Still Alice capture la relation hors écran avec Julianne Moore, déclare Kristen Stewart
TORONTO – Kristen Stewart n'avait pas besoin de se mettre dans des états d'actrice pas possibles pour ressentir un lien familial avec Julianne Moore dans Still Alice.
Elle connaissait Moore, qui est devenue candidate aux Oscars pour la cinquième fois pour sa récente performance pour Still Alice, depuis son premier rôle à l'écran en 2004 dans Catch That Kid, qui a été réalisé par le mari de Moore, Bart Freundlich.
Ce tournage a été 'semblable à une affaire de famille', dit Stewart, et elle a grandi en étant assez proche de Moore, ce qui fait que jouer sa fille dans Still Alice lui a donné le sentiment d'être presque trop facile.
'Il est difficile de s'accorder du crédit pour quelque chose … Parce que je l'adore et parce que nous nous entendons bien et nous nous comprenons l'une et l'autre – et cela a été capturé [à l'écran]', dit Stewart.
'En tant qu'acteur … Vous ne pouvez pas travailler avec tout le monde, pour être honnête avec vous. La raison pour laquelle les choses touchent un public … C'est parce qu'une émotion et une énergie comme ça sont contagieuses, donc si vous faites semblant, les gens le savent'.
'Pour un projet qui est si ambitieux et si intimidant', ajoute t-elle, 'J'avais besoin de savoir que je serais aidée et soutenue plutôt qu'aborder de manière lointaine ce qu'elle fait'.
Dans le film dramatique troublant, Moore incarne un professeur de linguistique de renom dont la vie parfaite est plongée dans les méandres avec le diagnostique d'une apparition précoce de la maladie d'Alzheimer. Rapidement, l'universitaire ingénieuse commence à disparaître dans une vie mystérieuse tandis que son mari (Alec Baldwin) et ses trois enfants adultes vivent dans une terreur impuissante.
Sous les traits de l'actrice en herbe Lydia, Stewart, âgée de 24 ans, incarne un personnage qui est à la fois en conflit avec sa mère (concernant le refus de la fille d'aller à l'université) et malgré tout sa plus proche confidente. Elle est le seule membre de la famille assez courageuse pour faire face à la détérioration de l'état de santé évident de sa mère.
Stewart, étroitement liée à la franchise des blockbusters Twilight, s'est mise les critiques dans la poche concernant sa performance dans Still Alice.
Le New York Times a salué son 'excellent travail' dans le film, le L.A Times a conclu que le film 'ne serait pas aussi efficace émotionnellement qu'il est' sans la présence de Stewart, et Grantland a décrit sa performance 'palpitante de naturel' comme l'une des 12 performances les plus sous-estimées de l'année dernière.
Assise dans le public pour la projection du film, Stewart, cependant, a uniquement été hypnotisée par sa partenaire.
'J'étais énormément présente pour sa performance, mais j'ai un peu regardé le film et j'ai perdu la tête', a déclaré Stewart.
'Je savais qu'elle allait accomplir quelque chose de grand … Qui allait changer le visage de la maladie et qui allait révéler le sort de ses malades, mais elle vous laisse dans quelque chose dont vous ne seriez normalement pas témoin, à moins que vous ayez eu à le vivre personnellement'.
'Sans la douleur qui accompagne le fait de connaître qui a la maladie d'Alzheimer … C'est si j'avais eu un avant-goût de ce que c'est'.
'C'est à cause d'elle. Elle est tellement … Intelligente', ajoute Stewart, employant le mot putain pour mettre l'accent. 'C'est un tel génie'.
Stewart s'identifie intensément avec son personnage, 'vu qu'elle est actrice, elle est créative, elle aime cette zone sombre – elle aime vivre dans cette ambiguïté'.
Et pourtant, Lydia lutte contre le soutien parental tiède et une industrie indifférente, alors que les parents de Stewart l'ont amené aux auditions et sa carrière a presque démarré instantanément. (Elle a fait ses débuts à l'écran à 9 ans, joué pour David Fincher dans Panic Room à 11 et atterri à la tête de Twilight à 17).
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