Traduction :
"Mes paupières ont saigné !"
Ce n'est pas toujours facile pour Robert Pattinson : le stress est sur lui ! A Cannes, il a présenté le drame Good Time et il nous a dit qu'il savait comment gérer son anxiété.
SKIP : Comment s'était de tourner avec deux réalisateurs ?
Robert Pattinson : Difficile ! Les deux se disputaient tout le temps (Rires). C'était assez agité. Si deux personnes parlent constamment en même temps, c'est parfois assez perplexe.
Vos rôles sont de plus en plus inhabituels - que recherchez-vous ?
Je ne se sais pas, je sais seulement que je recherche quelque chose qui n'est pas prévisible. J'aime un scénario dans lequel je ne sais toujours pas où va l'histoire à la page 5. Et je ne me souviens pas du dernier film grand public que j'ai vu et où je me suis dit "Wow!!" Bien que j'aime beaucoup regarder des films de super-héros.
Aimeriez-vous en faire ?
Je pense que c'est plus pour les gens qui sont convaincus qu'ils peuvent sauver le monde. Je suis plutôt l'opposé. (Rires).
Avez-vous parfois envie de simplement vous asseoir confortablement au soleil ? Vous pourriez le faire...
Oh je passe vraiment assez de temps à m'asseoir et à ne rien faire, ne vous inquiétez pas ! En fait, la plupart du temps, quand on y regarde bien. (Rires) Mais j'aime vraiment tourner, même si c'est toujours un défi. A chaque fois que je commence un nouveau film, je me dis d'abord "Mon dieu, qu'est ce que je fais ici, je ne comprends rien, je suis un idiot !" C'est comme grimper une grande montagne. Et le plus difficile pour moi c'est de me convaincre que je peux le faire.
Avez-vous toujours douté de vous ?
Oh oui, bien sûr. Et plus je vieilli, pire c'est. Mais je ne le vois pas comme un fléau, c'est tout le contraire. Je le gère. Même si c'est quand je vais à un événement qui à un gros impact, car j'imagine immédiatement le pire scénario. Avant Cannes, j'étais si nerveux car je me demandais tout le temps quelles catastrophes pourraient se produire. Finalement, j'ai fait une telle réaction allergique dû au stress que la peau de mes paupières s'enlevait. La veille de la première il y avait même du sang. Quel regard (Rires).
Quand pouvez-vous vous détendre ? Après la première ?
Oui, pendant peut-être 5 minutes (Rires). Puis je commence immédiatement à rechercher les mauvaises critiques du film.
Vous avez un look qui n'a rien de glamour dans Good Time, vraiment normal...
C'était important car nous avons beaucoup filmé dans la rue et avec des acteurs amateurs. Et nous voulions aller partout, sans que les gens remarquent ce que nous faisions. C'était fascinant de voir comment vous pouvez devenir si invisible. Dans une scène je joue un agent de sécurité et apparemment, j'étais très convaincant. Je suis monté dans l'ascenseur avec un résident des appartements qui savait qu'un film se tournait là. Et il m'a regardé bien en face et m'a demandé "Hey, vous êtes le garde du corps de Bradley Cooper ?" (Rires).
Est-ce que cela signifie que tout le battage médiatique autour de Twilight est finalement terminé ?
Je ne sais pas, Je trouve que ces films sont encore dans l'esprit des gens et que mes autres performances y sont encore comparées. Je n'ai jamais eu le sentiment que c'était un fardeau dont je devais me débarrasser.
Traduction française : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.fr
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