Kristen Stewart : 'Je me trouve plutôt facile à vivre'
L’héroïne de Twilight, devenue égérie Chanel, s’aventure sans complexes sur les terres du cinéma indépendant. Dans American Ultra, elle dégaine comme une professionnelle.
Madame Figaro : Pour vous, 'vacances' rime avec… ?
Kristen Stewart : Entre les différents tournages et les préparations qui m’entraînent aux quatre coins du monde, mon point de chute préféré, c’est ma maison, à Los Angeles. Bien que le climat n’y soit pas idéal, j’adore y accueillir mes amis pour des soirées sans fin.
Vous ne partez pas sans … ?
Mon iPhone … Comme tout le monde.
Le secret pour passer de bonnes vacances ?
Surtout ne pas élaborer de projets compliqués et rester dans l’improvisation.
Votre truc pour déconnecter ?
J’ai trouvé l’équilibre entre ma vie privée et mon travail : je ne me pose pas la question, puisque je me sens en vacances toute l’année.
Votre principal trait de caractère ?
Plus jeune, je préférais me fondre dans le décor, tellement j’étais timide. Aujourd’hui, je me trouve avenante et plutôt facile à vivre.
Celui dont vous êtes le moins fière ?
Têtue, inflexible.
Celui que vous détestez chez les autres ?
La fausseté, le manque de sincérité.
Le jour où vous avez décidé de devenir actrice ?
Je suis presque née dans un studio de cinéma, à Hollywood, avec mes parents (NDLR : sa mère est scénariste, et son père producteur de télévision), mais je voulais tout sauf ressembler à une enfant actrice. J’ai malgré tout commencé, à l’âge de 9 ans, dans Les Pierrafeu à Rock Vegas. Et vers l’âge de 15 ans, je me suis engagée dans chacun de mes rôles sans jamais tricher.
Pour préparer American Ultra, qu’est-ce qu’il vous fallait ?
M’entraîner au maniement des revolvers, travailler sur le scénario pendant quarante-huit heures, et croire dur comme fer à cette histoire d’espionnage à dormir debout.
Ce qui vous a étonnée lorsque vous avez reçu le césar de Meilleur Second Rôle féminin pour Sils Maria ?
Mon oreillette avait cessé de fonctionner, je planais en mode méditatif, lorsque j’ai entendu Juliette Binoche crier mon nom. Je me suis réveillée. Une fois montée sur scène, je tremblais comme une feuille, incapable de saisir le trophée que me tendait JoeyStarr …
Votre truc contre le stress ?
Je respire.
Votre héros vivant ?
Julianne Moore (NDLR : dont elle joue la fille dans Still Alice), qui m’a beaucoup inspirée. Et ma mère.
Les trois basiques de votre dressing ?
Un chemisier, un jean, une paire de baskets.
Pour vous, l’élégance, c’est ?
Une femme française, éminemment naturelle.
Pour vous, la vulgarité, c’est ?
Ni les vilains mots ni les insultes. En fait, c’est une attitude qui ne m’affecte pas.
Qu’est-ce que la crise a changé chez vous ?
Avec ce que je vis et la chance qui est la mienne, il est difficile pour moi d’en parler.
Le cadeau que vous offrez souvent ?
De bons petits plats.
L’été, que trouve-t-on dans votre valise ?
Rien de spécial, sinon un livre : Girl In A Band, l’autobiographie de Kim Gordon, la bassiste et membre fondatrice de Sonic Youth.
Le lieu qui vous ressemble ?
Ma maison. C’est mon cocon.
Qui aimeriez-vous rencontrer sur la plage ?
Ma famille et ma bande de copains.
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