David Michôd parle de The Rover et de Cannes

Tous les yeux seront braqués sur le nouveau film de David Michôd The Rover à 22H30 ce dimanche lors du plus prestigieux festival de la planète: Cannes. Le film est en Sélection Officielle mais pas en Compétition. Plus récemment, on l'a vu New York réalisé un épisode de la nouvelle série TV Flesh and Bone, qui se déroule au sein d'un compagnie de ballet New Yorkaise. Il a répondu à quelques unes de nos questions par email.

Tout réalisateur rêve d'avoir son film à Cannes. Selon vous pourquoi The Rover y est?

J'espère que c'est parce qu'ils ont le sentiment que c'est un type de film qu'ils n'ont jamais vu – c'est intense et inhabituel – et aussi car les performances de Guy et de Rob sont vraiment extraordinaires

Vous avez dit que le film n'était pas « un film post apocalyptique”, que “c'est une Australie qui est devenue cet espèce de pays du Tiers Monde aux ressources riches." Pouvez vous nous en dire plus?

Je ne voulais pas que le monde du film se réduire à des grosses brutes psychotiques à cause d'un simple catalyseur. Au lieu de ça, je voulais qu'on ressente le résultat complétement plausible et effrayant d'un monde dans lequel nous vivons aujourd'hui : effondrement économique et environnemental , fruit d'une gourmandise rampante et de ses exploitations , réduisant ainsi l'Australie à un pays du Tiers Monde riche n ressource mais dangereux. Les infrastructures, les produits, et une sorte d'économie existent encore – ils sont juste brisés, fragiles et le monde du film est en conséquence dangereux et imprévisible.

Pour de nombreuses personnes qui ont vu et qui ont adoré Animal Kingdom, que leur diriez vous pour leur parler de la différence , des influences ou de ce qui montre la touche de David Michôd

Je pense qu'on sent que ça a été fait par le même mec qu' Animal Kingdom. The Rover a plus d'épaisseur narrative et il est plus épique au niveau des paysages mais, comme Animal Kingdom, ça parle encore de la tristesse , de la menace de personnes qui tentent de donner du sens à un monde qui n'en a plus.

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source sbs.com.au via @sallyvg

Traduction Ptiteaurel@rpattzrobertpattinson.com