CANNES France (Reuters) - Dans une interview avec Reuters, l'actrice s'est ouvert sur sa vision du jeu de la renomée et sur gérer les perceptions.
Q: Qu'est-ce qui vous a attiré chez "Sils Maria"?
A: Il s'est avéré être le parfait projet, niveau timing. Juste concernant mon expérience avec ma carrière, comment c'est parti - vous savez, l'explosion "Twilight" - je suis extrêmement connue. C'est intéressant pour moi de jouer l'assistante d'une actrice qui ensuite commente ce monde et comment il marche et combien il peut être superficiel.
Q: Travailler avec un scénariste-réalisateur européen sur ce film, est-ce un état d'esprit différent de travailler en Amérique? Y a t-il une liberté qui vient en travaillant en Europe que vous ne pourriez pas avoir à Hollywood?
A: Ce n'est pas inexistant aux USA, mais ce n'est pas courant de se sentir libre dans l'industrie du cinéma, d'avoir l'impression de pouvoir dire ce que tu veux, pas sans une quelconque préoccupation sur la façon dont les gens vont y réagir, si vous allez les mettre en rogne.
Alors ici, on dirait que les gens ont moins peur parce qu'encore une fois ils le font pour eux-mêmes. C'est pour l'art de celui-lui. Ce n'est pas une question de commercialiser des choses. C'est juste, c'est une bonne sensation.
Vous savez, faire un film est tellement ridicule. On va se filmer l'un l'autre en prétendant être d'autres personnes pour que d'autres personnes puissent nous regarder en prétendant être d'autres personnes? C'est insensé. Mais si ça vaut le coup et qu'il veut dire quelque chose ... il peut être transcendantalement important.
Q: Est-ce difficile pour vous de rester vous-même sachant que l'industrie vous pousse et tire vers là et là, avec les médias qui sont souvent dur avec vous peu importe ce que vous faites?
A: Je ne fais pas ce que je fais pour ... contrôler la perception ou faire penser les gens d'une certaine manière sur moi. Ce serait flâner à tous les égards sur l'expérience de faire un film.
C'est si confus pour moi. Je ne sais pas comment les gens font ça. Je ne sais pas comment les gens vivent stratégiquement leur carrière. Je ne sais pas comment ils choisissent, 'Et bien, c'est une facette différente de moi que les gens n'ont pas vu et je vais donc la leur présenter maintenant.' C'est comme, 'Pourquoi faites-vous cela pour d'autres personnes? Tu devrais le faire pour toi-même.' Et donc je fonctionne de cette façon depuis que j'ai commencée, et c'est pourquoi je me fiche vraiment de cela.
Q: Avez-vous la pression d'avoir à rester au top du jeu?
A: Je veux faire des films un jour, genre je veux absolument réaliser des films. Et j'ai réalisée ce clip (pour le groupe indie Sage + The Saints) et je me suis dit, c'est juste cette petite chose de rien du tout et c'est amusant, et je suis tellement heureuse de le faire, mais ça va devenir une grosse affaire, quoi qu'il en soit. Même si je l'aurais filmé avec un Polaroid, les gens seraient comme, 'Qu'est-ce qu'elle a fait? Jetons un œil.' C'est genre, 'Que diriez-vous de me donner une seconde pour le comprendre?' Donc, oui, ce n'est pas quelque chose de quoi se plaindre. C'est incroyable que je puisse faire ça. C'est juste un peu bizarre. C'est différent.
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