dimanche 19 octobre 2014

Interview complète de Kristen avec USA Today avec d'autres photos portraits


Il y a presque deux ans précisément, Kristen Stewart était voûtée dans un coin sombre du restaurant de Tribeca Grand Hotel, en sirotant un verre de vin rouge et regardée la salle sans relâche. 

Elle ne détestait rien d'autre que quand des personnes la repère, reste bouche bée et ensuite prétende que rien ne s'est passé. Par contre, elle déteste aussi la sensation d'être regardée fixement, ce qui accompagne la plupart des personnes célèbre quand ils sont repérés à faire des choses comme manger ou boire ou prendre de l'essence.

En cet après-midi ensoleillé, légèrement venteux, dans le hall de l'hôtel Greenwich pour promouvoir son dernier film, Camp X-Ray, Kristen Stewart, 24 ans, jette souvent des coups d’œil autour de la salle, mais elle est visiblement plus détendue, à l'aise et calme.

"Je suis vraiment heureuse en ce moment, très heureuse," dit-elle. "Je ne regarde définitivement pas furtivement - j'aime regarder autour des choses. Je me sens bien. Je ne surmonte pas la peur en ce moment." 

(...)

Ces jours-là (dans ses précédentes promo), Kristen Stewart dit, "J'avais peur de beaucoup de choses. Je ne surcompensais pas mais je compensais. Maintenant, je n'ai pas d'appréhension à propos de rien, ce qui est génial. Je peux être derrière tous mes efforts créatifs plus qu'avant. Je suis très heureuse et stimulée et inspirée et détendue." 

Elle ne s'expliquait ou ne se plaignait pas, elle gardait la tête baissée et faisait interview après interview, avec une envie de retourner à sa journée de travail pour garder un certain sens de l'équilibre et de concentration. Mais, comme ils disent, attention à ce que vous espérez. Maintenant, avec sept nouveaux films à son actif, Kristen Stewart ressent le contraire, un profond besoin d'une pause.


"Je le fais toujours." 

Financièrement, elle se sent libre si et quand elle veut, merci à ces années en tant que Bella Swan, en face de l'Edward Cullen de Robert Pattinson. Et même si elle dit qu'elle n'a jamais été "très orientée métier" ou "enclin économiquement," Kristen Stewart sait qu'à l'avenir, elle peut prendre et choisir ce qu'elle veut faire, sans se baser sur les paiements de prêts immobiliers mais sur les désirs artistiques.

"Tous le monde dit, "tu vas retourner faire des films indépendants." J'ai essayé de faire des films indépendants entre chaque films Twilight. Je le fais toujours," dit-elle. "En plus, Twilight était initialement un génial film indépendant pour adolescent. Il y avait quelque chose à propos de ça que je pensais être génial et spécial. Je n'essaie pas de faire penser aux gens que je suis sérieuse ou autre chose. Les rôles pour les femmes à Hollywood - ils sont très étroits catégoriquement. Quand un bon scénario sort du lot en étant unique, je saute dessus."

Et elle n'a que des bons souvenirs sur Twilight, sans aucun ressentiment de tout bagage qui a suivi. 

"Qu'est-ce que je retiens de ça ? Je veux faire un bon travail. On a tous travaillé très dur sur ces films, en fait. Chaque moment et chaque jours nous ont conduits là où nous sommes maintenant. Être dans quelque chose de plus grand que moi était un bon test pour mon personnage et une bonne introduction à moi-même. C'était un processus accéléré de devenir adulte," dit-elle sur la célébrité déclassée en tant que Bella. 

Cette fois, sa sortie principale est Camp X-Ray (en sortie limitée), met en vedette Kristen Stewart en tant que soldat de l'armée naïf à Guantánamo. 

Bien que d'abord elle fait face à des prisonniers politiques qui semble, pour elle, présenter une petite menace, elle en vient à comprendre toute la complexité sur ce qu'est vraiment la guerre contre le terrorisme, et comme il est dépourvu de simples réponses ou des méchants et des victimes.

"Je ne suis définitivement pas de ceux qui s'emporte à propos des choses dont je tiens. Vous pouvez changer les choses d'une autre façon. C'est pourquoi faire des interviews à propos de ça est amusant pour moi. Mec, j'ai fais un film. Je pensais que c'était un rappel courageux," soupire-t-elle. "Ce n'est pas juste en aucune façon. ... J'étais vraiment contente de jouer une fille Américaine qui est tellement simple. L'exploration de la vérité et la découverte n'est pas ce pourquoi on est connu. Je sais que ça sonne vraiment négatif, mais je pense que c'est vrai. Je pensais que c'était intéressant d'avoir cette fille, une bonne personne, une personne douce, une fille positivement susceptible de faire quelque chose, qui veut s'oublier elle-même et veut être digne de quelque chose. Comment voulez-vous condamné quelqu'un qui veut servir son pays ? Le dénigrement de cette notion était vraiment intéressante."


La vie dans - et sur - la célébrité.

Après avoir repousser les avances en état d'ébriété de son patron, Amy Cole de Kristen Stewart est piégée dans une situation qui échappe à son contrôle, avec une hostilité à la fois implicite et évidente dirigée contre elle. Pendant tout ce temps, elle doit être pro avec les condamnés, détestée par les prisonniers sous sa surveillance. 

En tant que personne célèbre, Kristen Stewart a t-elle eu le sentiment de se juger elle-même ?

"En fait, ouais," dit-elle. "Je n'ai jamais fais cette connexion. Bien sûr, que je ressens ça. C'est idiot. (Le jugement extérieur) est une projection transparente. C'est très étriqué. Cela n'a rien à voir avec moi. C'est les complexes de tous le monde." 

Vêtue d'un petit top blanc, qu'elle tire souvent vers le bas, un pantalon noir jusqu'à la cheville et des baskets, ses cheveux rasés ébouriffés, Kristen Stewart est amusante, modeste mais la présence totalement sérieuse. C'est difficile de concilier la petite brunette assise en face de vous avec la grande célébrité dont les fans dévorent chaque détails de sa vie. 

La célébrité, dit Kristen Stewart, est ce qu'elle est. "Je ne suis pas non plus que mal à l'aise avec parce que je m'y suis habituée. Je la traverse vraiment et me renforce chaque jours. Je suis mieux avec ça que je ne l'ai été. J'aime être mal à l'aise. J'aime défendre des choses," dit-elle. 

Kristen Stewart vient juste de terminer son dernier film, le futuriste Equals, avec Nicholas Hoult et réalisé par Drake Doremus de Like Crazy. Le projet, dit-elle, l'a déchiré émotionnellement, et nécessité ce qu'elle pensait le temps qu'elle avait besoin : une pause pour être Kristen, la personne. Elle ne lira pas un seul scénario. 

"Je vais prendre des vacances parce que j'ai travaillé pendant deux ans. Je suis une actrice et c'est ma forme d'art, et parce que j'ai commencé si jeune, je me suis souvent sentie intimidée et insuffisante quand je pense aux autres formes d'art que je veux créer. ... Je vais acheter un espace de vie et de travail au centre de L.A. et je vais faire quelques trucs avec mes mains. Littéralement, j'ai pris cette décision il y a des semaines," sourit-elle, en ajoutant qu'elle va aussi "réaliser un court métrage."

Et elle pourrait même faire l'impossible : sortir et trainer avec des amis sans que les paparazzi ne la suivent. Elle prend le bon avec le mauvais, sachant que le fait de se cacher est simplement une partie intégrante de la célébrité. 

"Une chose qui va rester avec moi pour toujours c'est que j'aime vraiment travailler. J'adore le boulot. Je suis un peu d'accord avec l'isolement. Parfois, je me rends compte que ce n'est pas tellement normal. C'est bizarre, mais ça me donne l'opportunité de faire ce que j'aime," dit-elle. "J'espère que c'était un peu plus normal. Les projets sont difficiles. Vous devez être prêt à les changer à tout moment. Si vous marchez dans un endroit et qu'il y a des cinglés, vous partez." 

L'autre chose, admet Kristen Stewart, est qu'elle regarde toujours au dessus de son épaule. "Je suis devenue meilleure à propos de ça. Peu importe. Si tous le monde me regarde, c'est bien."


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