lundi 24 octobre 2016

Café Society : Interview de Kristen avec The Daily Telegraph


Journaliste : Après avoir trouvé la gloire dans le film adolescent à succès foudroyant Twilight, vous avez migré vers certains rôles très adultes. Était-ce délibéré ?
Kristen Stewart : J'étais psychiquement attirée par les projets. C'est à ce moment-là cela donne le sentiment d'être le mieux : lorsqu'il y a quelque chose qui vous prend aux tripes et qui a besoin d'être exploré. Je voulais faire des films depuis que j'ai neuf ans et vous savez simplement lorsqu'il y a une tangente. Vous reconnaissez cela dans d'autres personnes et si vous trouvez la bonne histoire à raconter, alors voilà ce vers quoi je suis attirée.
Journaliste : Y a t-il un dénominateur commun entre vos rôles ?
Kristen Stewart : Euhhh … Ouais moi ! Je ne suis vraiment pas une actrice pour personnage. Je sais que beaucoup d'acteurs disent qu'ils peuvent se cacher derrière des personnages et ils peuvent vraiment sortir d'eux-mêmes. J'ai le sentiment que lorsque je fais du travail vraiment stimulant, qui remplit l'âme est lorsque je me trouve moi-même et que je ne me cache pas. Alors je dirais qu'il y a probablement une ligne tangente … Mais habituellement je n'en sors pas et j'analyse ma carrière comme un ensemble.
Journaliste : Café Society est votre troisième film avec l'acteur Jesse Eisenberg, qui a dit dans le passé qu'elle vous intimidait. Aviez-vous ressenti cela ?
Kristen Stewart : Jesse est tellement intelligent. Il avait l'habitude de m'intimider. Mais maintenant, il y a une chaleur que nous partageons qui me permet de garder le courant avec lui. Cela était débilitant par le passé. J'avais l'habitude de dire, 'Je ne vais pas essayer d'être à votre niveau', et maintenant on peut vraiment avancer ensemble. Mais je ne sais pas … Honnêtement, la vie le submerge vraiment à cause de son intelligence. Les situations sont vraiment trop stimulantes pour lui. Je pense qu'il est l'un de ces esprits complexes. J'ai une nature qui est vraiment à l'opposé de la sienne, donc je pense que cela le fait divaguer.
Journaliste : Eisenberg dit également que vous ne vous souciez pas de ce que les autres pensent de vous. Est-ce vrai ?
Kristen Stewart : Non ! Je me soucie profondément de ce que les gens pensent. Je suis une actrice : tout ce dont je me soucie est d'être comprise. Tout ce que je veux faire est de transmettre qui je suis. Lorsque j'ai le sentiment que ce n'est pas le cas, cela me rend folle. Si j'ai le sentiment que je n'ai as fait du bon travail – ou si j'ai projeté une version bizarre, entachée de moi-même parce que je ne me sens pas à l'aise – je m'éloigne de ces situations qui sont vraiment regrettables. Alors que j'ai vieilli, je pense, 'Tu ne vas pas être heureuse à moins que tu ne respires pas cela et que tu restes complètement toi-même'. À la fin de la journée, vous pouvez posséder cela ; mais ce que vous ne voulez pas posséder est dire les choses que vous ne voulez pas dire et essayer d'être quelque chose que vous n'êtes pas.
Journaliste : Qu'est-ce qui vous a donné envie de jouer Vonnie dans Café Society ?
Kristen Stewart : J'adore Vonnie parce qu'elle fonctionne également à partir d'un endroit incroyablement pur qui passe à quelque chose en quelque sorte d'éhonté. En particulier à cette époque [le film se déroule dans les années 30], Vonnie fait des choses qui ne sont pas conventionnelles. Il y a quelque chose de tellement présent à son sujet et quelque chose de réellement heureux. Elle aime vraiment la vie et c'est foutrement contagieux.
Journaliste : Vous avez travaillé avec le scénariste et réalisateur Woody Allen sur ce film. Quel est votre film préféré parmi les siens ?
Kristen Stewart : Annie Hall. Je sais c'est évident, mais c'est mon préféré. La première fois que j'ai vu Annie Hall, c'était dans un avion, ce qui était vraiment foireux. C'était Air France et ils ont vraiment des bons films. J'ai dit, 'Wow je n'ai jamais vu cela'. Et ma publiciste – qui est l'une de mes meilleures amies, je la connais depuis des années et des années, a dit, 'Regarde-le maintenant !'.
Journaliste : Alors, quelle est la prochaine étape – un film blockbuster de super héros ?
Kristen Stewart : Je n'ai pas vraiment grandi avec les bandes dessinées mais j'adore les grands films, j'adore l'effet sur eux. J'adore partager des choses à ce niveau.
Journaliste : Aimez-vous la facette glamour de l'industrie, comme le fait d'avoir un styliste et d'arpenter sur les tapis rouges ?
Kristen Stewart : Personne ne peut se looker soi-même parce que nous avons un travail à faire. Nous travaillons sur d'autres choses. J'ai une collaboration vraiment ouverte avec ma styliste. Je ne suis pas habillée à distance par quelqu'un. Mais elle me connaît depuis tant d'années. Je travaille avec elle depuis que j'ai 13 ans, donc elle peut mettre en évidence qui je suis, plutôt que faire de moi quelque chose d'autre.
Journaliste : Donc vous n'avez jamais fait un pas dehors en portant quelque chose qui ne vous plaît pas ?
Kristen Stewart : J'ai le sentiment que je m'habille moi-même, mais il n'y a pas moyen que je le fasse seule, parce que je n'ai pas le temps de parcourir le monde pour rechercher des pièces. Il y a beaucoup d'accessoires et de vêtements un peu partout. Je suis également investie. Je suis dans la catégorie des gens qui sont vraiment attirés par la mode parce qu'il s'agit de quelque chose de brillant … Je suis comme un papillon attiré par la lumière. Et c'est purement bestial. Il ne s'agit pas de rechercher l'attention. Je trouve ça chouette.
Journaliste : Avez-vous une énorme garde robe à la maison ?
Kristen Stewart : J'ai beaucoup de baskets ! Je suis vraiment obsédée par les baskets. Mais non, pas vraiment. Tous les trucs que nous portons nous sont prêtés. J'essaie de garder des petites pièces dont j'ai l'impression qu'elles sont miennes, mais je n'ai pas tant de choses que ça.

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