Hier a eu lieu la première projection du film réservé à la presse au
festival du film de Berlin, voici quelques critiques sur la performance
de Robert et sur le film :
Gone with the movies (3 étoiles sur 5)
James Dean, bien qu'ayant était la star de seulement 3 films, est
rapidement devenu l'une des légendes de l'âge d'or du cinéma dans les
années 1950 - surtout grâce à son approche peu conventionnelle des
règles d'Hollywood - tout cela avant sa mort prématurée survenue peu
après.
Interprété par Dane DeHaan, LIFE est une chronique satirique de
l'ascension de Dean passant d'un inconnu lors de ses débuts Hollywoodien
à la gloire et au succès. Pourtant, le film ne ce veut pas un
documentaire direct sur sa vie - mais via la vision du personnage de
Robert Pattinson, Dennis Stock, un photographe nouvellement recruté par
une agence photo et qui aspire à se faire connaître.
Se passant dans les années 50, la façon dont le réalisateur Anton
Corbjin raconte la vie de Dean s'applaudit admirablement car il nous
permet d'avoir une vue de l'intérieur de la courte vie de Dean, célèbre
et non célèbre. Les lieux, la cinématographie, la musique et
l'atmosphère décodent bien les années 50, le tabagisme et la grande vie à
L.A étant la norme.
Lors de la première rencontre, lors d'une soirée en 1955, Dennis (le
photographe) approche Dean, un jeune individu sophistiqué portant un
polo, les cheveux lissés en arrière par une paire de lunettes et lui
demande qui il est. Pour DeHaan, la performance, tant visuel qu'au
niveau de son jeu d'acteur est indéniablement adaptée, alors qu'il
trouve un écho dans l'humeur changeante de Dean et son approche unique,
le montrant en tant que personne, pas seulement une icone.
Formant une relation solide avec Jack Warner (Ben Kingsley, de Warner
Brothers Pictures, le talent de Dean est vite repéré, et à travers les
différentes frustrations des motivations de l'individu, il lui dit de
"jouer le jeu, suivre les règles" et qu'il deviendrait une star.
Pour Robert Pattinson, sa façon de jouer le célèbre photographe
Dennis Stock est tout aussi impressionnante alors qu'il entre dans le
monde d'Hollywood de l'autre côté du tapis rouge (et en bas). Ayant dès
le début repéré le talent de Dean, Stock, essaye de prendre des photos
de Dean avant que la célébrité ne le frappe. Les délais, la pression, la
maladresse s'accumulent bientôt et Pattinson le représente de façon
experte à l'écran.
Prise par prise, nous capturons chaque photos de James Dean de Stock -
mais, plus qu'une simple photo et le lieu où elle a été prise - on nous
montre pourquoi elle a été prise, le cadre et pourquoi elles étaient si
importante - et maintenant, en rétrospective de notre présent - pourquoi
tellement emblématique.
Veja
Robert Pattinson prouve qu'il est sérieux au sujet de sa carrière d'acteur, avec un rôle pas toujours sympathique. Et Dane DeHaan, qui ne ressemble pas à James Dean, fait une (bonne) interprétation de la star."
Movie Player (Italie) (3 étoiles sur 5)
Anton Corbjin signe un biopic bien fait et bien interprété abordant avec soin et réalisme les deux vies destinées à se croiser à travers l'art. Le scénario par Luke Davies aborde intelligemment ces deux vies qui se croisent de façon inattendue sans jamais occulter les problèmes personnels des deux protagonistes, leur permettant de faire une réflexion intéressante sur le poids de la célébrité et les sacrifices à faire pour atteindre leurs objectifs.
[Deux jeunes artistes talentueux] : Pour interpréter Dennis Stock, le photographe qui reconnaît immédiatement le charisme et le potentiel du jeune James Dean avant qu'il ne soit célèbre, il y a Robert Pattinson, alors que la tâche presque impossible de jouer l'acteur a été confié au talentueux Dane DeHaan.
Les deux ont réussit, bien qu'il y ait quelques moments incertains, à gérer efficacement toutes les facettes des deux protagonistes, en particulier durant les moments dédiés à leur relation avec leur famille. Pattinson interprète bien la distance émotionnelle qui s'est créée avec son ex-femme et son fils, en particulier grâce à une scène dans un parc qui souligne bien - même visuellement - que Stock est plus proche de son appareil photo que de l'enfant, tout en faisant face à la culpabilité de ne pas être un bon père. [...]
[Conclusion] : Si certains éléments de LIFE apparaissent décrit de manière trop générale et avec des dialogues rhétoriques et stéréotypés, comme l'histoire d'amour de Dean avec Piear Angeli (jouée par l'italienne Alessadra Mastronardi), la qualité visuelle est absolument impeccable. Le soin avec lequel le moindre détails des photos de Dennis Stock a été recrée, la lumière semble être accentuée métaphoriquement avec les zones d'ombres et de lumières de la situation émotionnelle des protagonistes, et les choix fait par Corbjin sur la construction des séquences clés du film, en font un excellent biopic qui ne reste pas sur la surface de l'histoire, mais recherche un sens et des sentiments plus profonds.
L'excellente performance du casting (merci à la contribution de Ben Kingsley et Joel Edgerton) et la grande qualité technique et artistique permettent au film d'oublier ces défauts, nous laissant impressionnés par les derniers moments du film, la mélancolie rappelant la mort prématurée de James Dean, un talent avec un charisme indéniable.
Via
Veja
Robert Pattinson prouve qu'il est sérieux au sujet de sa carrière d'acteur, avec un rôle pas toujours sympathique. Et Dane DeHaan, qui ne ressemble pas à James Dean, fait une (bonne) interprétation de la star."
Movie Player (Italie) (3 étoiles sur 5)
Anton Corbjin signe un biopic bien fait et bien interprété abordant avec soin et réalisme les deux vies destinées à se croiser à travers l'art. Le scénario par Luke Davies aborde intelligemment ces deux vies qui se croisent de façon inattendue sans jamais occulter les problèmes personnels des deux protagonistes, leur permettant de faire une réflexion intéressante sur le poids de la célébrité et les sacrifices à faire pour atteindre leurs objectifs.
[Deux jeunes artistes talentueux] : Pour interpréter Dennis Stock, le photographe qui reconnaît immédiatement le charisme et le potentiel du jeune James Dean avant qu'il ne soit célèbre, il y a Robert Pattinson, alors que la tâche presque impossible de jouer l'acteur a été confié au talentueux Dane DeHaan.
Les deux ont réussit, bien qu'il y ait quelques moments incertains, à gérer efficacement toutes les facettes des deux protagonistes, en particulier durant les moments dédiés à leur relation avec leur famille. Pattinson interprète bien la distance émotionnelle qui s'est créée avec son ex-femme et son fils, en particulier grâce à une scène dans un parc qui souligne bien - même visuellement - que Stock est plus proche de son appareil photo que de l'enfant, tout en faisant face à la culpabilité de ne pas être un bon père. [...]
[Conclusion] : Si certains éléments de LIFE apparaissent décrit de manière trop générale et avec des dialogues rhétoriques et stéréotypés, comme l'histoire d'amour de Dean avec Piear Angeli (jouée par l'italienne Alessadra Mastronardi), la qualité visuelle est absolument impeccable. Le soin avec lequel le moindre détails des photos de Dennis Stock a été recrée, la lumière semble être accentuée métaphoriquement avec les zones d'ombres et de lumières de la situation émotionnelle des protagonistes, et les choix fait par Corbjin sur la construction des séquences clés du film, en font un excellent biopic qui ne reste pas sur la surface de l'histoire, mais recherche un sens et des sentiments plus profonds.
L'excellente performance du casting (merci à la contribution de Ben Kingsley et Joel Edgerton) et la grande qualité technique et artistique permettent au film d'oublier ces défauts, nous laissant impressionnés par les derniers moments du film, la mélancolie rappelant la mort prématurée de James Dean, un talent avec un charisme indéniable.
Via
Le soir (Belgique)
Après s'être attaqué au biopic avec « Control » est surtout à son charismatique et nihiliste chanteur Ian Curtis, le réalisateur hollandais, après deux films de fictions, revient au biopic et s'attarde sur une autre légende au destin tout aussi tragique : l'acteur américain James Dean. Intelligemment, Corbijn dépeint un « Jimmy » (l'étonnant Dane DeHaan) via le prisme de sa relation avec Dennis Stock (Robert Pattinson), photographe rendu célèbre pour avoir fait la Une du magazine Life avec cette fameuse photo de James Dean, clope au bec, à Times Square.
Entre Los Angeles, New York et l'Indiana (quelques jours avant la première d' « A l'Est d'Eden », le photographe et réalisateur séduit par un sens du cadre et de la lumière tout en raffinement. Les fans du cinéma des années 50 devront adorer. Et Ben Kingsley est sournoisement épatant dans la peau de Jack Warner, le patron du studio.
Little White Lies
Robert Pattinson impressionne dans ce drame élégant sur la relation entre une célébrité et les médias.
Une foule intense s'est formée lors de la projection pour la presse de LIFE d'Anton Corbjin lors de la Berlinale - voila comment Robert Pattinson continue à attirer. Ces fans au delà du festival seront heureux d'apprendre que sa performance fragile dans le rôle du photographe du magazine LIFE, Dennis Stock, éclipse l'interprétation de Dane DeHaan dans le rôle de James Dean, bien que ce dernier est assez poignant pour animer cette histoire d'hommes s'entraidant pour se lancer dans la grandeur.
Bien que les deux soient mort en étant un nom célèbre dans leur domaine respectif du photojournalisme et du cinéma (au début de 1955), ils essayaient de poursuivre des ambitions personnelles sous la pression des demandes de l'industrie. Corbjin utilise leurs motivations qui sont parfois similaires mais qui souvent s'opposent pour retransmettre la dance qui a lieu dans la relation média/talent.[...]
L'exaspération de Dennis grandit alors que la fin du délai approche. C'est facile de faire preuve d’empathie. Jimmy est agaçant, intentionnellement ou non.[...] La Performance de Pattinson est aussi impeccable que la chemise blanche et le costume noir que son personnage porte tout le temps. C'est un camouflage pour cacher ses propres problèmes qui se déploient lentement, ajoutant de la couleur et améliorant le film. [...]
Pattinson s'intensifie, permettant ainsi à son personnage de se révéler. Alors que LIFE avance, le rythme s’accélère et durant le 3ème acte, c'est une adaptation convaincante d'une alliance artistique fascinante.[...]
Après s'être attaqué au biopic avec « Control » est surtout à son charismatique et nihiliste chanteur Ian Curtis, le réalisateur hollandais, après deux films de fictions, revient au biopic et s'attarde sur une autre légende au destin tout aussi tragique : l'acteur américain James Dean. Intelligemment, Corbijn dépeint un « Jimmy » (l'étonnant Dane DeHaan) via le prisme de sa relation avec Dennis Stock (Robert Pattinson), photographe rendu célèbre pour avoir fait la Une du magazine Life avec cette fameuse photo de James Dean, clope au bec, à Times Square.
Entre Los Angeles, New York et l'Indiana (quelques jours avant la première d' « A l'Est d'Eden », le photographe et réalisateur séduit par un sens du cadre et de la lumière tout en raffinement. Les fans du cinéma des années 50 devront adorer. Et Ben Kingsley est sournoisement épatant dans la peau de Jack Warner, le patron du studio.
Little White Lies
Robert Pattinson impressionne dans ce drame élégant sur la relation entre une célébrité et les médias.
Une foule intense s'est formée lors de la projection pour la presse de LIFE d'Anton Corbjin lors de la Berlinale - voila comment Robert Pattinson continue à attirer. Ces fans au delà du festival seront heureux d'apprendre que sa performance fragile dans le rôle du photographe du magazine LIFE, Dennis Stock, éclipse l'interprétation de Dane DeHaan dans le rôle de James Dean, bien que ce dernier est assez poignant pour animer cette histoire d'hommes s'entraidant pour se lancer dans la grandeur.
Bien que les deux soient mort en étant un nom célèbre dans leur domaine respectif du photojournalisme et du cinéma (au début de 1955), ils essayaient de poursuivre des ambitions personnelles sous la pression des demandes de l'industrie. Corbjin utilise leurs motivations qui sont parfois similaires mais qui souvent s'opposent pour retransmettre la dance qui a lieu dans la relation média/talent.[...]
L'exaspération de Dennis grandit alors que la fin du délai approche. C'est facile de faire preuve d’empathie. Jimmy est agaçant, intentionnellement ou non.[...] La Performance de Pattinson est aussi impeccable que la chemise blanche et le costume noir que son personnage porte tout le temps. C'est un camouflage pour cacher ses propres problèmes qui se déploient lentement, ajoutant de la couleur et améliorant le film. [...]
Pattinson s'intensifie, permettant ainsi à son personnage de se révéler. Alors que LIFE avance, le rythme s’accélère et durant le 3ème acte, c'est une adaptation convaincante d'une alliance artistique fascinante.[...]
Traduction Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com
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