dimanche 18 mai 2014

Maps to the Stars : réactions de quelques médias US


Telegraph (5 étoiles)
Ma première réaction, après avoir trébuché hors du cinéma, la bouche ouverte fut un besoin pathologique de trébucher à nouveau. Il y a tant de chose dans ce film; tant de de névrosés de l'industrie du film et d'horreurs nichant dans l'horreur, qu'une seule séance est déjà trop et pourtant pas assez. Cronenberg a fait un film que vous voulez oublier , puis revoir puis oublier encore.

The Guardian (4 étoiles)
Maps to the Stars est un film effrayant et tendu, inconscient de la prise qu'il a sur le public. Peut être , à la fin, c'est trop extravagant et cynique mais c'est fidèle à Hollywood et à LA, mais il a un pouvoir Jacobien, le genre de truc que John Webster ou Thomas Middleton et William Rowley pourraient écrire s'ils vivaient au 21ème siècle: un cauchemar claustrophobe de désespoir

Film 4
Maps To The Stars est un film qui se moque beaucoup des dynasties à Hollywood et des processus par lesquels le succès est atteint et cimenté – qui sait à qui, qui voit qui, qui déteste qui: toutes les connections invisibles, intraçables qui lient Hollywood . La blague c'est qu'il n'y a pas de cartes pour ces stars, et sans un sens inné de l'orientation, vous allez vite vous perdre. Hollywood est souvent décrié comme incestueux et ce film joue sur cette idée, avec le produit d'un élevage incestueux encore plus perturbé et égoiste que la génération précédente

Little White Lies
Fidèle à son style, David Cronenberg et son Maps to the Stars est un travail de fusion cinématique. Comme des vagins pleurant cachés sous les aisselles de Marylin Burns, ici on a une enquête blasée sur les taboos d'une famille innommable qui a été intégrées à un corps de burlesque La La Land ( et pas toujours convaincant). Il n'y a pas d'ironie ici — ceci est une jérémiade punk qui vous arrive en pleine figure et vous propulse vers les trous du culs constipés d' Hollywood. L'excitation en voyant ce film vient des essais à localiser les ligaments tendus où convergent ces deux côtés étranges — ou comme le dit le film , pour trouver "la peau qui dit oui".

Twitch Film
Le pouvoir à l'état pure de Julianne Moore est visible, mais le jeu à la Blanche DuBois semble forgé. Mia Wasikowska et Robert Pattinson sont très bien. Le nouveau venu Evan Bird peut dire "chatte juive" comme sur le script et sonne crétin quand on le lui demande mais son venin fait plus penser à une brute à l'école qu'à un jeune acteur vraiment démoniaque
Merci http://www.rpattzrobertpattinson.com/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...