From TheVent:
Tourner The Rover dans un coin isolé du sud de l'Australie avec les acteurs et l'équipe du film tout en profitant d'un pub local était tout simplement parfait, nous dit Robert Pattinson. Toute l'équipe, récouverte de poussière, abravé un tournage sous de fortes températures, et ils ont tous appris à se connaitre à la nuit tombée autour d'un verre ou deux. Pattinson n'aurait rien changé de tout ça et il dit que ça a aidé le réalisateur David Michôd, son casting et toute l'équipe à créer un lien très fort.
"C'était incroyable," dit-il. "Parce que toute l'équipe logeait au même endroit et il n'y avait rien d'autre à faire, nous vivions dans un pub.C'est ennuyeux lorsque vous êtes dans une ville inconnue et que toutes les personnes avec qui vous travaillez vivent dans cette ville,ils rentrent tous chez eux, et vous vous êtes juste coincé dans votre hôtel".
"Lorsque vous avez la possibilité de trainer avec tout un tas denouvelles personnes, vous devenez proche d'eux très rapidement,surtout quand il n'y a littéralement rien d'autre à faire à coté. C'est vraiment amusant. Je n'avais pas eu cette opportunité depuis longtemps. J'ai vécu une expérience fantastique en faisant ce film".
Pattinson est né et a grandi à Londres et il a débuté sa carrièreprofessionnelle à 16 ans dans le téléfilm 'l'anneau sacré'. Un an plus tard, il a interpreté Cédric Diggory dans 'Harry Potter et la Coupe de Feu'. Il a ensuite joué dans les cinq films à succès 'Twilight', puis dans 'Bel Ami' et 'Cosmopolis'.
Q: Comment ça va?
"Le soir, j'oublie toujours que j'ai des interviews le lendemain donc je sors toute la nuit. (rires) C'est horrible!"
Q: Comment c'était de tourner dans l'Australie rurale?
"Pour moi, c'était vraiment sympa. Il y avait quelque chose de relaxant. J'ai adoré tourner à l'extérieur. Il n'y avait aucune pression, et personne autour."
Q: C'était un soulagement d'être loin des gens?
"Oui, rien qu'en terme de performance. J'aime faire des petites choses avant une prise, comme me mettre dans la peau du personnage, et si vous avez des gens qui essaient de vous prendre en photo en train de faire des mimiques stupides, alors vous y pensez sans arrêt et vous n'arrivez pas vraiment à entrer dans le personnage comme vous le voudriez. Là-bas, vous pouvez faire ce que vous voulez. Ils peuvent penser que vous êtes bizarres, que ce mec fait tous ces trucs bizarres (rires), mais c'est libérateur."
Q: Cela vous-a-t'il plu de jouer un personnage moins beau?
"Oui, enfin je veux dire, ça éloigne les contraintes. Si quelque te dit "Tu dois être beau". Déjà tu te sens un peu idiot parce que tu es un mec, et ensuite tu réfléchis à des choses qui n'ont pas réellement de sens - tu te retrouves à poser comme un modèle. Mais dès qu'on t'enlève cette obligation, pour ta propre vanité, c'est un soulagement."
Q: Comment décrireriez-vous les thèmes de The Rover?
"Je pense que c'est l'histoire de survivants. Je pense que ce sont des personnages simples dans des circonstances extraordinaires. Ils essaient de trouver comment vivre alors qu'il semble n'y avoir plus aucun espoir. C'est comme si il n'y avait rien à faire le lendemain, alors qu'est-ce que vous ête sensé faire de votre journée? Même le gang dont mon personnage fait parti, ils volent de l'argent mais il n'y a rien à acheter, du tout (rires). Eric (Guy Pearce) dit "ça ne vaut rien, ce n'est que du papier". C'est vraiment difficile de trouver une raison pour continuer à vivre lorsque tout semble inutile, et pourtant les personnes continuent de vivre."
Q: Etes-vous heureux d'où vous en êtes dans votre carrière?
"Absolument. Je suis vraiment heureux que ces deux films soient allés à Cannes, c'est exactement ce que je voulais. Je suis vraiment satisfait de ces deux films aussi. Mais c'est sympa - J'ai pu travailler avec des gens avec qui je voulais travailler depuis des années, et j'ai vraiment été chanceux l'année dernière avec tous ces trucs cools."
Q: Qu'est ce qu'il se passe avec Life?
"Je ne sais pas quand il sera terminé. Je viens de voir une bande annconcé qu'ils m'ont montré. A part ça, je n'ai rien vu d'autre. C'était très sympa à faire, et Anton (Corbijn) est vraiment cool. Ce film parle des célèbres photos de James Dean à Times Square; Ca concerne la relation entre James Dean et le photographe. Joel Edgerton est dans le film également, c'est bizarre car il a aussi co-écrit The Rover, et il y a Ben kingsley aussi. C'est cool. C'est intéressant de faire un film sur la photographie avec Anton corbijn, un maître dans la photographie. Il m'a un peu appris à prendre des photos avec un vieil appareil Leica. Elles ne sont pas très bonnes. Je pensais qu'elles seraient absolument géniales. Je les ai développées à la fin du tournage. J'avais pris 25 pellicules et pour quatre d'entre elles je n'avais pas réalisé que je devais sortir l'objectif (rires), donc elles sont toutes blanches. C'était un film sympa à faire."
Q: Les gens vous appellent le nouveau James Dean. Et là, vous faites un film à propos de James Dean mais vous ne l’interprétez pas. Vous n'étiez pas intéressé par ce rôle?
"Non, pas vraiment. Dane (DeHaan) est vraiment courageux de l'avoir fait. C'est l'un des rôles les plus difficiles. Essayer de jouer une icône. Dane a dû porter une perruque, de faux lobes d'oreilles, et des lentilles de contact, la totale. Et la gestuelle de James Dean est très reconnaissable donc tu dois jouer le rôle à fond et l'imiter. C'est comme jouer Harry Potter - tout le monde a des attentes- alors que là je ne suis que l'observateur."
Q: Est-ce que vous appréciez de voyager?
"J'ai toujours aimé ça: Trois mois ici et ensuite tu repars, tu n'as aucune responsabilité. J'ai eu une maison pendant un moment, et puis je l'ai vendue récemment. Je n'étais jamais là, ce sont des tracas supplémentaires. A moins d'avoir des enfants, c'est sympa de pouvoir faire l'expérience de voyager. J'ai réalisé que je n'étais parti nulle part, à par pour le boulot, depuis 10 ans - pas de vacances ni rien. Je n'en ai pas vraiment besoin. A la fin d'un rôle, je suis déjà à la recherche du suivant, mais je vis aussi à LA donc c'est un peu comme si j'étais en vacances tout le temps (rires)."
Q: Quand vous avez du temps pour vous, que faîtes-vous?
"Quand je ne travaille pas, j'essaie de trouver un autre rôle (rires) constamment. Tu commences à réaliser qu'il y a un temps limité pour accomplir des choses, et il y a plein de différentes choses que je souhaite faire, et j'aime vraiment beaucoup travailler, plus que tout autre chose dans ma vie. Mon boulot c'est ma passion."
Q: Est-ce que vous écrivez encore des chansons? Quelle est votre manière de procéder?
"Oui. J'ai recommencé à écrire récemment. Généralement, je fais uniquement des choses qui sonnent bien. Je n'aime pas écrire des chanson d'une manière conventionnelle. Je n'écris pas les paroles de manière séparée, c'est instinctif."
Q: Est-ce que vous avez l'intention de sortir de la musique de manière publique?
"Ça ne me dérangerait pas de faire des albums ou autre, mais je suis assez sensible à la critique, et j'ai reçu beaucoup de critiques concernant déjà un aspect de ma vie (rire) donc je ne veux pas vraiment connaitre l'avis des autres sur cet autre aspect."
Q: As-tu apprécié de travailler avec Guy pour ce film?
"C'était incroyable," dit-il. "Parce que toute l'équipe logeait au même endroit et il n'y avait rien d'autre à faire, nous vivions dans un pub. C'est ennuyeux lorsque vous êtes dans une ville inconnue et que toutes les personnes avec qui vous travaillez vivent dans cette ville, ils rentrent tous chez eux, et vous vous êtes juste coincé dans votre hôtel. Lorsque vous avez la possibilité de trainer avec tout un tas de nouvelles personnes, vous devenez proche d'eux très rapidement, surtout quand il n'y a littéralement rien d'autre à faire à coté. C'est vraiment amusant. Je n'avais pas eu cette opportunité depuis longtemps. J'ai vécu une expérience fantastique en faisant ce film".
Q: Certains acteurs qui ont commencé très jeunes s'éloignent du chemin de façons différentes. Comprenez-vous cela?
"Je n'ai jamais été jeune-jeune. J'ai eu mon premier rôle à 16 ans. Beaucoup de gens n'avaient que 3 ans ou autre. Je n'ai réalisé que je voulais vraiment faire ça que 4 ou 5 ans après, je n'avais pas pris les choses sérieusement. Quand j'avais des rôles, je prenais ça sérieusement, mais je pensais qu'un jour j'irai à l'université et que je ferais autre chose. Ce fût un processus progressif."
Q: Quand avez-vous commencé à vouloir faire ce métier?
"Probablement après Harry Potter, parce que c'est à cette période que j'aurais pu aller à l'université et que j'ai pris la décision de réellement me lancer dans ma carrière d'acteur, et puis je n'ai décroché aucun rôle pendant un an. (rires)"
Q: Qu'auriez-vous étudié?
"Je pense que je voulais étudier la politique, ou quelque chose comme ça. C'est toujours quelque chose qui m'intéresse, comme pour tous les acteurs. Mais la politique américaine, car je ne suis pas très intéressé par la politique anglaise. (rires)"
Q: Y-a-t'il autre chose que vous aimeriez faire?
"Probablement pas pour le moment. Je ne voulais pas être politicien. Je voulais travailler dans la mécanique politique. J'aime écrire des speechs. Bizarrement, je suis apolitique. J'aime le jeu."
Q: Diriez-vous que le film a une connotation politique? L'histoire se passe après une crise économique...
"Oui, je pense qu'il y a définitivement un message qui ressort du film. Il y avait des manifestations physiques assez étranges lorsque nous tournions. Si tu regardes certaines scènes, il y a ces énormes mines bizarres, dans lesquelles ils creusent toujours, mais elles ont dévasté le paysage. Tu te tiens là à les regarder et il n'y a plus aucune vie sauvage - rien ne va plus pouvoir pousser dans ces endroits pendant des centaines d'années. Et ce n'es pas juste cette partie du terrain: Tout est absolument détruit, même si on n'en a pas l'impression. Vous vous demandez "Mais pour quoi faire?" - juste pour pouvoir s'asseoir et jouer à des jeux vidéos."
Q: Comment réagissez-vous au fait d'apparaitre très fréquemment dans les tabloids?
"Je ne les lis pas. Je pense que j'essaie de faire de mon mieux pour sortir doucement de tous ces médias, de ne pas être dans les magazines de gossips et autres. Je ne sais pas comment faire, mais je fais de mon mieux."
Q: Maps to the Stars marche bien à Cannes. Est-ce un soulagement après Cosmopolis?
"Je pense que Cosmopolis a vraiment été sous-estimé. Je pense que c'est un très bon film (rires). J'ai l'ai adoré. Je ferai n'importe quoi avec David Cronenberg. Je me souviens du moment où Cosmopolis est sorti, c'était la première fois que j'étais dans un film et que si quelqu'un disait qu'il ne l'avait pas aimé, c'était parce qu'il était idiot (rires). J'ai un sentiment très fort pour ce film."
Q: Vous avez un tatouage. C'était pour le film?
"C'est une sculpture d'un artiste qui s'appelle Julien Dillens. J'ai juste pensé que ça irait bien avec le personnage."
http://www.pattinson-art-work.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.