lundi 19 mai 2014

Critique de Map To The Stars Journal du Québec

Maps to the Stars: David Cronenberg vise dans le mille

CANNES, France – Le très attendu Maps to the Stars du réalisateur canadien David Cronenberg a visé dans le mille et provoqué, dimanche soir, pour la première fois depuis le début du 67e Festival de Cannes, un fort vent d’enthousiasme sur la Croisette.

Les journalistes s’étaient déplacés en très grand nombre pour voir en primeur cette satire hollywoodienne à la fois drôle et tordue; si bien que c’était véritablement la cohue devant le Palais des festivals.

Au terme de la projection, les festivaliers étaient nombreux à encenser ce nouveau cru du réalisateur de Crash et A History of Violence. Sur les réseaux sociaux, on évoquait même la possibilité d’une Palme d’or pour Cronenberg.

Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson et John Cusack font partie de la distribution de cet inclassable objet cinématographique qui se révèle être une puissante satire des valeurs hollywoodiennes.

C’est en effet dans le Hollywood tordu et névrosé que nous transporte le scénariste Bruce Wagner. La superstar de 13 ans Benjie Weiss (Evan Bird) habite avec ses parents dans la capitale mondiale du cinéma. Son père (Cusack), un célèbre coach de célébrités, compte parmi ses clients une actrice délurée (Moore) qui goûte à ses méthodes de thérapie pour le moins saugrenues.

La vie tape-à-l’œil de ce clan de disjonctés est bousculée lorsque la jeune Agatha (Wasikowska) débarque en ville. Les squelettes sortiront du placard et les passions se déchaîneront. Humour noir et bain de sang sont au menu de ce film caustique qui pourrait bien s’inscrire dans la lignée des meilleurs Cronenberg.

Dimanche soir, les savoureux dialogues de Wagner ont fait mouche et provoqué à maintes reprises de vifs éclats de rire dans la salle. La projection s’est terminée par une salve d’applaudissements, ce qui est loin d’être automatique lorsqu’il s’agit d’un visionnement pour les membres de la presse.

Reste à voir si cet enthousiasme se traduira par un prix pour Cronenberg, dont les films polarisent très souvent les cinéphiles. Lauréat du Prix spécial du jury pour Crash, en 1996, le plus connu des cinéastes canadiens n’a encore jamais mis la main sur la Palme d’or.

source : journaldequebec.com

Merci http://www.rpattzrobertpattinson.com/

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