Avec The Guardian :
"Josh rejette l'idée que l'histoire de l'émail de Pattinson est déjà entrée dans la légende. "Ça ne me semble pas si légendaire parce... Vous savez pourquoi ? Je ne dit pas cela pour être désobligeant vis à vis de lui, mais tout le truc autour de Twilight ? Ce n'est même pas proche de ma périphérie. Genre, quand ça se passait, je me souviens des gens qui en parlaient. Mais pas vraiment. Pour moi, c'était simplement un gars intéressant qui recherchait du travail intéressant. C'était simplement un émail, vous savez ?" Il concède : "Mais je savais que c'était une méga star, je le savais."
Ils étaient flattés, mais ils n'avaient pas ressenti l'urgence de répondre. Ils travaillaient sur un autre film, leur prochain film 'Uncut Gems', pour lequel Pattinson ne collait pas.
"Nous étions tellement concentrés à cette époque," dit Josh, "Que faisons-nous ?" Et nos producteurs disaient : "Vous lui répondez !"
Benny dit de Pattinson : "Il voulait que les gens le voient dans le film comme s'il avait été casté dans la rue. Il voulait disparaître." Il a réussi. Pendant les premières minutes du film, je me suis demandé qui était ce jeune homme électrisant à l'écran. Au moment du tournage, Pattinson avait élaboré des systèmes complexes pour éviter les photographes et cela impliquait des voitures de location. Il a transmuté cette terreur dans le personnage de Connie, avec une folie dans le regard alors qu'il planifie chaque mouvement désespéré, poussé par un amour barbare pour son frère. "
Avec The Upcoming :
Et comment était-ce de travailler avec Robert Pattinson ? Il porte peut-être quelques stigmastes par rapport à la saga Twilight, mais il a aussi travaillé avec des réalisateurs incroyables et c'était vraiment un gros rôle pour lui.
Josh : Vous savez, c'était comme de travailler avec quelqu'un d'autre que j'ai casté dans la rue. Je ne le connaissais pas dans Twilight, je suis passé à côté. Donc il n'était pas cette personne. C'était quelqu'un qui jouait surtout des rôles secondaires dans des films - J'avais vu deux de ses films à l'époque. L'un était The Rover, l'autre c'était Maps to the stars. Ensuite j'ai regardé Cosmopolis également. Dans Cosmopolis il est le rôle principal, mais dans les deux autres il avait des rôles secondaires. Donc je ne le connaissais pas vraiment comment étant "CA". Je le connaissais comme Connie Nikas d'une manière étrange. Je n'ai même jamais vraiment appris à le connaître aussi bien - je veux dire, nous nous sommes rencontrés et il était tellement enthousiaste et ensuite nous avons décidé de développer le film. C'est bizarre d'être un cinéaste, parce que vous collaborez si profondément avec les gens, mais vous ne passez pas vraiment de temps ensemble. Mais vous passez du temps ensemble au nom du projet, donc c'est basé sur le travail et ensuite, une fois le film terminé, vous commencez à avoir une vraie amitié. Nous n'étions pas réellement amis avec Rob jusqu'à ce que le film soit fini. Bien sûr, vous vous rapprochez de quelqu'un lorsque vous travaillez, mais c'est un autre type de proximité, parce qu'il y a cette autre personne dans la pièce et c'était ce personnage qu'il jouait tout le temps. C'est une chose étrange, je ne sais pas vraiment comment le décrire, c'est bizarre. Mais je me suis rendu compte tôt, quand nous changions ses cheveux et que quelqu'un dans le salon a appelé les paparazzis, il y avait tous ces paparazzis dehors, qui l'attendaient. C'était la première fois que j'ai vraiment... Je veux dire, j'avais vu des gens prendre des photos de lui avant, mais je n'avais jamais vraiment fait l'expérience d'être pris au piège quelque part, où nous ne voulions pas vraiment que les gens sachent où il allait et c'était un gros truc. Nous voulions garder le film secret, pour éviter d'avoir conscience que des gens vous suivent constamment. Donc je me souviens de ce qui s'est passé et m'être dit : "Oh mec, comment allons-nous faire ce film ? Il y a des gens à l'extérieur du salon où il se fait faire une permanente. Ça va être difficile..." Et ensuite, ça nous a simplement fait travailler plus dur pour garder les choses secrètes. Et nous avons également réalisé qu'il devait tout le temps être dans la peau du personnage pour que les gens ne pensent pas qu'il est Rob Pattinson. Nous ne pouvions pas aller par exemple dans des salons chichi vous savez (rires) - nous devions le tenir à l'écart des endroits où les paparazzis traînaient.
[...]
J'ai une autre question. Euh, avez-vous fait faire une branlette à un chien à Robert Pattinson ?
Eh bien, Rob a un drôle d'humour et je lui ai dit avant qu'il n'aille chez Kimmel, j'ai dit "Fais-moi une faveur et moque-toi de moi à la télé en direct". Et il a dit, "Ok". Et c'était son idée pour se moquer de moi. Et il n'a pas réalisé que ça allait... J'essayais de travailler, j'essayais d'écrire mon prochain film, de faire des retouches et la journée a été ruinée, parce que j'avais des paparazzis, TMZ, PETA et mon attaché de presse qui m'appelaient constamment pour dire, "Nous devons faire une déclaration !" Et Je disais : "Je n'ai pas fait ça !"
Avec Standard :
"Rob nous a contacté. Il a expliqué avoir vu une photo du film et dit "Il y a quelque chose dedans qui me donne l'impression que je suis lié à votre mission et que nos objectifs sont maintenant entremêlés," a raconté Josh Safdie à Standard.
"C'était très mystérieux et mystique. Il était très ouvert et a dit que nous devrions travailler ensemble, mais il était très poli également.
"Je me suis dit, eh bien il ne colle pas pour le film sur lequel je travaille, je ne vais pas répondre à ce mail."
"Je ne l'ai pas fait au début, puis le producteur m'a dit "réponds lui, ce gars fait des trucs vraiment cool en ce moment". Je le respectais, donc je lui ai répondu."
Les frères Safdie ont travaillé avec Pattinson pour créer le rôle du braqueur de banque Connie Nikas, qui était, en partie, créé à partir des propres traits de personnalité de l'acteur.
Ils ont pris "la passion qui est à l'intérieur de lui et que les gens ne connaissent pas" et "son ambition implacable que la plupart des gens ne connait pas" pour l'ajouter au rôle.
"Il a cette impression d'homme bizarre en fuite, il essaie toujours de se cacher et de ne pas être vu, comme ce gars en fuite et nous voulions apporter cela à Connie," dit-il.
"J'ai dû développer ce personnage pour tromper mon esprit en pensant que ce n'était pas Robert Pattinson."
Safdie, dont les longs métrages incluent Heaven Know What et Daddy Longlegs, a admis n'avoir jamais vu Pattinson dans la franchise Twilight, qui a connu un succès mondial.
"Je ne le connaissais pas de ces films, donc il n'était pas cette personne pour moi," a-t-il dit.
Avec The Quietus :
Je me souviens que vous avez dit que Robert Pattinson avait eu quelque chose de similaire au Syndrome de Stress Post-Traumatique par rapport à Twilight. Vous avez presque canalisé cette anxiété sociale dans son rôle.
Josh Safdie : Oui, il a agi comme un homme en fuite, je veux dire, je me souviens d'une fois où nous faisions du repérage. Je l'emmenais dans des endroits où j'ai grandi. Nous étions dans un passage souterrain près du centre commercial du Queens et nous attendions des empanadas - et tout d'un coup son expression a changé et je me suis demandé "Qu'est-ce qui lui arrive ?" il ne faisait pas attention à moi et puis j'ai lentement réalisé que tout le monde avait sorti son téléphone, tout le monde prenait une photo de lui. C'était presque comme s'ils étaient des zombies et puis il a dit "Ça te dérange si nous allons au coin de la rue ?" donc nous sommes allez au coin de la rue et il a admis "C'est comme si j'étais au Vietnam, comme si j'avais ce traumatisme. Chaque fois que cela arrive et que je m'y retrouve face à face, je me rappelle que je n'ai pas d'identité et qu'elle m'ait tout le temps volé" Vous savez, on a vraiment l'impression que c'est constamment un homme en fuite, genre "Ou est-ce que je dois aller ?"
Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com
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