vendredi 7 février 2014

Camp X-Ray : IFCFilms achète les droits du projet & une review à Sundance par The Film Stage


'Camp X-Ray avec Kristen Stewart a été acheté par @IFCFilms. Notre review de Sundance'

Review de Camp X-Ray à la suite de l'avant première au Festival du Film de Sundance 2014 par The Film Stage

Il y a une tentative noble dans Camp X-Ray, écrit et réalisé Peter Sattler, de faire un film de guerre basé sur les individus plutôt que les idéaux. Se déroulant à Guantanamo Bay, le film est essentiellement une longue conversation entre le soldat Amy Cole (Kristen Stewart) et un détenu de Guantanamo prénommé Ali (Peyman Mooadi).

Cole est novice, récemment transféré à la prison. Ali, d'une autre part, est détenu par les Etats Unis depuis près d'une décennie. Ce qui commence comme un test de longue haleine de la patience de Cole par Ali, qui a déjà eu une histoire en tant que détenu récalcitrant, se transforme lentement en quelque chose de plus profond.

Sattler s'accapare la plupart de toute l'action dans la cellule où Ali est détenu. Et bien que Cole soit avertie à plusieurs reprises par son commandant (Lane Garrison) de ne pas céder quelconque renseignement personnel à un détenu (il rend également limpide le fait qu'ils ne peuvent pas être appelés 'prisonniers', car les prisonniers sont soumis à la Convention de Genève), elle baisse rapidement sa garde avec Ali.

Stewart fait du bon travail dans le rôle de Cole, construisant un personnage dont la carapace est encore en train de se forger. Il s'agit d'un soldat qui veut être fort, mais pas sans raison. Son intuitivité naturelle se heurte à la mentalité de ceux qui sont institutionnalisés dans Guantanamo, répresenté par Randy joué par Garrison. Ces deux-là jouent bien l'un avec l'autre, représentant les deux faces d'une question morale tout en travaillent en tant qu'individu de leur plein gré.

Certains de leurs camarades ne sont pas aussi chanceux. Le scénario de Sattler, malgré les échanges intelligents entre Cole et Ali et Cole et Randy, introduit certains personnages secondaires comme un moyen de refléter les changements par lesquels Cole va passer. Prenez le soldat Rico Cruz joué par Joseph Julian Soria. Lorsque nous sommes présentés à Cruz, c'est un soldat qui est trop sensible à la situation des détenus, qui se fait réprimandé pour sa douceur. L'expérience le détruit et le reconstruit ensuite, Cruz évoluant dans le rôle de l'homme que Guantanamo veut qu'il soit. Ce serait une transition intéressante, mais son personnage n'existe que pour mieux définir le dynamisme de Cole. Qui est Cruz ? D'où vient-il qui fasse qu'il est si naïf au début ? Sattler ne semble pas s'en soucier, il est donc difficile pour nous de s'en inquiéter.

Ali, d'autre part, est très bien défini. Il s'agit d'une performance magistrale, Moaadi prenant les mots et la direction de Sattler et créant quelqu'un d'extrêmement mémorable. Alors que le film avance vers le troisième acte, nous croyons en la croyance de Cole qu'Ali est vraiment un homme bon. Malheureusement, Sattler ne s'est pas contenu pour laisser ses personnages avancer de leur propre chef. Les 15 dernières minutes trahissent les 100 premières, martelant tous les thèmes dans nos crânes. Il s'agit d'une finition inutilement en queue de poisson à une relation centrale essentiellement organique. Espérons qu'il y ait une autre version [du film] à venir qui montrera un peu plus de foi dans l'histoire racontée.

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