samedi 2 mai 2015

Kristen en couverture du magazine britannique Harper's Bazaar UK pour le numéro du mois de juin 2015. Elle y accorde également une interview à propos de la sexualité, du sexisme et de la recherche de la sérénité.

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* Interview !

Traduction faite par le staff de KStew France.

Une rencontre avec une star d'Hollywood implique généralement une grande suite dans un hôtel cinq étoiles et des frous frous que le Roi Soleil reconnaîtrait. Alors quoi faire de Kristen Stewart qui apparaît dans un petit café cosy de Los Feliz, un quartier tranquille de Los Angeles, toute seule ; qui pour discuter pendant trois heures ; et qui, quand nous partons, essaie d'attraper l'addition pour mon décaféiné et son latte amande-lait ? Et ce de la part d'une actrice qui a la réputation d'être difficile et hostile durant les interviews.

Stewart a acquis cette réputation lorsque la fièvre Twilight était à son paroxysme. Elle joue la comédie depuis qu'elle a neuf ans, mais personne ne l'avait préparé à l'hystérie collective qui a accompagné la relation torturée de Bella Swan avec un vampire incroyablement beau, Edward Cullen, joué par son petit ami dans la vraie vie Robert Pattinson. Âgée de 18 ans, Stewart a été propulsée et poursuivie, assaillie, traquée à propos de chaque commentaire ou tenue soumis à un examen sévère de tout un tas de sites ayant de la valeur sur Internet. Pas étonnant qu'elle semblait sur ses gardes lors des apparitions sur les tapis rouges et des conférences de presse.

'Avoir une telle poussée d'énergie humaine derrière vous et ensuite être analysée est évidemment désarmant', dit-elle maintenant, penchée sur son café. 'Les situations de contrôle me rendent tellement nerveuse. Il s'agit de ne pas savoir ce qui va se passer. Donc, ce que les gens voyaient était ce qui se passe lorsque vous êtes terrifié. Mes mains moites, mes genoux tremblants, je ne pense pas que je peux tenir debout, je respire difficilement, je me sens nauséeuse. Je vais être tellement nerveuse et ensuite mon corps crée quelque chose qui me calme et je suis si fatiguée que je vais juste …' et elle s'effondre sur la table.

Stewart avait clairement besoin de force. Une partie de ça est venu de l'intérieur : 'J'ai pris un peu de recul et abandonné un peu de contrôle. Maintenant, je respire profondément, bien qu'il y ait certaines choses à propos desquelles je suis toujours nerveuse. Je suis toujours énormément investie personnellement. Vous pouvez vous asseoir avec moi pour une interview de cinq minutes filmée et me malmener. Ce n'est pas difficile de me bouleverser'. Mais elle a aussi appris à utiliser la mode à son avantage. 'J'ai commencé dans des situations qui m'étaient tout à fait étrangères, des séances photos, des photographes célèbres, avoir à faire avec des créateurs. Je ne me sentais pas à ma place et jeune. Et je me souviens avoir rencontré quelques unes des pires personnes qui vous pouvez imaginer. Simplement des personnes suceuses d'âme, arrivistes, totalement du genre Le Diable S'Habille En Prada'.

'Et ensuite j'en ai aussi rencontré quelques autres qui étaient si respectueux et naturels et impliqués. Tous ceux que j'ai rencontré chez Chanel étaient merveilleux et travailler avec eux a été incroyable'. Donc Chanel est son armure ? 'Absolument'. Karl Lagerfeld est, pour elle, 'un puits' de connaissances à propos de tout. 'En tant qu'étrangère, j'ai pensé, 'Il est probablement incroyablement prétentieux', mais il est tout le contraire de ce que vous imaginez. Il est drôle et vif et peut vous parler de plein de choses, de la pellicule de film au fontaines romaines ou comment clouer un photographe ou briser une situation de manière très franche'.

Sa relation avec la maison de couture s'est approfondie pendant le tournage de Clouds Of Sils Maria, un petit bijou de film, qui a été soutenu par Chanel et dans lequel Stewart est Valentine, l'assistante énigmatique d'une actrice européenne célèbre jouée par Juliette Binoche. Écrit et réalisé par Olivier Assayas et tourné principalement en Suisse, il se penche sur la célébrité, l'isolement, le vieillissement et le flux complexe de l'amour entre les femmes. 'J'étais intimidée en toute honnêteté', dit Stewart au sujet de l'expérience. 'J'étais non seulement hors de mon élément culturel mais travailler avec l'une des actrices françaises les plus célèbres de tous les temps. Donc, cela a été un processus rapide pour lui prouver et me prouver à moi-même aussi, je crois. Dès la première rencontre, soit vous partagez cette étincelle, soit vous ne le partagez pas. Et on s'aimait l'une et l'autre'.

Valentine doit protéger sa patronne, Maria Enders, des paparazzis (Valentine les dénomme comme des 'cafards', qui est aussi le propre terme de Stewart pour la presse à scandale), organiser le retrait des corbeilles de fleurs sous cellophane de la chambre d'hôtel de Maria, lire ses lignes avec elle, la reconduire ivre des casinos et jongler entre les coups de fil de son ex mari et de son avocat. Le troisième personnage dans le film est une star trash, Jo-Ann Ellis, poursuivie par les fans et les photographes, dont la vie, en termes de scandale et d'attention de la presse, reflète celle de Stewart elle-même. 'Je trouve ça tellement drôle que, purement par hasard, j'ajoute une ironie à certaines de ces lignes', dit Stewart. A l'origine, elle était censée jouer le rôle de Jo-Ann, pris par Chloë Moretz, 'Mais cela n'était à aucun moment acceptable pour moi', dit-elle.'C'est un grand rôle, mais on retirerait l'ironie de ça. J'aurais joué une version sensationnaliste de moi-même pour faire un commentaire sur la façon dont tout cela est ridicule. Mais jouer le rôle le plus modéré, périphérique, attentif était très satisfaisant, évidemment. J'étais tellement amoureuse des mots que je souriais intérieurement'. L'expérience d'être une célébrité – déracinée et aliénée, gâtée, placée sous les spots et seule – est, dit elle, 'très véridique. Évidemment, je le sais très bien'.

Stewart a remporté un César pour le rôle, étant la première actrice américaine à le faire. 'Je pense que cela a créé une petite dose de conscience ici', dit-elle. 'Juste avant la cérémonie des Oscars, j'ai vu ça partout', ce qui aidera peut être la progression du film aux Etats Unis. Son autre film récent, Still Alice, a été mis en avant aux Oscars eux-mêmes lorsque sa mère à l'écran, Julianne Moore, a gagné l'Oscar de Meilleure Actrice pour son interprétation d'un professeur de linguistique en proie à l'apparition précoce de la maladie d'Alzheimer. Je défie quiconque de le regarder sans craquer et Stewart dit : 'Vous racontez à quelqu'un le synopsis de l'histoire et tout le monde a la main sur le cœur. C'est un film dévastateur'. Son personnage, Lydia, est la plus jeune des enfants de Moore, une actrice en herbe, et elle partage certaines des scènes les plus émouvantes du film avec sa mère. 'Julie a vraiment du génie. Elle comprend le cinéma d'une manière que je respecte vraiment. Il y avait une telle parenté en travaillant avec elle. Et nous avions une bonne équipe. Nous n'avons jamais cessé de parler'.

Il y a des acteurs qui feignent de ne jamais lire leur propre presse. Stewart n'est pas l'une d'entre eux. 'Je veux savoir ce qui se passe', dit-elle. 'Absolument. Je ne suis pas le genre de personne qui ne lit pas les critiques. Je lis les critiques. Cela termine le processus'. Elle fait également des recherches Google sur elle-même. 'Si je suis nerveuse au sujet d'une robe ou quelque chose. Je ne veux pas sortir dehors et ne pas savoir ce que les gens disent de moi. Lorsque les commentaires ont commencé à exister sur moi, qui étaient très rébarbatifs, mais c'est une mémoire lointaine, vraiment lointaine maintenant. Je n'en ai rien à foutre de ce que quelconque gamin du Montana écrit sur moi. Mais généralement, j'aime savoir ce qui est dit, seulement parce que je dois très souvent interagir avec ça, car ce sont des questions qu'on me pose'.

Elle le fait de son propre chef – et certaines choses parmi tout ça doivent être très inconfortables à lire. Les observateurs ont peut être crédités ces images [les photos de paparazzis de Kristen et Alicia] avec plus de signification à cause d'une tendance à brouiller les rôles de Stewart à l'écran avec sa vie privée. Elle a choisi, occasionnellement, de jouer des personnages sexuellement ambigus. Son excellente interprétation de la star du rock Joan Jett dans The Runaways inclut des scènes d'amour avec Dakota Fanning et dans Clouds Of Sils Maria, la relation de Valentine avec Maria, tout du moins, contient beaucoup de désir inexprimé.

'Je ne cherche pas à taquiner les gens', dit Stewart. 'Je gravite autour de personnages qui ne sont pas éloignés de moi-même à jouer. Naturellement, j'aime en quelque sorte vivre dans la zone trouble de la vie. Je ne trouve pas ça logique de définir clairement les choses – cela n'a pas de sens pour moi. Donc, il y a une ambiguïté que je suis capable de jouer très naturellement dans ces deux films'. Je lui demande si elle pense que la sexualité est fluide, un éventail, un spectre. 'Absolument. Oui. Il y a quelque chose que je respecte. Quelque chose que je ressens'.

Cette ambiguïté est également quelque chose qui se joue dans le choix de ses vêtements. 'J'ai besoin d'un eyeliner noir, ce serait bizarre de ne pas en porter. Mais j'aime être soit vraiment sexy ou follement androgyne', dit-elle. 'Je n'aime pas avoir de beaux cheveux, jamais. Il y a quelque chose qui me donne plus le sentiment que je porte un costume. Tant que je peux avoir mes cheveux de la façon dont ils sont normalement, alors je peux faire tout le reste à fond'. Aujourd'hui, elle est plutôt dans la phase androgyne du spectre, dans un tee shirt rayé à manches courtes avec une grosse chaîne en argent autour de son mince cou. Un nouveau tatouage d'un détail de Guernica de Picasso orne son avant bras droit alors qu'elle se penche en avant, répondant aux questions avec humour, intelligemment et avec une honnêteté absolue. Et c'est ce qui est si surprenant à son sujet : elle est totalement accessible. Tant et si bien qu'elle ne peut même pas raconter un mensonge pour sauver la face : 'Je dirais que c'est tellement évident quand je mens que c'est n'est même pas un mensonge'.

Dans les interviews, elle trouve toujours quelque chose au sujet d'un film dont elle peut faire les louanges, dit-elle, donc, 'Je dois simplement être excellente en me concentrant sur tout ce qui est OK. Si je n'avais pas de connexion avec le réalisateur, je vais parler de l'excellente relation que j'ai eu avec l'équipe'. Ou, comme lors de son voyage, 'La restauration était incroyable, nous étions si bien nourri sur ce film'. Non pas que la restauration doive être particulièrement spéciale, même si Stewart aime la cuisine, elle peut, dit-elle, 'Manger affreusement mal pendant de longues périodes. Je peux prendre des repas dans les stations essence'. Je ne suis pas au courant sa variation de poids, mais elle dit : 'Je suis un peu plus grosse que la taille normale quand je mange des cheeseburgers et je suis heureuse et à l'aise. Si je suis stressée ou si je travaille, le poids chute. Mon poids et mon sommeil sont liés à mon système nerveux. Parfois, je vais dormir 12 heures par nuit et parfois le sommeil n'existe pas pour moi pendant plusieurs mois. Je suis une personne petite, mais si je suis vraiment mal, je deviens trop mince. Mais alors, je suis vraiment heureuse … J'apprécie énormément la nourriture et j'apprécie un verre de vin rouge'.

Pour garder une forme 'phénoménale', elle a besoin d'un mois et d'un entraîneur personnel, mais elle peut être relativement en forme en deux semaines simplement en faisant des tractions. 'Si je ne suis pas en bonne forme, je peux en faire 10. Si j'essaie de me remettre en forme, je vais me ressaisir et en faire 20 toutes les demi heures tout au long de la journée. Je peux faire 250 tractions en une journée, ce qui est assez impressionnant. Mais je suis un tel boulet. Je suis toujours la gamine qui fait des bras de fer avec ses amis et qui essaie de jongler avec quatre balles au lieu de trois et qui dit, 'Oh, pouvez-vous allumer ce briquet avec votre petit doigt ? Je peux''.

Ses rôles dans Clouds Of Sils Maria et Still Alice sont tous les deux des performances cérébrales, calmes, mais Stewart est une héroïne d'action également. Elle se souvient d'avoir mené la charge avec 100 autres cavaliers sur une plage au Pays de Galles pendant le tournage de Blanche Neige Et Le Chasseur 'Mes deux pieds éraient hors des étriers et mon pouce était cassé et je le serais jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de sang, et à la fin, ils ont dit, 'C'était génial ! On peut le refaire ?'. Et j'ai dit, 'Nan. J'ai failli mourir là-bas''. Quant à la façon dont elle a cassé son pouce ? 'En frappant un nain ou un truc du genre', dit-elle impassible.

Stewart a un goût pour la comédie : elle admet presque que son rôle dans le prochain projet de Woody Allen, aux côtés de Jess Eisenberg et Bruce Willis, est léger, mais elle dit : 'Je n'ai lu le scénario qu'une seule fois avec quelqu'un assis en dehors de chez moi, attendant que je lui rende. Donc, je pense que je ne suis probablement pas autorisée à vous dire de quoi ça parle. Mais je suis honorée de travailler avec lui. Je me sens plutôt chanceuse. Tout le monde n'a pas nécessairement cette chance'. Elle a aussi obtenu un petit rôle dans le nouveau film d'Ang Lee et elle est clairement détendue qu'elle soit ou non le rôle principal dans un film. 'Ma seule réserve concernant le fait de faire des petits rôles', explique t-elle, 'Est s'ils essaient de me mettre en seconde tête d'affiche ou quelque chose comme ça et que je suis dans trois scènes. C'est inapproprié et embarrassant'. Je lui fais la remarque qu'il peut y avoir quelques acteurs qui se battent pour ne pas apparaître dans la bande annonce d'un film. 'C'est une situation assez particulière dans laquelle je suis', approuve t-elle. 'Je suis sûre que pour Jennifer Lawrence, disons, si elle a un petit rôle dans un film, ou Emma Watson, c'est la même chose'.

Les sociétés cinématographiques utilisent clairement ces tactiques pour gagner plus d'argent, et ce avec une bonne raison. En 2012, Stewart était une star tellement bankable qui pour chaque dollar dépensé sur un film dans lequel elle était, permettait de gagner 40 dollars de recettes. 'C'est juste Twilight', dit-elle avec un haussement d'épaules. 'C'est le seul film que j'ai fait qui a rapporté de l'argent. Je veux dire, d'autres que j'ai fait ont été bons, mais c'est le seul. Maintenant, je suis sur la liste et maintenant je peux donner le feu vert à des projets'. Quant à ce qu'elle veut faire prochainement :'J'aime énormément les gros films américains quand ils sont bons'. La machine hollywoodienne peut, dit-elle,'Être fructueuse, mais c'est un pari risqué à chaque fois, et cela prend beaucoup de votre temps et de votre énergie et ça pourrait vous laisser sans rien'. La réalisation de films indépendants, malgré tout, 'est la même partout dans le monde. Tout le monde le fait pour rien d'autre que l'impulsion et la compulsion de créer, et c'est génial et j'aime ça. C'est pur. Il ne s'agit pas de devenir célèbre ou riche. La célébrité est la pire chose dans le monde. Surtout si elle est inutile. Lorsque les gens disent, 'Je veux être célèbre' – Pourquoi ? Vous ne faites rien ?'.

Qu'elle peigne des toiles abstraites gigantesques avec des acryliques et des photographies agrandies dans son garage, or qu'elle écrive de la poésie libre de forme, qu'elle bricole un scénario ou qu'elle se prépare à réaliser son premier court métrage, Stewart est une créatrice. Et ce qu'elle aime le plus sur un film est de faire partie d'une équipe. Les seules fois où elle sort de ses gonds sur les tournages sont, dit-elle, 'Pas sans raison. Si quelqu'un ne traite pas bien d'autres personnes, je me sens en quelque sorte en position de droiture de leur dire. J'ai travaillé avec des hommes – des réalisateurs et des directeurs de la photographie – qui étaient tout simplement ridicules, et tout était à propos de l'ego'. Son premier exemple de la façon dont une femme devrait être sur le tournage était Jodie Foster, quand elles ont fait Panic Room ensemble, lorsque Stewart avait neuf ans, et, 'Ce qui était important pour elle était de savoir que les gens étaient bien traités. Elle est une vraie matriarche et elle prenait soin de tout le monde'.

Travailler avec des femmes fortes est un énorme atout pour Stewart. 'Je travaille mieux avec des femmes', dit-elle. 'J'ai appris d'énormes choses de la part des hommes et j'ai simplement été inspirée par les hommes, mais je pense que les femmes doivent inévitablement travailler un peu plus intensément pour se faire entendre. Et il y a certaines moyens que les femmes ont accompli pour être entendues qui leur sont propres'.

Stewart aime à penser d'elle-même comme étant maternelle, une mère louve : 'Oui, je suis déjà comme ça avec mon petit groupe d'amis. Je l'espère. J'aime cuisiner, j'aime mes chiens, j'aime être à la maison. J'ai grandi en étant une personne isolée, mais la nature d'être super reconnaissable signifie que c'est plus facile d'apprécier la vie à chez soi'.

Je lui demande si elle pense qu’Hollywood est sexiste et elle a presque crié dans mon dictaphone : 'Oh mon Dieu, à en vous écœurer. Affreux. C’est dingue. C’est tellement offensant, c’est fou'. Elle est fière du discours de Patricia Arquette aux Oscars sur l’égalité des salaires et elle dit : 'Récemment, j’ai eu quelques offres qui sont ridicules. ‘Je vais faire ce film ? Je vais vendre ce film ? Je ne vais pas être payé mais vous oui ? C’est quoi ce bordel ?’ Les Oscars sont une plate forme, une tribune improvisée. Quand j’ai vu Patricia, je me suis dit, ‘Ouais ! Je vais peut-être pouvoir me battre pour mes droits un peu plus.’ Car à un certains point tu es, ‘Pour une fille, c’est vraiment bien.’ Et ce n’est plus assez'. Je demande si les jeunes acteurs avec qui elle a travaillé ressentaient ça pour elle. 'Oh non, ils sont plus du genre,’Wouhou !’ de gagner plus d’argent pour le même travail'.

Et pour plus de sexisme dégradant, Stewart dit qu’elle ne l’a pas ressenti : 'J’ai été très chanceuse. Je ne me suis jamais sentie utilisée ou exploitée par les réalisateurs'. C’est peut-être en partie parce que toute sa famille est dans l’industrie du film. Elle est née à Los Angeles, sa mère supervise les scénarios et est réalisatrice, son père producteur TV, et les plateaux de tournage sont les endroits où elle se sent chez elle. Cela peut aussi être parce que l’attitude de Stewart pour tourner les scènes de sexe est agréable détendue, 'Elles ne me perturbent pas plus que ça', dit-elle en haussant les épaules. 'Je les déteste lorsqu'elles sont forcées. Quand ça met mal à l'aise de manière grotesque. Sur Twilight, on devait faire la scène de sexe la plus épique de tous les temps. Cela devait être transcendant et surnaturel, inhumain, le meilleur sexe que vous puissiez imaginer [quand Bella Swan se marie finalement avec son vampire], et on se disait, 'Comment être à la hauteur de ça ?'. Nous étions tellement conscient de tout ça, Rob [Pattinson] et moi et les producteurs. C’était l’agonie. Ça craint parce que je voulais que ce soit si bon. Et sans parler de ça, les scènes de sexe sont les même que d’autres scènes normales'Quand j’ai demandé si cela faisait une différence d’être nue et allongée sous une personne, elle proteste, 'Non, honnêtement. Je pense que nous sommes vraiment des gens dingues, honteux et bizarres à propos de sexe. Je me pose à peine la question quand une fille tout juste établie actrice fait finalement une scène dans un film, quand elle montre ses seins et qu’elle ne l’avait pas fait jusqu’à maintenant, et peut être qu’elle a fait ça seulement pour la partie prestigieuse. Et c’est ok pour cette fois car c’est classique, et je me dit, 'Oh mon Dieu, merci d’avoir révélé au monde ton trésor'. Je dis, « Laisse-les entrer'. Mon truc c’est quelle est la distance entre l’e public et toi et entre toi et le personnage. Je pense que les gens sont un peu coincés et bizarres à propos de ça'.


Et donc, une des personnes les moins coincées et bizarrse d’Hollywood se lève et quitte calmement le café, sans que personne ne l’ait remarquée. Ce qui est, quand tu y penses, et une chose incroyable …


* Mode :

Kristen porte des tenues Chanel issues de la collection haute couture printemps/été 2015.






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