                 
   Interview :

 Pour être tous familier avec Kristen Stewart – elle a eu un petit rôle dans quelques films de vampires, peut-être les avez-vous vu – est de savoir qu'elle n'est pas particulièrement à l'aise sous les projecteurs. C'est une oratrice cinétique, elliptique et souvent utilisant l'auto-dérision, alors peut-être n'est-il pas surprenant, qu'à 24 ans, elle soit déjà passée de l'autre côté de la caméra. Dans le cadres de sa saga Blank Check Series, la marque de jean/habits tendance Buffalo David Bitton a proposé à Stewart une somme d'argent modeste dont le montant n'a pas été divulgué pour 'se lancer dans une nouvelle aventure créative', dans laquelle la star de Twilight a co réalisé un clip musical vidéo pour son amie Sage Galesi du groupe rock-country Sage + The Saints.


'J'ai toujours dit que je veux réaliser des films depuis l'âge de 10 ans', dit Stewart au téléphone quelque part à la Nouvelle-Orléans, où elle est actuellement en tournage pour la comédie d'action American Ultra. 'Et ensuite, j'ai commencé à faire des films et travailler avec des gens tellement incroyables et j'ai réalisé je faisais le contraire. Donc, je me disais, pas moyen, maintenant je vais avoir plus d'attention que j'aurais du car je suis qui je suis. Fondamentalement, je suis reconnaissante envers Sage, car elle m'a dit, 'J'ai cette petite chose, personne ne pourrait mieux raconter l'histoire que toi … Fais le simplement et arrête d'être une froussarde'.

 Donc Stewart, aux côtés du co réalisateur David Ethan Shapiro de Starlight Studios, du  réalisateur/monteur James Gallagher et quelques amis communs, qui ont décampé du Tennessee pour cinq jours en février pour tourner la vidéo pour 'Take Me To The South', une chanson tirée de l'album EP de 2013 'I Will Lie'. (Galesi vient de lancer un lecteur PledgeMusic pour aider à financer un album complet). Tourner dans et autour de Nashville, la ville d'adoption de l'auteur-compositeur, Stewart et Compagnie ont tourné des images de style documentaire de Galesi performant au High Watt, jouant dans les coins de rue du centre-ville et s'amusant avec des amis à l'arrière d'un pick-up. 'On voulait que cela ressemble à un aperçu de sa vie', explique Stewart. 'Et c'était foutrement dur. Dès qu'on commence à tourner, tout le monde se transforme comme une biche dans les phares'.

La vidéo pour 'Take Me To The South' sortira plus tard ce mois-ci. Dans le même temps, Stewart, aux côtés de Galesi et Shapiro, était enthousiaste de parler de ses débuts en tant que réalisatrice via une conférence téléphonique : 'C'est tellement plus sympathique de faire des interviews différentes de ce à quoi je suis habituée'.




Rolling Stones : Votre partenaire de Twilight Nikki Reed a produit un vidéo clip pour une chanson intitulée 'Edie Sedgwick' lors de la période solo de Sage, n'est-ce pas ?

Kristen Stewart : C'est comme ça qu'on s'est rencontrées. Oui, c'était sur le tournage d'un film à Vancouver il y a sept ans, et ensuite on est devenues de très bonnes amies.

Le clip a une sensation d'improvisation, d'artisanal. Quel est, le cas échéant, le récit avec lequel vous avez travaillé ?

Sage a vécu tout cela ; on a rien fabriqué. Je voulais que le clip donne le sentiment d'être vraiment capturé et trouvé plutôt que mis en place et exécuté. L'histoire, c'est qu'elle est incroyablement courageuse pour être cette gamine de Los Angeles qui traîne pas avec quelqu'un qui écoute de la musique country – et tout à compte elle se rend compte qu'elle veut être une star de la country, et elle se rend à Nashville par ses propres moyens pour voir si elle peut rencontrer des gens et faire partie d'un groupe. Puis, elle fait tout ça. C'était si facile, une fois qu'elle m'a présenté l'idée. Je me suis dit, eh bien, c'est ce que le clip est. C'est fait. Fondamentalement, je ne voulais pas qu'il paraisse … Je veux dire, personne ne veut que leur truc soit prétentieux, mais genre, je ne voulais pas que ça ait l'air que l'on veuille que ce soit cool tout ça. La musique country n'est pas cool. C'est véridique et c'est doux.

Êtes-vous une fan de country ?

Non. C'est ça qui est drôle. C'est quelque chose que Sage et moi n'avons pas partagé, et presque tout dans notre amitié est … Nous avons beaucoup en commun. Alors je me suis dit : Quoi ? Tu veux faire une chanson country ?

Avez-vous eu quelques chose à préparer ?

Eh bien, je me suis assise et j'ai regardé énormément de vidéos de country avant qu'on ne commence à faire ça. Je n'avais pas vraiment vu quelque chose qui ne cherchait pas si durement à être quelque chose. Mais je dois préciser quelque chose sur ce que j'ai dit : je ne parlais pas à propos de toute la musique country. La musique country que Sage joue – elle ne cherche pas à être cool. Et l'histoire est vraiment face à nous, je n'ai pas besoin de chercher ailleurs pour trouver l'inspiration. De plus, on va à Nashville et tout le monde mange, respire et dort la musique country, [donc] être là était cette chose qui transforme. Tous nos amis disaient, 'Hey bébé, hey chérie, comment vas-tu ?' C'est un endroit vraiment contagieux et super accueillant.


Quel était le principal défi que vous avez rencontré en tant que réalisatrice débutante ?

C'est une telle pression différente de celle à laquelle je suis habituée quand je joue. C'est une pression très cohérente qui ne faiblit jamais. Alors qu'avec le jeu, il y a des petits éclats …On  soulage des parts de tension pour la caméra et ensuite, on part et, je ne sais pas, on attend d'angoisser à nouveau. Mais il n'y avait pas une seule seconde durant laquelle je n'étais pas assise avec ma tête dans mes mains. Il est de votre responsabilité de maintenir cette chose ensemble, et j'étais toujours préoccupée de manquer quelque chose. Les occasions manquées sont la chose qui prend le plus aux tripes, douloureuse, la plus nauséabonde. En tant qu'actrice, votre travail est de se perdre dans l'instant. Se perdre est la dernière chose que l'on veut faire en tant que réalisateur, cela va à l'encontre de mon instinct. J'ai du exploiter mon énergie plutôt que le laisser exploser sur le tournage.

Sage et David, comment décririez-vous la technique de Kristen ?

David Shapiro : Elle est très passionnée. Soit elle aime quelque chose, soit elle le déteste.

Sage Galesi : Elle était naturelle. Elle était excellente dans le sens de ne pas trop diriger, mais faire en sorte que certains temps soient capturés, et me dire les moments où ils allaient. Être amies a rendu les choses simplement plus faciles, car elle pouvait me dire quelque chose très facilement.

Kristen Stewart : Cela me paraissait tellement drôle de faire faire des choses à Sage plus d'une fois. Ce fut une expérience étrange, car je voulais n'avoir jamais à faire ça. Mais il y avait quelques moments où je lui ai fait faire les choses 10 fois. La plupart du temps, c'était comme si on faisait un documentaire, mais c'était quand cela paraissait comme un film.

Comme dans quelles scènes?

Kristen Stewart : On a fait un si grand nombre de la prise d'elle regardant par-dessus son épaule, et on avait l'impression que c'était prévu, comme si c'était au bon moment. Mais ensuite, je l'ai mise debout dans les coulisses d'un spectacle, en regardant ce gars, et elle ne doit pas nécessairement avoir le béguin pour ce mec …

Sage Galesi : Mettons les choses au clair je n'ai pas le béguin pour ce gars !

Kristen Stewart : Oui, c'est une chose qu'on a fait. Quoi qu'il soit en soit, fondamentalement, elle se tient là à regarder ce type jouer, et il représente tout ce qui fait de Nashville quelque chose de différent de tout ce avec quoi on a grandi à Los Angeles – car il représente foutrement la country et j'ai simplement aimé pointé une caméra sur lui. Je l'ai fait le regarder, et c'est un genre de plan silhouette – donc on a envie d'en voir plus, ce que j'aime vraiment, car elle est en train d'avoir ce moment privé. Et je me suis dit : 'Hé Sage, qu'est-ce que tu fais ? C'est tellement évident'. Elle disait, 'Quoi ? Non !' Coupez. On l'a eu.



Vous avez travaillé avec une impressionnante liste d’acteurs et réalisateurs : David Fincher, Sean Penn, Jodie Foster. Y a-t-il quelqu’un auprès duquel vous avez beaucoup appris ou essayer de communiquer ici?

Je veux dire, de manière spécifique, non, mais absolument tout ce que j’ai fait a changé tous mes désirs. Cela sonne ridicule de nommer ces gens mais [le réalisateur de Sur la Route] Walter Salles et [le réalisateur de Into The Wild] Sean Penn travaillent de la même manière selon laquelle je voudrais travailler. Il s’agit d’être en mesure de toujours, toujours, toujours flairer les conneries et refuser de les gober. Vous honorez le projet sur lequel vous travaillez tellement, que venir à se moquer de lui serait par principe mal. C’est le sentiment qu’on ces gars. Je me sens tellement en sécurité avec eux  en tant qu’actrice, car je sais pertinemment que je peux essayer des choses et entièrement lâcher prise et ils ne me permettront jamais de faire quelque chose de faux. J’ai vraiment envie d’explorer cette piste de ma vie, et c’est la voie que j’aimerais vraiment m’efforcer de faire. 

Avez-vous prévu de réaliser d'autres projets dans le futur ?

J’ai énormément travaillé ces derniers temps. J’ai vraiment besoin de faire une pause et de me changer les idées, car si je vais investir autant de temps dans un projet, ça sera quelque chose pour lequel je mourrais. Il y a quelques courts métrages que j’ai écrit que j’aimerais vraiment faire. Je vais probablement avancer et foirer quelque fois. En général, vous êtes autorisé à jeter des trucs contre un mur et voir ce qui va bloquer. Vous n’avez pas des gens en train de regarder, en disant, « K-Stew est en train de faire un film ! » C’est embarrassant. Je dois savoir avec qui je veux travailler. Cette vidéo est la collaboration des quatre d’entre nous – Sage, David et James et moi -, et ce n’est pas moi qui ne veux pas dire que je réalise quelque chose. Ce sont les gens, par manque d’un meilleur mot, « ambiance » ? Un réalisateur est seulement aussi bon que les gens avec qui il travaille. Je dois déterminer qui sont mes potes.

         

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