jeudi 15 janvier 2015

Still Alice : Interview de Kristen et Julianne Moore avec USA Today


Los Angeles - Être assis avec elles, et vous remarquerez immédiatement que Julianne Moore et Kristen Stewart sont ridiculement proche.

Commençant par le fait que "nous sommes de la même taille," estime Julianne Moore. Elles sont toutes les deux des stars dans les deux plus grandes saga pour adolescent de notre époque (Kristen Stewart dans Twilight et Julianne Moore dans Hunger Games).

Mais le lien qui lie la mère et la fille de Still Alice a commencé il y a une dizaine d'années. 

A l'âge de 14 ans, Kristen Stewart a joué en 2004 dans "Les petits braqueurs" (à propos de trois enfants qui cambriolent une banque) réalisé par Bart Freundlich, le mari de Julianne Moore. "Je me souviens quand il l'a choisit la première fois, il a dit, 'cette fille est extraordinaire,' " dit Julianne Moore, 54 ans. 

Avant rapide de dix ans. "Honnêtement, j'avais vraiment envie de travailler avec elle depuis que je suis une actrice," dit Kristen Stewart, se lovant près de Julianne Moore sur le canapé. "Même si elle était une abrutie totale, je voulais vraiment travailler avec elle," insiste-t-elle, tandis que Julianne Moore rigole. "On n'a pas arrêté de parler." 

Dans Still Alice (qui sort Vendredi aux USA), Julianne Moore joue Alice Howland, un professeur de langues accomplie dont la mémoire commence à décliner après un diagnostic de l'apparition précoce de la maladie d'Alzheimer. Kristen Stewart apparait en tant que sa fille Lydia, une actrice en heure qui qui dépasse ses frères et sœurs ayant traditionnellement plus de succès pour devenir la tutrice de sa mère.

Kristen Stewart a étendu ses activités dans les films d'art et d'essai depuis la fin de Twilight. Elle se souvient d'une expérience émouvant d'il y a quelques années avec une femme qui avait un état sévère de démence. "Si je sortais de la pièce pendant cinq minutes et revenais elle ne se souvenait pas que j'étais là," dit l'actrice. "Mais je l'ai vu se réjouir des moments que l'on partageait. Et j'ai vu la reconnaissance qu'elle allait perdre ces moments d'un instant à l'autre."

Julianne Moore insiste sur le fait que le message durable de Still Alice est qu'une personne qui lutte avec cette maladie "est toujours là. Et c'est ce qui est le plus important. C'est cette notion selon laquelle une personnalité ou une personne est détruite par cette maladie, mais la personne est là... c'est pour ça que ça s'appelle Still Alice (Toujours Alice)." 

La manipulation habile de Julianne Moore des effets graves et subtiles de la maladie d'Alzheimer ont laissé une trainée d'acclamation critique à la suite du film. Elle est "proche d'être la grande favorite que vous pouvez avoir pour les Oscars," dit le fondateur du site de récompenses GoldDerby.com Tom O'Neil, qui dit que personne ne rivalise avec elle dans les chances de gagner. "Elle est adorée par l'Académie, et qui n'a ridiculement que trop tarder pour gagner." 

Et devinez qui a signé pour être la femme machine promotionnelle de Julianne Moore ?

"Tout ce que je veux faire c'est : 'Ouais, Julianne Moore ! Elle l'a fait ! Laissez-moi vous dire à quel point elle est géniale' " dit Kristen Stewart, en sautant du canapé et en mimant de marcher dans les rues avec un mégaphone. "Je ne travaille même pas. Je finis tout. Je suis totalement dans le jeu." 

Bonne chance pour garder ensemble pendant une scène dans Still Alice dans lequel Julianne Moore, joue une femme qui est diagnostiquée avec l'apparition précoce de la maladie d'Alzheimer, prononce un discours sur l'art de perdre. 

"Je me trouve à apprendre sur l'art de perdre chaque jour," commence son personnage, en invoquant la poète Elizabeth Bishop et parlant à un public de patients et de médecins. "Perdre mes repères, perdre des objets, perdre le sommeil, mais surtout, perdre les souvenirs... Qui peut nous prendre au sérieux quand nous sommes loin de ce que nous étions autrefois ?" 

Julianne Moore a commencé à tourner cette scène pour le film seule dans une grande pièce de son, avec juste un rideau qui la séparait de l'équipe. "Il y avait une grande scène devant moi et il y avait un rideau. Quand nous l'avons fait, je ne sais pas combien de prises on a fait et ils sont sortis et ils étaient tous en train de pleurer." Elle rigole. "J'étais tellement heureuse." 

Ecrit et réalisé par Richard Glatzer et Wash Westmoreland, les réalisateurs mariés ont confectionnés Still Alice à leur image : Richard Glatzer a été diagnostiqué avec SLA (Sclérose Latérale Amyotrophique) l'année dernière. Au lieu de prendre sa retraite, ils ont choisi Alice. 

"Il y avait ce couple qui a été ensemble depuis 18 ans et a fait un film magnifique sur ce que ça signifie d'être une vie," dit Julianne Moore. "Ils ont travaillé avec des personnes avec qui ils veulent travailler. C'est une chose vraiment magnifique. Cela vous aide à tout mettre au bon endroit." 

Still Alice a été présenté en avant-première à Festival du Film de Toronto en Septembre et a été immédiatement happé par les distributeurs, qui ont mis le film sur une voie rapide pour une sortie et dans la course des Oscars. C'est un rythme haletant pour un film tourné en Mars dernier en seulement 23 jours. 

"Je faisais Hunger Games : La Révolte, donc Lionsgate m'a très gentiment donner un mois de congés pour faire le film," dit Julianne Moore. "C'était juste une sorte de chose par intermittence. C'était rapide." 

Rapide et émouvant. Still Alice, basé sur le roman de Lisa Genova, des chroniques de l'histoire de Alice Howland, un professeur de langue de Columbia et femme et mère de trois enfants qui apprend soudainement qu'elle a l'apparition précoce de la maladie d'Alzheimer. 

C'est un conte sur les tuteurs, aussi. Quand le mari d'Alice, John (Alec Baldwin), se casse finalement, c'est sa fille Lydia actrice en herbe (Kristen Stewart) qui déménage de Los Angeles vers New York pour devenir la source de réconfort principale pour sa mère quand elle part. 

Avec tout ce dont elle a été exposé avec Still Alice, "maintenant je suis inquiète," dit Kristen Stewart. "L'autre jour, mon père ne pouvait pas se souvenir d'un mot, et c'était quelque chose de très simple, et j'étais genre, c'est bizarre. Tu devrais connaitre ce mot !" 

Julianne Moore plonge dans le rôle, en visitant les installations de soins de longue durée, en parlant aux chefs des associations sur l'Alzheimer, les chercheurs, patients et tuteurs. Elle souligne que rien de ce que fait Alice à l'écran n'est inventé; tout, de ses mouvements à ses modes d'expression, ont été observé par Julianne Moore en personne. 

"J'ai eu ce test (cognitif) administré par un neuropsychiatre, ce qui est très intéressante et très vaste," dit Julianne Moore. "Vous pensez, 'oh ce test ne va pas me rendre nerveuse.' Mais mec ! : 'citez 35 mots, ensuite répétez les mots.' Et ensuite, ils vous donnent une autre liste. 'Maintenant répétez la première liste.' "

Kristen Stewart compare sa co-star comme "une chirurgienne, littéralement. J'aspire à ça,' dit Kristen Stewart. "Je veux être capable de contrôler et me perdre au même moment. Elle est tellement intelligente." 

Julianne Moore, qui a décroché le Golden Globe de la meilleure actrice Dimanche, est largement pressentie pour gagner sa cinquième nomination aux Oscars Jeudi. 

"Je pense que beaucoup de personnes seraient surpris d'entendre qu'elle n'a jamais gagné," dit l'oscarologiste Dave Karger de Fandango.com, si elle a reçu des hochements de tête pour Boogie Nights, The End of the Affair, Far From Heaven and The Hours. "Mais ça devrait changer le mois prochain depuis qu'elle est clairement la favorite pour gagner le prix de la meilleure actrice cette année." 

Les tapis rouge glamour et statues d'or de côté, pour Julianne Moore et Kristen Stewart, Still Alice reste un rappel constant. 

"J'ai envoyé un texto à ma mère sur le chemin pour venir ici," dit Kristen Stewart. "J'ai littéralement juste dit, "Euh, en approche, un paquet d'amour en forme de texto, complétement au hasard mais je t'aime, mec.' " La réponse de sa mère ? " 'Wow. Cela arrive vraiment au bon moment.' " 

Julianne Moore hoche la tête. "Je suis rentrée à la maison en pensant, mon Dieu, quelle femme chanceuse je suis, quel mari génial que j'ai, quels enfants magnifique que j'ai. Je les apprécie, je les aime. C'est tout ce dont le film parle." 


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